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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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02/08/2014

L es Nations Unis, une VRAIE FARCE ou aberration historique :une suprême protestation, une idée nouvelle qui s’imposait d’elle-même aux consciences

Propagande et désinformation sont de sérieux outils dont les organisations 

face à l’ampleur de la catastrophe, l’idée d’une réforme de l'organisation internationale chargée de maintenir la paix, regardée avec scepticisme voire mépris avant toute initiative , s’imposait désormais

De toutes parts surgissaient des plans de constitution mondiale, dépassant en ampleur tout ce qu’avaient imaginé les pacifistes les plus audacieux.


une disproportion qui s’explique en bonne partie par le fait que l’organisation internationale est principalement une création anglo-américaine.


 Le rêve d’un nouveau ordre mondial & d’une paix perpétuelle 

 Certes les horreurs de la guerre, la nécessité de reconstruire un ordre stable et l’activisme des organisations non étatiques peuvent contribuer à aborder les forces profondes, forces influençant le contexte de la réforme .

En effet, la volonté concernait la réforme du principe de l’équilibre des puissances  et de trouver l’antidote au système de l’équilibre des puissances insuffisant à garantir la paix universelle

Cette brutalisation se voit dans le bilan des morts, des blessés et des soldats atteints de troubles psychologiques.  Il faut y ajouter la brutalité du comportement combattant, brutalité étant alimentée par la haine éprouvée envers l’adversaire. Le consentement se serait fait de manière générale parmi les soldats. Cette brutalisation se serait également exprimée dans le non-respect des mesures de limitation de la violence mises en place sur la scène internationale au xxie siècle.en un siècle, la façon de mourir avait changé.
 Néanmoins, la façon de mourir n’est pas la seule à avoir changé. Ce fut également le cas des blessures infligées. Jamais les soldats n’avaient été blessés si grièvement.

 «Une des spécificités mêmes de ce conflit  tient au fait que les modalités de l’affrontement y ont atteint des niveaux de violence sans aucun précédent. Violence entre combattants, violence contre les prisonniers, violence contre les civils enfin. Tenter d’approcher ces violences, diversifiées, multiformes, mais reliées à des systèmes de représentations homogènes et cohérents, constitue un préalable indispensable à toute compréhension de fond du conflit .

Toutefois, malgré le fait que l’idée d’une  ONU passive et inefficace  , il n’en demeure pas moins que sa réforme représentera un tournant dans les relations internationales ainsi que dans le droit international.

L'ONU est devenue un péché mortel seulement pour les peuples qui croient en elle : l’organisation de l’insécurité collective que, par application de son seul principe immuable, le travestissement de toutes choses en leur contraire, elle appelle la sécurité collective. Là est l’origine des catastrophes actuelles et, si on n’y pourvoit pas à temps, des catastrophes prochaines

 Quelle but était le désarmement et le règlement pacifique des conflits par l’arbitrage?

 « Une association globale de nations doit être formée par des engagements spécifiques garantissant une indépendance politique et une intégrité territoriale mutuelle identique à tous les pays grands ou petits. » ce n'est plus l'objectif actuel 

Quelle travail a été effectuer pour éradiquer l’esclavage des enfants  et la traite des esclaves dans le monde, combattit la prostitution forcée et le trafic de stupéfiants particulièrement celui de l’opium. 

Les principaux Alliés de la Seconde Guerre mondiale (le Royaume-Uni, l’Union soviétique, la France, les États-Unis et la Chine) devinrent les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (un reflet du Conseil de la SdN), donnant aux nouvelles "Grandes puissances" une influence internationale significative. Les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU lient tous les membres de l’Organisation. 


Les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU disposent d’un bouclier (le "droit de veto") leur permettant de protéger leurs intérêts vitaux, et qui a empêché l’ONU d’agir efficacement dans bien des cas
De même, l’ONU n’a pas de forces armées en propre. Mais l’ONU a été mieux entendue dans ses demandes aux États membres à participer à des interventions armées, telles que la guerre de Corée et le maintien de la paix dans l’ex-République de Yougoslavie. Néanmoins, dans certains cas, l’ONU a été forcée de compter sur les sanctions économiques.
les titres de revues et journaux :

