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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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04/01/2019

Raison

la raison est à la fois un instrument qui permet de théoriser et quelque chose qui nous dicte la conduite à suivre dans un monde bien ordonné. L'intervention d'éléments non rationnels empêchent ce dictamen et « l'intellect lui-même a besoin de la volonté pour le pousser à l'activité », d'où l'importance accordée à la volonté et à la responsabilité des hommes. Cet accent ira croissant avec l'âge sous l'influence de trois facteurs que nous allons aborder maintenant.
  1. Sous l'influence de l'ignorance et le péché inhérents à la nature humaine.
  2. Sur les éléments non rationnels de la volonté liés notamment aux habitudes.
  3. Plus il lit les Écritures, plus il met l'accent sur la notion de communauté, sur l'autorité des anciens et à l'obéissance à des normes sanctionnées par Dieu.
La foi devient première. C'est elle qui guide la volonté, qui elle-même précède la réflexion raisonnée, qui de façon rétrospective fournit une justification rationnelle.
La liberté de la volonté humaine et la prescience divine ne sont pas incompatibles, car Dieu a prescience de notre volonté.



« C’est que jamais rien n’arrive, sans qu’il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c’est-à-dire quelque chose qui puisse servir à rendre raison a priori, pourquoi cela est existant plutôt que non existant, et pourquoi cela est ainsi plutôt que de toute autre façon. »

S’il n’est rien qui ne soit ni n’arrive sans cause, il n’est rien dès lors qui ne soit, en droit, intelligible et explicable par la raison.

 « ce qui est rationnel est effectif, et ce qui est effectif est rationnel »

Le rationalisme postule, en effet, l’existence en la raison de principes logiques universels (principe du tiers exclu, principe de raison suffisante) et d’idées a priori, c’est-à-dire indépendantes de l’expérience et précédant toute expérience. On admet l'existence d'idées a priori et innées telles que l'idée d'infini, de temps, de nombre, ou l'idée même de 'El , idées simples et premières, sans lesquelles l’expérience sensible nous resterait inintelligible : « il y a en nous certaines notions primitives, qui sont comme des originaux, sur le patron desquels nous formons toutes nos autres connaissances »

« tout ce qui se peut savoir de Dieu peut être montré par des raisons qu’il n’est pas besoin de chercher ailleurs que dans nous-mêmes, et que notre esprit seul est capable de nous fournir »


La science de la nature réclame l’observation des faits, et ne peut découler de seuls principes a priori. Kant, très attentif à cette question, en prend acte dans la Critique de la raison pure. Il y distingue trois facultés :

  • La sensibilité ou faculté des intuitions empiriques, par laquelle quelque chose nous est donné.
  • L’entendement ou faculté des concepts. Les catégories pures de l’entendement sont les règles qui nous permettent d’organiser a priori l’expérience, par exemple la relation de causalité.
«  Sans la sensibilité, nul objet ne nous serait donné et sans l’entendement nul ne serait pensé .De leur union seule peut sortir la connaissance. »

Connaître, c’est donc appliquer des concepts à des intuitions, de telle sorte que « des pensées sans contenu sont vides, des intuitions sans concepts, aveugles ».
« Que toute notre connaissance commence avec l’expérience, cela ne soulève aucun doute. Mais si toute notre connaissance débute avec l’expérience, cela ne prouve pas qu’elle dérive toute de l’expérience. »
Le donné empirique en effet, donné certes irréductible à la raison, ne peut être organisé et donner lieu à une connaissance qu’à travers les formes a priori de notre esprit :
  • formes a priori de la sensibilité elle-même, que sont l’espace et le temps,
  • catégories pures de l’entendement qui constituent pour ainsi dire la structure logique inhérente à notre esprit, structure dans laquelle nous mettons en forme les données issues de la sensibilité pour en opérer la synthèse, et dont dérivent toutes les fonctions logiques de nos jugements. 
Si bien que la réalité en soi nous reste à jamais inconnaissable : nous n’avons accès qu’à une réalité phénoménale.
  A partir des idées simples et innées constitutives d’une connaissance pure indépendante de l’expérience on peut leur substituer les catégories pures de l’entendement qui sont la condition de possibilité de toute expérience possible.

