L'art est profondément dépendant de notre faculté de jugement.
Ce n'est pas vraiment l'objet qui est beau, mais la représentation que l'on s'en fait.
Ce n'est pas vraiment l'objet qui est beau, mais la représentation que l'on s'en fait.
- L'universalité sans concept : « Est beau ce qui plaît universellement sans concept ». Le beau est un intermédiaire entre la sensibilité et l'entendement : ce n'est pas un concept définissable par notre seul entendement.
- Une finalité sans fin : Le beau n'est pas l'utile, il n'a donc pas de fin extérieure. Il a néanmoins une fin interne (l'harmonie des facultés subjectives).
- Un plaisir désintéressé : Le beau ne se confond pas avec l'agréable, qui relève pour sa part d'une perception strictement personnelle . Alors que pour l'exemple d'un jugement sur la beauté d'une chose, il explique : « Je ne juge pas seulement pour moi, mais pour tout le monde, et je parle de la beauté comme si c'était une qualité des choses. » Si le beau apporte plaisir et satisfaction, c'est de manière désintéressée.
On distingue deux types de beau : la beauté libre et la beauté adhérente.
- Le « sublime » : Pour Kant, le sublime se distingue du beau en ce qu'il « dépasse » ou excède notre entendement.
« L'art ne veut pas la représentation d'une belle chose mais la belle représentation d'une chose. » l'interprétation de « l’esthétisme » se fait par une appréciation variable d'un individu à l'autre.
L'art exprime l'Idée sous une forme sensible, c'est l'absolu donné à l'intuition : le Beau est la manifestation sensible de l'Idée, mais sans en être une forme achevée.
L'art est une objectivation de la conscience par laquelle elle se manifeste à elle-même. Il constitue donc un moment important de son histoire. La réflexion sur l'art implique la fin de l'art, au sens où cette fin est un dépassement de l'élément sensible vers la pensée pure et libre. Ce dépassement doit se réaliser dans la religion et la philosophie. La plus mauvaise des productions de l'homme sera toujours supérieure au plus beau des paysages, car l'œuvre d'art est le moyen privilégié par lequel l'esprit humain se réalise[.
L'histoire de l'art se divise en trois, suivant la forme et le contenu de l'art :
- art symbolique, oriental, baroque, où la forme excède le contenu ;
- art classique, grec, classique, qui est l'équilibre de la forme et du contenu ;
- art romantique, chrétien, romantique, où le contenu absorbe la forme.
On estime que notre attitude à l'égard des créations de l'art est désormais plus froide et réfléchie ; au xixe siècle, l'art satisfait moins des besoins spirituels qu'auparavant : « l'art est pour nous quelque chose du passé ».
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