L'ONU, imparfaite et indispensable

L'Organisation des nations unies vit une crise de structure et de capacité à encadrer juridiquement et politiquement l'action des États sur la scène internationale8 octobre 2005 |Thierry Tardy - Directeur du European Training Course au Centre de politique de sécurité de Genève, chercheur associé à la chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM. L'auteur participera à la série de conférences «Réformer ou reformer? La pertinence des Nations unies 60 ans plus tard», organisée par la chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l'UQAM, le 13 octobre prochain (www.dandurand.uqam.ca). | Actualités en société


Les 191 États membres de l'Organisation des nations unies n'ont pas réussi à adopter dans leur totalité les réformes proposées par le secrétaire général Kofi Annan et soumises à négociation dans les semaines qui ont précédé le sommet du 60e anniversaire de l'organisation. L'échec est important et sa portée devra être analysée dans les mois qui viennent.

Il n'est malheureusement pas totalement surprenant. Car il est le reflet d'une crise structurelle de l'organisation et de sa capacité à encadrer juridiquement et politiquement l'action des États sur la scène internationale. Cette crise s'exprime aux quatre niveaux suivants...

On observe en premier lieu un décalage grandissant entre un système onusien articulé autour de l'Etat — en référence à l'ordre westphalien de 1648 — et la réalité du système international, où se côtoient États et acteurs non étatiques et surtout où s'expriment des forces qui opèrent en-dehors de la sphère étatique, et parfois contre elle (crime organisé, terrorisme). L'ONU se retrouve, face à ces mutations, culturellement et structurellement démunie.

Deuxièmement, alors que l'ONU fut créée en grande partie pour offrir un cadre juridique à l'usage de la force dans les relations internationales, cette capacité est aujourd'hui remise en cause par le double effet de la globalisation et de la domination de la super-puissance américaine. Ainsi, des phénomènes aussi différents que le terrorisme et l'émergence d'une norme interventionniste relevant de principes éthiques (concept de «responsabilité de protéger») ont-ils tous deux pour effet de poser la question à savoir quand et comment les États peuvent recourir à la force, et donc de la pertinence de la Charte des Nations unies en la matière. 

Un même questionnement apparaît lorsque les Américains s'interrogent sur l'utilité de l'ONU dans un monde post-11 septembre 2001, et répondent par le concept de préemption, le cas échéant sans l'aval de l'ONU.

Troisièmement, sur le plan opérationnel, l'ONU est impliquée dans la gestion de nombreux conflits pour lesquels elle peine à apporter des réponses satisfaisantes. De l'Afrique de l'Ouest au Kosovo, de la République démocratique du Congo au Soudan, l'ONU déploie des efforts importants mais pâtit d'un faible soutien politique, financier et humain de ses États membres, lesquels font souvent de l'organisation le bouc émissaire de leur propre impuissance ou apathie.

Enfin, l'ONU traverse une crise de légitimité qui s'exprime par la remise en cause de sa capacité à représenter la communauté des États. Cela est vrai pour le Conseil de sécurité qui, composé de 15 États, ne peut plus prétendre parler au nom des 191, ni refléter les différences de perception des menaces, terrorisme et prolifération pour les uns, sous-développement et pandémies pour les autres. C'est vrai également pour la Commission des droits de l'homme (remplacée par un Conseil des droits de l'homme), qui souffre de la présence d'États dont le seul objectif est d'éviter leur propre condamnation. 

Ce sont ces quatre niveaux de crise, auxquels il conviendrait d'ajouter les problèmes de gestion interne à l'ONU, qui ont conduit au processus de réforme et qui risquent de perdurer. Dans ce contexte, pourtant, il faut aussi reconnaître à l'ONU de nombreux atouts qui continueront d'en faire un organe dont les États ont incontestablement besoin.

L'ONU est d'abord un forum diplomatique regroupant la totalité des États de la planète et incarne à ce titre le multilatéralisme dont il est convenu qu'il est la seule réponse possible aux menaces de nature transnationale comme le terrorisme. Elle joue dans ce domaine un rôle central d'élaboration de normes, de production de droit qui forgent le cadre dans lequel les États opèrent. Cette dimension se traduit par l'aura conférée au secrétaire général, lequel joue indéniablement un rôle diplomatique majeur sur la scène internationale.

