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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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11/01/2019

Philosophie islamique


Les sources de la philosophie islamique proviennent à la fois de l'islam en lui-même (Coran et Sunna) mais aussi de la philosophie grecque, iranienne préislamique et indienne.
C'est en cherchant à affiner la doctrine de l'islam ainsi qu'à interpréter correctement les hadiths, tout en extrapolant sur les questions religieuses qui n'avaient pas été explicitement tranchées dans le Coran, que naît la méthode de l'ijtihad. Avec elle s'ouvrent les premiers débats philosophiques et théologiques en islam, surtout entre les partisans du libre arbitre ou Qadar (de l'arabe : qadara, qui a le pouvoir), et les djabarites (de djabar : force, contrainte), partisans du fatalisme.
La théologie en islam doit répondre à des interrogations concernant la théodicée, l'eschatologie, l'anthropologie, la théologie négative et la religion comparée. Plusieurs courants philosophiques existent en terre d'islam :
  • la philosophie hellénistique de l'islam (falsafa)  ;
  • la théologie dialectique (kalâm)  ;
  • le soufisme, théorie ésotérique de l'islam ;
  • les écoles littéralistes (Atharisme comme pour le madhhab Hanbalisme).
La Madhhab motazilite est née d'une opposition aux vues respectant les traditions des musulmans partisans du califat. Puis, s'intéressant aux attaques que subissait l'islam de la part des non-musulmans, ces Motazilistes devinrent rapidement obsédés par le débat avec les autres théologies et courants de pensée au sein de l'islam lui-même.
Le calife Al-Mamun fait du motazilisme la doctrine officielle en 827 et crée la Maison de la sagesse en 832. Particulièrement rapidement, la philosophie grecque est introduite dans les milieux intellectuels persans et arabes. L'École péripatétique commence à avoir des représentants parmi eux : ce fut le cas d'Al-Kindi, d'Al-Farabi, d'Ibn Sina (Avicenne), et d'Ibn Rushd (Averroès).
Ceux qui cherchaient par une démonstration philosophique à conforter et démontrer le bien-fondé de leur foi religieuse ont été recrutés par Hunayn ibn Ishaq, un arabe chrétien qui dirige la maison de la sagesse dans les années 870. Ils ont collecté, traduit et synthétisé tout ce que le génie des autres cultures grecque, indienne, perse ont pu produire avant d'entreprendre les commentaires sur ces œuvres. C'est ce travail qui forme les bases de la philosophie musulmane du IXe et Xe siècle. Ceux qui utiliseront cette méthode dite Ilm-al-Kalâm basée sur la dialectique grecque seront nommés mutakalamin. En réponse au motazilisme, Abu al-Hasan al-Ash'ari, originellement un motaziliste lui-même, développe le Kalâm et fonde l'école de pensée acharite qui s'appuie sur cette méthode. Ainsi le kalâm et la falsafa influenceront plusieurs madhhabs.
Sous le califat des Abbassides, un certain nombre de penseurs et de scientifiques, et parmi eux de nombreux musulmans non-sunnites ou des non-musulmans (en particulier des lettrés chrétiens syriaques, ceux-ci les ayant jusque là traduits du grec en syriaque, puis en arabe), jouent un rôle dans la transmission à l'Occident des savoirs grec, indien, et d'autres sagesses préislamiques, mésopotamiennes et perses. Trois penseurs spéculatifs, les deux Persans al-Farabi et Avicenne, et l'Arabe al-Kindi, combinent l'aristotélisme et lenéoplatonisme avec d'autres courants dans l'Islam. Ils furent reconnus par énormément comme déviants comparé à l'orthodoxie religieuse, et certains les jugèrent même comme des philosophes non-musulmans.
Les Ismaéliens ne sont pas à l'écart de l'influence de la philosophie néoplatonicienne et plusieurs penseurs participent pour produire à Basra une encyclopédie : la Ikhwan al-Safa.
Le XIIe siècle voit l'apothéose de la philosophie pure et le déclin du Kalâm. Cette suprême exaltation de la philosophie doit être attribuée, pour une large part au Persan Al-Ghazali et au Juif Juda Halevi. En émettant des critiques, ils ont produit par réaction un courant favorable à la philosophie par une mise en cause des concepts et en rendant leurs théories plus logiques et plus claires. Ibn Bajjah et Averroès ont produit les plus belles œuvres de la pensée islamique. Averroès clôt le débat par son œuvre d'une grande hardiesse. La fureur des orthodoxes est en effet telle que le débat n'est plus envisageable. Les orthodoxes s'en prennent sans distinction à l'ensemble des philosophes et font brûler les livres. Le débat se poursuivra, mais en Occident, par l'intermédiaire des Juifs.
D'aucuns considèrent Ibn Khaldoun comme le dernier grand penseur de ce temps philosophique islamique ; il vécut au XIVe siècle. Il fut avec son grand-œuvre Al-Muqqadima(en particulier sa brillante introduction) en avance sur son époque et l'inventeur de la sociologie.

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