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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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25/01/2019

Critique des religions

« Un grand défi qui se présente à nous : Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience ; même quand celle-ci exprime et rend manifeste l'intériorité de l'homme et sa spiritualité, il faut que la réflexion spéculative atteigne la substance spirituelle et le fondement sur lesquels elle repose. Une pensée philosophique qui refuserait toute ouverture métaphysique serait donc radicalement inadéquate pour remplir une fonction de médiation dans l'intelligence de la Révélation »

La religion n’est qu’une illusion pour quitter son état d’infantilisme, et rapproche ce phénomène de l’enfant qui doit résoudre son complexe d’Œdipe : « ces idées [religieuses], sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens de l’humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. L’impression terrifiante de la détresse infantile avait éveillé le besoin d’être protégé ». Le cérémonial liturgique « actes obsédants névrotique ou répression, le renoncement à certaines pulsions instinctives semble aussi être à la base de la formation de la religion »


La Renaissance

Une mutation profonde s’opère à partir de la Renaissance.
D’une part, l’humanisme critique la méthode scolastique qui est l’armature intellectuelle de la philosophie chrétienne médiévale et remet l’homme au centre du monde. Du théocentrismemédiéval on passe progressivement à l’anthropocentrisme des temps modernes. La critique humaniste du dogmatisme médiéval, le refus des arguments d’autorité (AristoteAugustin), l’attitude critique vis-à-vis de la tradition et le libre examen de la religion, tout cela ébranle les vieilles certitudes. Le latin, qui était la langue du christianisme, est remplacé par l’usage écrit des langues vernaculaires.
Du côté de la Réforme protestante, quelque chose de profond s’accomplit aussi qui contribue à la séparation de la philosophie et de la théologie. Le retour aux Écritures, la défiance à l’égard de la philosophie conduit Calvin à élaborer un type de théologie autonome, s’appuyant uniquement sur les Écritures au détriment des auteurs païens et des pères de l’Église, dont l’autorité est diminuée.
Pour lutter contre le protestantisme, la Contre-Réforme catholique remet à l’honneur le thomismecomme philosophie catholique par excellence et la Somme Théologique remplace désormais les Sentences de Pierre Lombard dans le cycle des études universitaires. Des auteurs comme Vittoriaet Francisco Suarez (voir école de Salamanque) font briller la philosophie chrétienne en adaptant le thomisme aux questions d’actualité (la colonisation de l’Amérique est-elle juste ? les Amérindiens ont-ils une âme, sont-ils destinés à être des esclaves, doivent-ils être évangélisés ?) Mais le mouvement ne peut résister à la percée de la pensée moderne, car en rejetant la science de Galilée, les philosophes de la Contre-Réforme s’accrochent à une cosmologie dépassée. Benoît XIV ne fera publier les écrits sur l’héliocentrisme de Galilée qu’en 1741 et en 1758. Dorénavant, la séparation entre la foi et la raison ne fera que s’approfondir (voir Relation entre science et religion).

L'âge classique

Descartes, dit-on, est le père de la philosophie moderne. Pourtant, Descartes se présente lui-même comme un philosophe chrétien. S’il ne prend aucunement appui sur les Écritures et les Pères de l’Église et s’il y a dans son œuvre une stricte autonomie de la philosophie, si les questions purement théologiques sont soigneusement laissées de côté, il n’en demeure pas moins que des points essentiels du cartésianisme (preuve ontologique de l’existence de Dieu, dualismede l’âme et du corps, immortalité de l’âme) sont en accord avec les dogmes chrétiens. Pourtant, l’esprit moderne de Descartes, qui sera critiqué par les philosophes chrétiens ultérieurs (voir Lucien Laberthonnière), se révèle dans sa physique mécaniste qui semble exclure toute idée de Providence divine et dans une conception générale qui tente de réduire l’action de Dieu dans le monde au pur acte de création, après quoi, critiquera Pascal, il laisse le monde livré à lui-même. Cette réduction maximale de la part d’intervention divine dans le monde est lourde de conséquences et caractérise un tropisme profond du rationalisme moderne.
Pourtant, l’âge classique ne connaît pas le déclin de la philosophie chrétienne. Au contraire, Malebranche s’empare du cartésianisme et tente une synthèse grandiose avec l’augustinisme. Comme on l’a souvent dit, le xviie siècle est l’âge d’or de l’augustinisme. Ainsi, Augustin est l’autorité suprême de Pascal. À travers son œuvre, la philosophie chrétienne se confronte directement avec les exigences de la science moderne. L’ordre de la grâce s’oppose à l’ordre des raisons sans les supprimer et l’esprit de finesse transcende l’esprit géométrique.
Deux camps s’opposent alors :
  • Les jansénistes, représentant de l’augustinisme, s’attachent à souligner la misère de l’homme sans Dieu et le néant des œuvres humaines.
  • Les jésuites réagissent en revalorisant la liberté humaine, source de création. En morale, ils privilégient l’examen des cas particuliers au détriment des grands principes et élaborent une casuistique qui a souvent été caricaturée. Leur dynamisme économique et leur évangélisme actif les pousse jusqu’en Chine où, grâce à eux, se produit la première confrontation historique entre pensée chrétienne et pensée chinoise.
Leibniz, philosophe chrétien s’il en est, se souviendra de cette confrontation. Défenseur d’une vision œcuménique très en avance sur son temps, Leibniz est le dernier monument chez qui le christianisme, le rationalisme et l’universalisme sont puissamment solidarisés.

Époque moderne et contemporaine

La fin du xixe et le début du xxe siècle est traversé par plusieurs grands courants philosophiques d’inspiration chrétienne :
Les représentants de ce courant international (Gabriel MarcelLéon ChestovBerdiaeff) et ceux qui se situent dans sa proximité (JaspersSchelerLandsbergMiguel Unamuno, le personnalismed’Emmanuel MounierBuber…) ont en commun une conception dramatique de l’existence humaine, l’importance accordée à la personne humaine, au rapport à autrui, la positivité de l’intersubjectivité dans la constitution de soi, la dénonciation des sources d’aliénation de la personne humaine (objectivisation, collectivisme…).
Certains théologiens ont une approche très critique de la pensée moderne. Ainsi, Henri de Lubacdénonce les idéologies 1, et souhaite revenir aux sources de l’exégèse et de l’herméneutiqueselon les quatre sens de l'Écriture 2. De même le néothomisme critique le modernisme, le matérialisme, le marxisme, etc.
D’autres comme Tillich ont souligné les apports positifs de la sociologie marxiste et considèrent l’existentialisme comme une clef anthropologique indispensable pour comprendre les sources profondes du rapport de l’homme avec Dieu et son besoin de transcendance. En outre, Emmanuel Mounier souligne l’origine chrétienne de l’existentialisme.
On observe aussi un renouvellement dans le domaine de l’éthique avec Paul Ricœur, dans le domaine de l’histoire de la philosophie avec Henri Gouhier et dans celui de la christologie avec Xavier Tilliette, créateur de la christologie philosophique.
En 1998, le pape Jean-Paul II ainsi que le cardinal Ratzinger travaillèrent à une encyclique qui définit les fondements de la philosophie chrétienne, et ses rapports avec la théologie : Fides et ratio. Cette encyclique rappelle la constante nouveauté de la pensée de saint Thomas d'Aquin.

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