Deuxièmement, en dépit des critiques, le Conseil de sécurité reste un organe de légalisation et de légitimation du recours à la force dont la centralité et l'utilité sont reconnues très largement. La preuve en est que tous les projets de réforme (à l'exception, peut-être, de l'américain) visent à le renforcer et non à le disqualifier.

Troisièmement, l'ONU jouit d'un soutien relativement fort auprès des opinions publiques, même aux États-Unis. Pour beaucoup s'exprime un «besoin d'ONU», compris comme un besoin de coopération multilatérale, qui vient contre-balancer les critiques habituellement formulées à l'égard de l'organisation.

Quatrièmement, l'ONU reste une organisation peu coûteuse au regard des missions qui lui sont confiées. À titre d'exemple, le coût cumulé des 60 missions de paix créées depuis 1948 (36 milliards de dollars) représente moins de quatre années de budget de la Défense du Canada.

L'ONU joue enfin un rôle fondamental dans la lutte contre le sous-développement, les pandémies, les inégalités sociales et politiques, par l'entremise de ses agences opérationnelles telles le PNUD, l'ONUSIDA ou le HCR, lesquelles interviennent là où peu d'autres acteurs sont disposés à aller. Là est peut-être son meilleur atout: sa qualité de dernier recours qui fait que, pour peu que les États le souhaitent, l'ONU est toujours disponible, toujours prête à oeuvrer pour la paix, avec un certain savoir-faire et une impartialité relative dont aucun autre acteur étatique ne peut se prévaloir.

Historique


La Société des Nations (SDN ou SdN1) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui-même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris, afin de préserver la paix en Europe à la fin de la Première Guerre mondiale.

1-La philosophie diplomatique qui avait présidé à la création de la Société représentait un changement fondamental par rapport à la pensée des siècles précédents, en prônant la négociation collective à l'encontre de la diplomatie secrète honnie par le président américain. Cependant, la Société n’a jamais eu de force armée « en propre » et, de ce fait, dépendait des grandes puissances pour l’application de ses résolutions, que ce soient les sanctions économiques ou la mise à disposition de troupes en cas de besoin. Mais les pays concernés furent très peu souvent disposés à le faire. Benito Mussolini déclara : « la Société de nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent ». Dans l’entre-deux-guerres, l’Allemagne nazie ainsi que leJapon (en 1933) et l'Italie (1937) quittèrent la SdN.
2-Après de nombreux succès notables et quelques échecs particuliers dans les années 1920, la Société des Nations fut totalement incapable de prévenir les agressions successives des pays de l’Axe dans les années 1930.

3-La SdN est considérée comme un échec en ne parvenant pas à enrayer la guerre civile espagnole et la montée en puissance du nazisme à l'origine de la Seconde Guerre mondiale. Le déclenchement de la guerre démontrait que la SdN avait manqué son objectif primordial d’éviter toute nouvelle guerre mondiale. Basée à Genève, dans le Palais Wilson puis le Palais des Nations2, elle est remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies, qui en hérita un certain nombre d’agences et d’organismes.
4-La rupture qu’a constituée la Grande Guerre est directement responsable de la création de la Société des Nations.

Précurseur de l'ONU, la Société des Nations Il lui a été reproché de ne pas avoir pleinement joué ce rôle.
Les premières bases des Nations unies furent posées lors de l'élaboration de la Déclaration des Nations unies, qui fut signée le 1er janvier 1942 à Washington DC. L'expression Nations unies est due au président des États-UnisFranklin D. Roosevelt ; elle avait pour but de signifier que des États avaient décidé de se réunir pour prévenir les conflits armés de manière à ce que des guerres telles que la Première et la Seconde Guerre mondiale ne se reproduisent plus jamais, ayant à l'esprit ces guerres qui « deux fois en l'espace d'une vie humaine ont infligé à l'humanité d'indicibles souffrances »9 comme le dit la Charte des Nations unies. Mais c'est avec la Conférence de Dumbarton Oaks à Washington DC et surtout la conférence de San Francisco en 1945 qu'ont été définis exactement le but et le fonctionnement de l'ONU.
La paix entre les nations est la mission fondatrice des Nations unies. Avant l'ONU, d'autres organisations œuvraient pour la paix dans le monde : l'Union interparlementaire, créée en 1889 ; le Bureau international de la paix, créé en 1891 ; la Cour d'arbitrage international de La Haye, créée en 1899 ; l'Organisation internationale du travail, créée en 1919 ; et la Société des Nations, active entre 1919 et 1939 (de jure jusqu’en 1946).