« L’esprit humain, reconnaissant l’impossibilité d’obtenir des notions absolues, renonce à chercher l’origine et la destination de l’univers, et à connaître les causes intimes des phénomènes, pour s’attacher uniquement à découvrir, par l’usage bien combiné du raisonnement et de l’observation, leurs lois effectives, c’est-à-dire leurs relations invariables de succession et de similitude. »

Prétendre connaître des objets suprasensibles relève d’un usage illégitime de la raison. Ainsi se trouvent invalidées les tentatives de démonstration rationnelle de l’existence de 'EL .Simple concept de 'El , on ne peut en déduire analytiquement l’existence. « J’ai donc dû supprimer le savoir pour lui substituer la croyance. »

 un phénomène se produit par des faits observables  qui sont liés par des lois et qui en expriment seulement les relations constantes.

 Sans la médiation de la raison en effet, l’expérience resterait muette et ne saurait rien nous enseigner.

« La raison ne voit que ce qu’elle produit elle-même d’après ses propres plans et qu’elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements, suivant des lois immuables,.Nos observations doivent se rattacher à des lois nécessaires, chose que la raison demande et dont elle a besoin. Il faut donc que la raison se présente à la nature tenant, d’une main, ses principes qui seuls peuvent donner aux phénomènes concordants entre eux l’autorité de lois, et de l’autre, l’expérimentation qu’elle a imaginée d’après ces principes, pour être instruite par elle comme un juge en fonctions qui force les témoins à répondre aux questions qu’il leur pose. »

« Une expérience ne peut être une expérience bien faite que si elle est complète, ce qui n’arrive que pour l’expérience précédée d’un projet bien étudié à partir d’une théorie achevée. Les enseignements de la réalité ne valent qu’autant qu’ils suggèrent des réalisations rationnelles. »

 « L’expérience en laboratoire n’est donc pas le réel à l’état brut, mais un réel reconstruit et sélectif, dans lequel la vérité s’élabore à travers un ensemble d’opérations et de procédures rationnelles qui corrigent notre approche naïve et spontanée. Rien n’est donné, tout est construit. »

Les conquêtes progressives du rationalisme se font dès lors contre la raison elle-même, de sorte qu’« en revenant sur un passé d’erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel. »Passé d’erreurs : généralisation hâtive de la connaissance, habitudes verbales, pragmatisme, substantialisation, réalisme naïf qui sont autant d’obstacles que la science dresse face à elle-même. « Préciser, rectifier, diversifier, ce sont là des types de pensées dynamiques qui s’évadent de la certitude et de l’unité et qui trouvent dans les systèmes homogènes plus d’obstacles que d’impulsions. » L’esprit rationnel, dans le cadre des sciences, doit être un esprit critique toujours en alerte devant ses propres facteurs d’inertie, toujours prompt à remettre en question ses propres conquêtes. « Reste ensuite la tâche la plus difficile : mettre la culture scientifique en état de mobilisation permanente, remplacer le savoir fermé et statique par une connaissance ouverte et dynamique,donner enfin à la raison des raisons d’évoluer. »

 Le caractère d’une théorie scientifique tient à sa réfutabilité. On ne peut en effet, à partir d’expériences singulières, aussi nombreuses soient-elles, conclure à l’universalité d’une loi. Mais on peut la tester : il suffit de montrer une seule observation contraire à un énoncé universel pour être certain que cet énoncé est faux. Le vrai n’est donc pas la simple réciproque du faux, de sorte qu’on ne peut vérifier une hypothèse, mais seulement essayer de l'infirmer. Une théorie ne sera dès lors tenue pour vraie qu’autant qu’elle résistera aux tests expérimentaux pour la mettre en échec. C’est dire par conséquent que la science progresse par réfutations et expérimentation : rien n’est définitif, la vérité est toujours provisoire.

La raison n’est plus conçue comme un système clos et rigide de principes déterminés a priori, mais bien comme une réalité plastique et dynamique, comme un processus constructif, dont témoigne l’histoire même de la connaissance. Ce que l’on considère comme étant une explication rationnelle dépend donc étroitement du contexte historique dans lequel elle est formulée, de l’état des connaissances, et de l’évolution des techniques d’observation et d’expérimentation.
 « Dès que la raison vient à manquer à quelqu'un de quelque secte qu'il soit, il s'écrie aussitôt, c'est ici un article de foi, et qui est au-dessus de la raison. » Si la révélation peut être utile dans les points où la raison ne peut aboutir à des certitudes, elle ne doit pas contredire ce que nous savons par raison être vrai.

 La raison est subordonnée aux passions et notamment à l'amour-propre. Par ailleurs les passions et la raison évoluent, ont une dynamique propre. Au départ, à l'état de nature, l'être humain n'a que peu de passions et de raison. Les hommes en l'état de nature (les sauvages) qu'ils « ne sont points méchants précisément parce qu’ils ne savent ce que c’est que d’être bons ; car ce n’est ni le développement des lumières, ni le frein de la Loi, mais le calme des passions et l’ignorance du vice qui les empêche de mal faire ». La dynamique des passions et de la raison qui conduit à leur évolution est explicitée  dans le passage suivant :
« Quoiqu’en disent les Moralistes, l’entendement humain doit beaucoup aux Passions, qui, d’un commun aveu, lui doivent beaucoup aussi : C'est par leur activité, que notre raison se perfectionne ; Nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons jouïr, et il n'est pas possible de concevoir pourquoi celui qui n'aurait ni désirs ni craintes se donnerait la peine de raisonner. Les Passions, à leur tour, tirent leur origine de nos besoins, et leurs progrès de nos connaissances; car on ne peut désirer ou craindre les choses, que sur les idées qu'on peut en avoir, ou par la simple impulsion de la Nature; et l'homme sauvage, privé de toute sorte de lumière, n'éprouve que les Passions de cette dernière espèce. »
Le trait dominant de l'homme, ce n'est pas la raison mais la perfectibilité. Parlant de la différence être humain et animal « Il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c'est la faculté de se perfectionner ; faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l'espèce, que dans l'individu, au lieu qu'un animal est, au bout de quelques mois, ce qu'il sera toute sa vie ». La perfectibilité est seulement la capacité de changer, capacité qui conduit le plus souvent à la corruption
 Pour arriver à une connaissance vraie il faut aimer la vérité. La preuve infaillible de cet amour étant « de ne pas recevoir une proposition avec plus d'assurance, que les preuves sur lesquelles elle est fondée ne le permettent. » l'enthousiasme conduit à violer ce principe.

La « sagesse » est le siège de la vertu, la conscience qui ne crée pas de lumière, mais plutôt qui active le sens de l'homme des proportions cosmiques ». La vérité morale est l'élément unificateur de toute réalité. Les connaissances ne sont que de fausses lumières, de simples projections de l'amour-propre, si elles ne sont pas enracinées, comme chez lui, dans une certitude intérieure. Dans le cas contraire, la raison peut être corrompue par les passions et se transformer en raisonnements faux qui flattent l'amour-propre. Si la raison peut permettre d'accéder à la vérité, seule la conscience, qui impose l'amour de la justice et de la moralité de façon quasi esthétique, peut la faire aimer. Le problème, pour lui, est que la conscience basée sur une appréciation rationnelle d'un ordre tracé par un 'EL  bienveillant est chose rare dans un monde dominé par l'amour-propre.


  • La raison ou faculté des Idées. Une Idée ne pouvant correspondre à aucun objet donné dans l’expérience (Dieu, l’immortalité de l’âme, la liberté), de tels objets suprasensibles ne peuvent donc être objets de connaissance au sens défini plus haut.

Dès lors que la métaphysique est réfutée, apparaît l'idée que nous puissions faire une histoire de la connaissance, ce qui nous conduit  à considérer les catégories de nos facultés cognitives comme les résultats d'habitudes grammaticales devenues instinctives. Mais le langage a une origine lointaine et véhicule des préjugés rudimentaires :
« Le langage, de par son origine, remonte au temps de la forme la plus rudimentaire de psychologie : prendre conscience des conditions premières d'une métaphysique du langage, ou, plus clairement, de la raison, c'est pénétrer dans une mentalité grossièrement fétichiste. »
Cette métaphysique du langage exprime essentiellement la croyance en la causalité de la volonté, croyance dont découlent des principes de la raison :
Cette métaphysique du langage entraîne à l'erreur de l'Être :
« Je crains que nous ne puissions nous débarrasser de Dieu, parce que nous croyons encore à la grammaire… »

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