Bienvenue sur la voie de la vérité.

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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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31/01/2019

athée ou pas


        l'existentialisme athée déclare qu’il y a un être humain qui ne peut être défini avant son existence.
      Puisqu’il n’y a pas de Dieu pour le concevoir, pour lui donner une âme prédéterminée, puisqu'à l'aube de son existence, l’être humain n’est rien, son avenir lui appartient radicalement, ce qu’il est, ce qu'il sera lui appartient. L’être humain détermine lui-même son essence, « l’homme n’est rien d'autre que ce qu’il se fait », le résultat de son projet d’être. Il n’est pas ce qu'il a voulu être, car vouloir semble sous-entendre une volonté consciente, mais il est le résultat de ses choix, il est donc responsable de ce qu’il est. En cela la théorie existentialiste s’oppose à la théorie déterministe qui fait précéder l'essence à l'existence. Selon Platon il existerait dans « un monde intelligible » une forme ou essence éternelle de chaque chose que le Créateur contemplerait pour façonner la chose en question
Pour Sartre, les choses existent d'abord et c’est seulement ensuite, si elles ont la capacité de penser, qu’elles produisent des concepts tels que le sont les concepts de « monde », d’« être humain », de « chose » ou encore d’« animal ». C’est une fois inventés, que ces concepts deviennent une essence. Ainsi, on voit bien de quoi on parle quand on parle d’un « homme » mais cela ne signifie pas que l’homme existe en tant qu’un absolu ou en tant qu’une substance. Tout existe avant d’« être », l’existence est la condition préalable à l’essence, ainsi "l’existence précède l’essence".
  
             On définit bien les choses par notre esprit . L'homme façonne lui-même ce qu'il croit être juste ou vrai, et, de ce point de vue, il est seul responsable devant lui-même, de la civilisation comme de ses actes. Puisqu’il n'existe pas d'essence objective, alors il n'existe aussi ni morale ni même de vérité absolue. Il est donc inutile et néfaste de se cacher derrière un quelconque déterminisme : que ce soit religieux et reconnaisse une existence déterminée par Dieu- existence où l'on devrait attendre la vraie vie dans un autre monde sans pouvoir agir sur le destin qui déterminerait la vie actuelle, ou qu’il soit seulement psychologique, voire fataliste, et que ce déterminisme déclare que « les hommes sont comme ils sont et qu'on n'y peut rien changer » - il n’en reste pas moins que l'homme est le seul vrai maître de ses pensées et de ses croyances : « Chaque personne est un choix absolu de soi » : « il n’y a pas de déterminisme, l’homme est libre, l’homme est liberté » (L'existentialisme est un humanisme).

             L’être humain, par ses choix, définit lui-même le sens de sa vie (l’existence précède l’essence). Aussi, l’essence de l’être humain menant à celle de l’humanité, l’être humain définit en outre par ses choix le sens de la vie en général, c’est-à-dire qu’il engage aussi toute l’humanité dans la voie qu’il choisit.



              l’angoisse ne désigne pas un simple sentiment subjectif et ne se confond pas non plus avec l’anxiété ou la peur. L’angoisse est toujours angoisse du néant et aussi angoisse devant sa propre liberté. Elle désigne l’expérience radicale de l’existence humaine. L’angoisse naît de la liberté. C’est la découverte d’une liberté qui, tout en n’étant rien, est investie d’un pouvoir infini.
      L’angoisse est l’essence même de l’être humain car c’est la disposition fondamentale de l’existence et elle en révèle le fond. L’angoisse est à la fois angoisse devant la liberté et devant le néant de la mort. L’angoisse n’est pas la peur. On a peur que de ce qui nous est extérieur : le monde et les autres. Mais, on s’angoisse devant soi-même. C’est ce que révèle l’expérience du vertige : je suis au bord d’un précipice, d’abord vient la peur de glisser et donc la peur de la mort, mais tant qu’elle en reste à cela mon angoisse n’est encore qu’une anxiété et je suis encore passif. Je fais alors attention et mes possibilités d’échapper au danger, comme celle de reculer, annihilent ma peur de tomber. Mais alors, je m’angoisse car ces réactions sur lesquelles mon attention se fixe ne sont encore que de « libres » possibilités. Rien ne me contraint à sauver ma vie en faisant attention, le suicide est aussi une de mes conduites possibles. Mais là encore ce n’est seulement qu’une possibilité, d’où une contre-angoisse et je m’éloigne du précipice. J’ai peur de ce que je peux faire, du pouvoir immense que me confère ma liberté : c’est de là que naît l’authentique angoisse.