L'Organisation des Nations unies (ONU)


Contexte historique

L'ONU a été fondée le 26 juin 1945 , à San Francisco, lors de l'entrée en vigueur de la charte des Nations unies , pour remplacer la Société des Nations (SDN), qui n'avait pas pleinement joué son rôle et n'avait pu empêcher la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pour fournir une nouvelle plate-forme de dialogue international.
Pour pallier les échecs de la Société des Nations, Roosevelt prévoit une hiérarchie des États où tous les membres signataires seraient représentés, mais avec un conseil de sécurité de quinze membres dont cinq permanents disposant d'un droit de véto. Ces cinq pays sont les États-Unis, l'URSS (qui sera remplacée par la Russie), la Chine, la France, et le Royaume-Uni, tandis que les dix autres pays du conseil de sécurité n'y sont que pour deux ans.

Objectifs

 l’organisation a pour finalité la paix internationale. Ses objectifs sont de faciliter la coopération dans le droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social, les droits de l’homme et la réalisation à terme de la paix mondiale. L’ONU est fondée en 1945 après la Seconde Guerre mondiale pour remplacer la Société des Nations, afin d’arrêter les guerres entre pays et de fournir une plate-forme de dialogue. Elle contient plusieurs organismes annexes pour mener à bien ses missions.

 La condition effective pour avoir sa place à l'ONU est d'avoir déclaré la guerre à l'Allemagne au moins trois mois avant sa capitulation.
En vertu de sa charte précisée dans l'article 1, l'ONU s'efforce d'être un lieu où se construit un avenir meilleur pour tous les êtres humains, et cela à travers quatre objectifs :
  • maintenir la  paix et la sécurité dans le monde ;
  • développer les relations amicales entre les nations ;
  • réaliser la coopération internationale sur tous les sujets où elle peut être utile et en encourageant le respect des droits de l'homme ;
  • être un centre où s'harmonisent les efforts des nations dans des objectifs communs.


Le Conseil de sécurité des Nations unies est l'organe exécutif de l'ONU. Il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales selon la Charte des Nations unies et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que le maintien de la paix, l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire.

 « La Cour internationale de Justice constitue l'organe judiciaire principal des Nations unies. Elle fonctionne conformément à un Statut établi sur la base du Statut de la Cour permanente de Justice internationale et annexé à la présente Charte dont il fait partie intégrante. »

 l'ONU compte désormais la quasi-totalité des États du monde, soit 193 sur les 197 qu'elle reconnaît – les quatre États reconnus mais non membres étant la Palestine (depuis le 29 novembre 2012) et le Vatican qui ont un statut d'observateur, ainsi que les îles Cook et Nioué. Le Vatican est toutefois le seul État pleinement souverain et reconnu par les Nations unies bien qu'il n'en soit pas membre, et il n'existe aucun obstacle à son adhésion si les autorités vaticanes souhaitent un jour rejoindre l'organisation.



États membres

Cependant, certaines entités prétendant à un statut d'État (principalement la République de Chine ayant pour territoire Taïwan, le Kosovo et la République sahraouie qui ne sont reconnus que par certains pays, et le Somaliland ou le Tibet qui ne sont officiellement reconnus par aucun État), ou formant des nations (comme l'Autorité palestinienne avant le 30 novembre 2012) ne sont pas représentées à l'ONU. Ainsi, contrairement à sa dénomination, c'est le statut d'État et non de Nation qui permet l'accès à l'Organisation.


Financement

Le financement de l'Organisation des Nations unies et de ses agences spécialisées est assuré par les contributions obligatoires des pays membres et par des contributions volontaires de toutes organisations, entreprises ou encore particuliers. Il existe notamment une tradition américaine de fondations qui supportent l'activité des Nations unies. Le site du siège des Nations unies à New York, par exemple, est un don de la fondation John D. Rockefeller Jr.Ted Turner a fait un don de 1 milliard de dollars US en 1998 à une fondation[Laquelle ?] qui défend la cause des Nations unies, et notamment le paiement des arriérés du gouvernement américain

Le budget ordinaire des Nations unies (environ 5 milliards d'euros en 2010-20113), est établi, tous les deux ans, sur les contributions obligatoires fixées par l'Assemblée générale. À la demande des États-Unis, le niveau maximum de la plus grosse contribution a été fixé à 22 % (le seuil minimal est quant à lui 0,001 % du budget global)4. En 2005, la composition était la suivante : États-Unis (22 %), le Japon (19,5 %), l'Allemagne (8,6 %), la France (6,5 %), le Royaume-Uni (6,1 %), l'Italie (4,9 %), le Canada (2,8 %), l'Espagne (2,5 %), la République populaire de Chine (2 %), la Corée du Sud (1,8 %).

Depuis plusieurs années les Nations unies connaissent des problèmes financiers. Ils sont principalement dus aux arriérés de paiement des États-membres parmi lesquels le plus grand débiteur est les États-Unis avec 61 % du total en 19995. Les contributions obligatoires ne sont pas toujours remplies à temps par les autres États membres. Seuls 31 États sur 192 l'ont fait en février 20076

L'ONU étant de plus en plus souvent engagée dans des opérations de maintien de la paix dans le monde (objectifs qui n'étaient pas formellement prévus dans sa Charte), cela a un impact important sur son budget en raison du coût élevé de ces interventions. Néanmoins il s'agit d'un budget séparé du budget ordinaire. Dans ce domaine également les États-Unis partagent 62 % de la dette avec un autre pays. Cet état de fait a été évoqué dans un bulletin de session du sénat belge en 19987 ainsi que dans la section « affaires étrangères » d'un projet de loi de finances du sénat français en 20018.

De nombreux États souhaitent une réforme en profondeur des Nations unies.

Guerre froide

Avant 1951, l'URSS pratiquait la politique de la chaise vide pour contester la reconnaissance de la Chine nationaliste (repliée à Taïwan), au lieu de la Chine communiste (gouvernement de Pékin). À la suite de la guerre de Corée, où les États-Unis ont pu faire reconnaître la Corée du Nord comme État agresseur et décider l'envoi de troupes sous l'égide des Nations unies, l'URSS s'est rendue compte qu'il était dans son intérêt de siéger et son représentant n'a plus jamais quitté son poste. L'ONU est restée pendant très longtemps paralysée durant la Guerre froide. Les deux superpuissances, les États-Unis et l'URSS étant des membres permanents du Conseil de sécurité, paralysèrent l'Organisation des Nations unies en abusant de leur droit de veto (il fut utilisé 242 fois en 45 ans).

Pour tenter de contrer cette paralysie, la résolution Acheson fut adoptée à l'initiative des États-Unis ; elle permettait à l'Assemblée d'émettre des recommandations aux États membres de l'ONU. Cependant, celle-ci ne fut que très peu utilisée en pratique


Avenir et critiques


1-En novembre 2001, le mensuel Le Monde diplomatique publie un article de l'écrivain et journaliste néo-zélandais Nicky Hager, expliquant notamment la façon dont les États-Unis ont profité de la localisation de la Conférence de San Francisco(acte fondateur de l'organisation en avril 1945) sur leur territoire pour espionner massivement les diplomates présents dans leurs communications avec leur capitale respective. « Recueillis par les compagnies télégraphiques, leurs télégrammes, cryptés, furent décodés par des officiers opérant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, puis transmis aux négociateurs américains. Ce fut un succès total... »

2-L'avenir de l'ONU passe de plus en plus par une réforme en profondeur de son fonctionnement. Jusqu'à maintenant, elle fut repoussée, mais le problème du budget, en particulier de sa dette, et celui du fonctionnement du Conseil de sécurité avec l'arrivée de nouveaux membres permanents et l'extension de son domaine de compétence, deviennent de plus en plus pressants. Durant son mandat, l'ancien secrétaire général, Kofi Annan, a commandé de nombreuses études sur les voies à suivre pour réformer l'organisation. Mais, par manque de consensus au sein des membres permanents du Conseil de sécurité, elles sont pour l'instant restées lettre morte. En particulier, John R. Bolton, représentant permanent des États-Unis en août 2005, soutient une position ne faisant pas l'unanimité et gèle ainsi les possibilités de réforme.

3-Le 7 mars 2006, le secrétaire général des Nations uniesKofi Annan, a proposé, dans un rapport à l'Assemblée générale, aux États membres une vaste réforme de l'administration de l'ONU, attendue par les dirigeants mondiaux après que l'Organisation eut été secouée par une série de scandales. M. Annan a présenté une série de mesures allant de la délocalisation de certains services au renforcement du système de passation des marchés. Celui-ci a été ces dernières années mis à mal par le scandale du programme « pétrole contre nourriture » de l'ONU en Irak et lorsqu'une enquête interne a découvert des pratiques contestables dans le secteur du maintien de la paix, ayant occasionné des dizaines de millions de dollars de pertes pour l'Organisation.

4-Intitulé « Investir dans l'Organisation des Nations unies pour lui donner les moyens de sa vocation mondiale », ce rapport de 48 pages reconnaît l'inadaptation des structures administratives actuelles aux défis que l'ONU est censée relever chaque jour, 61 ans après sa création. Il souligne l'augmentation vertigineuse, depuis la fin de la Guerre froide, des activités de terrain de l'ONU, notamment des opérations de maintien de la paix, qui représentent plus de 50 % des dépenses totales de l'ONU (en 2004-2005), soit presque de 10 milliards de dollars américains (près de trois fois le budget ordinaire)14, sans tenir compte des agences onusiennes (UnicefPAMPNUD…), qui ont leur propre budget. M. Annan propose de « refondre complètement l'ensemble du secrétariat, ses règles, sa structure, ses rouages, pour qu'il soit mieux adapté aux réalités d'aujourd'hui » et de « remettre entièrement à neuf » l'ensemble de l'organisation.

5-L'organisation s'est largement discréditée lors de drames récents: échec de la prévention et de la protection en 1994 au Rwanda lors du terrible génocide des Tutsis qui s'est soldé par 800 000 morts. Incapacité également de prévenir et de stopper les conflits en ex-Yougoslavie de 1991 à 1995, et particulièrement d'assurer la protection des enclaves musulmanes de Bosnie-Herzégovine. Le massacre de Srebrenica (juillet 1995), pour lequel la qualification de génocide est en débat, s'est déroulé dans l'incapacité des 400 Casques bleus néerlandais d'intervenir.

6-En 2010, lorsqu'un séisme provoqua un désastre humanitaire à Haïti, l'ONU s'est montrée incapable de coordonner l'aide rapidement, c'est finalement l'armée américaine qui jouera un rôle clé. L'organisation internationale avait été dépassée à peine un mois auparavant lors de la conférence de Copenhague sur le climat, les États-Unis et la Chine avaient alors conclu des accords seuls



Révolutions arabes, guerres civiles, guerres d’indépendances
… Le monde actuel n’en finit pas de ces conflits incessants.
 Alors que l’on ne cesse de brandir l’étendard de la 
globalisation, que l’on ne parle que d’un monde de plus en plus 
unifié économiquement, le monde n’a jamais été aussi complexe
 d’un point de vue géopolitique. De nombreuses zones sont 
constamment sous tension et risquent d’exploser d’un moment
 à l’autre, les acteurs des conflits ne sont plus uniquement des 
Etats mais peuvent prendre la forme de  réseaux, de bandes 

organisées ce qui rend la tâche d’autant plus complexe.
Pourtant, après la Seconde Guerre Mondiale, le temps des 
conflits semblait bien loin. Les horreurs de la guerre semblaient
 avoir fait prendre conscience à l’ensemble des pays du monde
 que le moment était venu d’œuvrer pour la paix. Les pays 
s’engageaient alors même à atteindre leurs objectifs en créant 
l’Organisation des Nations Unies (ONU). Créée le 26 juin 1945,
 celle-ci devait fournir une nouvelle plateforme de dialogue
 international et proposait des objectifs clairs :

- favoriser le développement des pays émergents

- maintenir la paix et la sécurité dans le monde

- développer les relations amicales entre les nations

- réaliser la coopération internationale en encourageant le 
respect des Droits de l’Homme

- être un centre où s’harmonisent les efforts des nations en 
objectifs communs
Aujourd’hui, au vu de l’actualité internationale, l’ONU semble 
bien loin d’atteindre ses objectifs de paix, de respect des Droits
 de l’Homme, etc. De fait, les contestations fusent de toutes 
parts. Elle est souvent jugée absente, voire parfois inefficace et 
sa légitimité est de plus en plus remise en question. Ainsi, elle 
peine de plus en plus à faire respecter ses décisions. