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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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17/01/2019

Elements de base

   « Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase [white paper], vide de tous les caractères sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen en acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l'imagination de l'homme, toujours agissante et sans bornes, lui présente avec une variété presque infinie ? D'où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont somme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? A cela je réponds en un mot, de l'expérience : c'est le fondement de toutes nos connaissances, et c'est de là qu'elles tirent leur première origine »


 L'idée simple « est exempte de toute composition, et ne produit par conséquent dans l'âme qu'une conception entièrement uniforme qui ne peut être distinguée en différentes idées ». Elles « sont les matériaux de toutes nos connaissances,[et] ne sont suggérées à l'âme que par les deux voies :la sensation , et par la réflexion »
 Idées simples : celles des qualités sensibles des objets (couleurs, sensation de chaud, de froid, de dur, d'amère, de doux) sont transmises à l'esprit par les sens. Il existe aussi des idées simples qui ne viennent ni purement des sens, ni purement de la réflexion, mais d'un mélange des deux comme les idées de plaisir, d'unité, de pouvoir, d'existence. Toute idée simple présente à notre esprit trouve sa source dans l'expérience.

Les idées complexes sont composées de plusieurs idées simples. Elles peuvent s'imposer à notre esprit par les sens. L'idée qu'on se fait d'une pomme est complexe car elle est composée des idées de couleur, taille, etc. D'autres idées complexes peuvent être créées par l'esprit, qui est alors actif et qui peut produire des idées qui n'ont pas une réalité préexistante : par exemple l'idée de monstres fabuleux. L'esprit peut créer des idées complexes selon deux processus, celui de composition qui conduit aux idées complexes de substances ou de modes et celui de mise en relation d'idées simples.

À côté des actions de composition et de mise en relation que réalise l'esprit, il procède aussi par abstraction ce qui conduit à une généralisation. 
 Si les mots sont le signe extérieur des idées et si ces idées correspondent uniquement à des choses particulières alors le nombre de mots serait infini. Mais, « pour prévenir cet inconvénient, l'esprit rend générales les idées particulières qu'il a reçues par l'entremise des objets particuliers, ce qu'il fait en considérant ces idées comme des apparences séparées de toute autre chose. C'est ce qu'on appelle abstraction, par où des idées tirées de quelque être particulier devenant générales, représentent tous les êtres de cette espèce, de sorte que les noms généraux quoi leur donne, peuvent être appliqués à tout ce qui dans les être actuellement existants convient à ces idées abstraites ».

Les généralisations sont purement un processus mental. Dans la nature il n'y a que du particulier. Locke distingue deux manières de procéder à l'abstraction qui conduisent à deux sortes d'idées abstraites. Dans le premier cas l'idée abstraite est l'idée simple d'une qualité sensible tandis que et dans le second cas  une idée abstraite est une idée complexe obtenue en éliminant nombre d'idées simples. 

la vérité n'est pas à proprement parler une propriété des idées, c'est seulement un jugement. 

Si Dieu n'a pas donné aux hommes des idées innées; il leur a attribué des facultés de perception et de réflexion qui leur permettent de vivre dignement.
«  Idée tout ce qui est l'objet de notre entendement lorsque nous pensons »
     (penser "avec des idées")ou (penser "à des idées") en tant qu'elles sont dans les corps des modifications de matière qui produisent ces perceptions dans l'esprit. J'appelle idée tout ce que l'esprit aperçoit en lui-même: et j'appelle qualité du sujet, la puissance ou la faculté  qu'il y a de produire une certaine idée dans l'esprit »

notre âme contiendrait passivement des idées indépendamment de l’expérience.


L'action de penser repose sur les idées. L'esprit doit vérifier nos croyances, nos à priori de façon à arriver à une vraie connaissance.
« La manière dont l'esprit reçoit ces sortes de propositions, est ce qu'on nomme croyance, assentiment ou opinion; ce qui consiste à recevoir une proposition pour véritable sur des preuves,de trancher entre la probabilité et la certitudeentre la foi et la connaissance»
Ce qui détermine la volonté et nous porte à l'action c'est l'inquiétude causée par le désir, le désir étant d'ailleurs « un état d'inquiétude ».

La connaissance découle de l'expérience. Ce qui signifie que toutes les idées et tous les matériaux à partir desquels notre connaissance est façonnée par notre raison dérivent de l'expérience. Si Dieu n'a pas « gravé certaines idées dans l'âme de tous les hommes », il leur a donné « des facultés qui suffisent pour leur faire découvrir toutes les choses nécessaires à un être tel que l'homme, par rapport à sa véritable destination ».

Il existe trois degrés de connaissance : intuitive, démonstrative et sensitive.
La connaissance intuitive est la perception immédiate de la convenance ou de la disconvenance des idées entre elles, sans idée intermédiaire. ».
La connaissance démonstrative consiste à comparer des idées et à en percevoir la convenance ou la disconvenance par le moyen d'autres idées qui sont des preuves pour la démonstration. La connaissance démonstrative dépend des preuves, elle n'est pas facile acquérir. Elle est précédée de quelque doute et n'est pas si claire que la connaissance intuitive. De plus, chaque degré de déduction doit être connu intuitivement. Dans le domaine de démonstration, ce sont les mathématiques qui sont le plus haut degré de la certitude, car elle comporte les quatre degrés. Nous concevons intuitivement les idées abstraites des mathématiques, et ces intuitions claires et distinctes permettent d'en déduire des propriétés. En revanche, le domaine de l'expérience ne fournit pas de telles idées, il ne s'y trouve rien de certain et d'universel, tout y est contingent. Dans le domaine de la démonstration,la preuve de l'existence de 'EL  ; c'est, selon lui, la seule existence qui puisse être prouvée et cela, avec une certitude égale à celle des mathématiques. En effet, si nous considérons notre existence, nous savons que quelque être réel existe ; or, si le non-être ne peut rien produire, alors il y a un être qui existe de toute éternité.
La connaissance sensitive établit l'existence des êtres particuliers qui existent en dehors de nous en fonction des idées que nous nous en faisons. Ces connaissances vont au-delà de la probabilité mais en deçà des degrés de certitude des connaissances intuitives et démonstratives.

 « L'homme serait dans un triste état, s'il ne pouvait tirer  que des choses qui sont fondées sur la certitude d'une véritable connaissance », c'est pourquoi Dieu « nous a fourni aussi, par rapport à la plus grande partie des choses qui regardent nos propres intérêts, une lumière obscure et un simple crépuscule de probabilité conforme à l'état de médiocrité et d'épreuve où il lui a plu de nous mettre dans ce monde, afin de réprimer par là notre présomption et la confiance excessive que nous avons en nous-mêmes ». Lorsque la connaissance n'est pas certaine, il nous invite à recourir au jugement qui « consiste à présumer que les choses sont d'une certaine manière, sans les apercevoir avec certitude ».

La connaissance « n'est autre chose que la perception de la liaison et de la convenance, ou de l'opposition et de la disconvenance qui se trouve entre deux idées ». Cette définition est très différente de celle de Descartes pour qui la connaissance est une idée claire et nette. Locke distingue quatre sortes de relations dans la connaissance humaine :
  • identité ou diversité (logique) : deux choses sont les mêmes ou sont différentes ;
  • relation (mathématique) appelée aussi relative : c'est la « perception du rapport qui existe entre deux idées, de quelque espèce qu'elles soient, substances, modes ou autres » ;
  • coexistence , ou connexion nécessaire (physique) ;
  • existence réelle (métaphysique).

 Le « centre » de la connaissance est le sujet ou l'être raisonnable qui  reconnaît l'objet. Donc nous ne pouvons pas connaître la réalité en soi , mais seulement la réalité telle qu'elle nous apparaît sous la forme d'un objet, ou phénomène.