La mauvaise foi est d'abord une fuite devant la liberté. Si notre conscience est d'abord un fait , c'est un fait qui est certifié avant que son essence ne le soit (l'existence précède l'essence). La conscience n'a pas de fondement déterminé dans le monde. Elle devra constamment justifier cette place sans fondement  qu'elle occupe dans le monde. Mais toute justification ne peut qu'être arbitraire : une conscience ne pourra jamais justifier sa situation dans le monde qu'en étant de mauvaise foi.  Faire de la conscience un « en-soi », tel est le projet intentionnel de la mauvaise foi, et cette mauvaise foi est une conséquence nécessaire de notre contingence. 


L’homme est contraint de vivre avec les autres pour se connaître et exister mais il pense également que la vie avec les autres prive chacun de ses libertés. L’homme désespéré par sa propre banalité a construit ses propres illusions pour croire pouvoir néantiser les autres afin d’être au-dessus d’eux et ainsi s’échapper de la société. Les hommes tentent de donner un sens à leur existence en étant « plus qu’un homme dans un monde d’hommes » C'est le regard qui dévoile l'existence d'autrui. Le regard ne se limite pas aux yeux car derrière le regard il y a un sujet qui juge. Dans un premier temps, c'est moi qui regarde autrui, de telle sorte qu'il m'apparaît comme objet. Dans un second temps, c'est autrui qui me regarde, de telle sorte que j'apparaisse à autrui comme objet. Le distinguer des choses, c’est établir une nouvelle relation entre lui et les choses, c’est plus simplement se nier en tant que centre du monde. 
Être vu, c’est aussi être jugé. Si autrui me regarde, je suis immédiatement modifié, altéré par son regard : je suis regardé, concerné au plus vif de mon être. Être regardé, c’est agir par rapport à l’autre, c’est être figé dans un état qui ne me laisse plus libre d'agir. L'Autre nous fait être. Le problème est que l'autre nous fait être à sa convenance, il peut donc aussi nous déformer à volonté. Ainsi se constitue la dialectique du regard qui commande toutes les relations concrètes avec autrui. C'est le rapport en-soi, pour-soi qui domine. Si l'objet est en-soi : il ne pense pas le monde extérieur et ne se pense pas lui-même, il est enfermé en lui-même. L'homme est à la fois en-soi et pour-soi : car lui réfléchit, se voit et voit le monde et, par voie de conséquence, il juge le monde et se juge lui-même. Si l'homme vivait seul, ce serait sans problème car le monde n'existerait que pour lui. Mais il y a les autres et nous devons bien tenir compte de leurs pensées. Le regard que je jette sur le monde est contredit par celui que les autres jettent dessus. Entre ma pensée et celle des autres s'établit un conflit : nos visions du monde faisant exister le monde différemment, la liberté de l'autre tend à supprimer la mienne en détournant les choses de la signification que je leur donne, en leur en accordant une autre.
Ainsi, en me regardant, l'autre me juge, me pense, il fait de moi l'objet de sa pensée. Je dépends de lui. Sa liberté me réduit à l'état d'objet, d'en-soi. « Je suis en danger. Et ce danger est la structure permanente de mon être pour autrui ». En un certain sens, je pourrais jouir de cet esclavage sous le regard d'autrui car je perds ma position de sujet libre, je suis devenu objet, privé de liberté et par conséquent aussi de responsabilités. Mais ce n'est là qu'une illusion car je ne peux échapper à ma position de sujet. Ma réduction à l'état d'objet ne le permet pas. Pire, elle sollicite même cette position de sujet et ceci car, pendant que l'autre me juge et fait de moi son objet, je le juge aussi, c’est-à-dire que je fais de lui mon objet, je suis donc aussi son sujet. En me pensant, l'autre établit un jugement sur moi, jugement dont je vais tenir compte désormais pour me connaître. Autrement dit, l'autre m'oblige à me voir à travers sa pensée comme je l'oblige réciproquement à se voir à travers la mienne. Je dépends de l'autre qui dépend de moi. C’est une déformation constante d’autrui selon la volonté de chacun. Plus une conscience se sent coupable, plus elle aura tendance à charger autrui pour se défendre de son jugement. 
 l’indifférence est elle aussi une illusion.  La violence est l'aveu de l’incapacité à  faire vraiment disparaître le autrui comme sujet .
Ainsi l’illusion est générale. Ni l'amour, ni la haine, ni l'indifférence, ne peuvent faire sortir les hommes de l'enfer dans lequel ils sont tous plongés puisqu'il y a les autres, puisqu’il faut tenir compte de leur présence et de leurs jugements.
Le désir sexuel resterait le seul moyen de vivre en parfaite communion avec l’autre. Mais c’est là encore une manifestation de la mauvaise foi et un outil du narcissisme, or, il est lui aussi voué à l’échec. Le désir, c’est la chute dans la complicité avec le corps, c’est le dévoilement de son existence. On se laisse envahir par le corps, on cesse de le fuir. Il envahit la conscience qui glisse vers un état assez semblable au sommeil. Désormais passive, il la submerge, l’envahit, la rend opaque à elle-même et compromet ainsi l’individu. En effet, cela flatte d’être désiré, d’attirer sexuellement, mais on est alors par le désir même de l'autre aussitôt réduit de l’état d'une personne à l’état de corps et alors, pour se défendre, on fait du respect une essence exigible du partenaire, qui, par mauvaise foi devient envers nous obligatoirement respectueux . Le désir est désir de l’autre, désir de devenir son objet, femme ou homme-objet, le désir requiert donc automatiquement l’autre même si ce dernier est absent. Nous voulons l'autre comme sujet mais nous n'avons que son corps, sa conscience est insaisissable, et c’est pourquoi il est certes possible de saisir les yeux du corps mais non le regard du partenaire. Nous pouvons alors choisir librement de nous faire submerger par la chair, de vouloir le corps de l'autre mais alors, le corps de l'autre n'est plus un Autre, c'est un corps, qui seul, n’est plus là pour rien. Ainsi contrairement à la faim ou à la soif qui sont des besoins qui disparaissent en même temps qu’ils sont accomplis, le désir sexuel est toujours décevant et l’Homme reste sur sa faim, toujours à la quête de l’assouvissement d’un besoin contradictoire, qu’il est impossible d’assouvir pleinement.

La mort est le revers de la liberté. Pire, elle est le triomphe d'autrui ! Une fois mort, on n'existe plus que par l'autre tant qu'il pense encore à nous et, par là même occasion, il fait de nous un objet. Mort, je ne suis plus qu'un en-soi livré à l'autre. Le pire, c’est qu’autrui lui-même n'a également qu'une existence vouée à la disparition. Mourir, c'est donc n'exister plus qu'à peine en un autre qui, en disparaissant, fera disparaître l'ombre d'existence qui nous restait encore. La mort est le néant. L'angoisse ne lui appartient même pas car c'est être libre qui est bien plus angoissant. La mort supprime tout, comme un cataclysme imbécile. Elle est extérieure et contingente et elle rend la vie absurde : « Tout existant naît sans raison, se prolonge par faiblesse et meurt par rencontre ».

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