La logique est « la science de l'Idée pure, c'est-à-dire de l'Idée dans l'élément abstrait de la pensée ». La logique se divise en trois moments :

  • L'être : « L'être pur constitue le commencement, parce qu'il est aussi bien pensée pure que l'immédiat simple. La définition véritablement première de l'absolu est par suite qu'il est l'être pur » ;
  • L'essence ;
  • Le concept : « Le concept est ce qui est libre, en tant qu'il est la pure négativité de la réflexion de l'essence en elle-même ou la puissance de la substance, — et, en tant qu'il est la totalité de cette négativité, ce qui est en et pour soi déterminé ».
  •  Le corps, pour qui notre esprit (notre réalité pensante) nous est le mieux connu. Nous ne connaissons rien d'autre que le monde de nos sentiments et de nos représentations, ce qui peut se comparer à l'intuition de notre subjectivité . Ainsi le corps n'est-il pas en premier lieu le corps objet de la connaissance scientifique, mais le corps vécu : notre conception de l'être est une abstraction de notre rythme physiologique.
Toute connaissance doit prendre pour point de départ la sensibilité. Mais,que les formes de notre appréhension de l'existence relèvent en premier lieu de notre organisation physiologique (et de ses fonctions : nutrition, reproduction), tandis que les fonctions jugées traditionnellement plus élevées (la pensée) n'en sont que des formes dérivées.
Nous ne pouvons rien connaître autrement que par analogie avec ce qui nous est donné, i.e. que toute connaissance est une reconnaissance, une classification, qui retrouve dans les choses ce que nous y avons mis, et qui reflète notre vie la plus intime (nos pulsions, la manière dont nous sommes affectés par les choses et comment, de là, nous les jugeons). Le monde dans son ensemble, lorsque nous tentons une synthèse de nos connaissances pour le caractériser, n'est jamais que le monde de notre perspective, qui est une perspective vivante, affective. Le monde est Volonté de puissance, dès lors qu'il a justifié que l'homme, en tant qu'organisme, est Volonté de puissance. Pour Nietzsche, nous ne pouvons faire autrement que de projeter cette conception de l'être qui nous appartient du fait que nous vivons, et cela entraîne également pour conséquence que la connaissance est interprétation, puisqu'une connaissance objective signifierait concevoir une connaissance sans un sujet vivant. En conséquence, l'être n'est pas d'abord l'objet d'une quête de vérité, l'être est, pour l'homme, de la manière la plus intime et immédiate, vie ou existence.
À partir de ce perspectivisme, on estime que toute science (en tant que schématisation quantitative) est dérivée nécessairement de notre rapport qualitatif au monde, elle en est une simplification, et répond à des besoins vitaux :
Dans un premier temps, à l'époque des Considérations inactuelles, on avait déduit de ce point de départ que nous ne pouvons comprendre la matière autrement que comme douée de qualités spirituelles, essentiellement la mémoire et la sensibilité. On avait ainsi tenté de dépasser d'un seul coup le matérialisme et le spiritualisme qui opposent tous deux la matière et la conscience d'une manière qui demeure inexpliquée. En posant « l'esprit » comme matière. Avec le développement de la notion de Volonté de puissance, puisque les qualités attribuées à cette puissance sont généralisables à l'ensemble de ce qui existe ; de ce fait, on suppose que l'inorganique pourrait posséder, comme toute vie, sensibilité et conscience, du moins dans un état plus primitif. La nature fait naître un être plus complexe d'un état antérieur .

La réalité est un résultat qui n'apparaît que par une perspective, structure de la volonté de puissance que nous sommes. Une pensée de la réalité comme interprétation, reposant sur une thèse sensualiste, tout ceci supposant que toute interprétation n'existe qu'en tant que perspective. À partir de cette thèse perspectiviste.Toutes les perspectives (ou interprétations) se valent.

« Toute connaissance est une interprétation. La généalogie montre l'origine des valeurs morales du ressentimentqui se sert de certaines catégories métaphysiques, telles que la Vérité, le Bien, etc. Ainsi les facultés cognitives humaines semblent-elles déterminées par une évaluation de l'existence née de la haine, c'est-à-dire d'affects réactifs dont la motivation principale est la vengeance. Connaissance et métaphysique, domaines de la spiritualité humaine en apparence d'une grande pureté, seraient donc en réalité dépendantes d'une forte affectivité sans laquelle elles n'existeraient pas  »

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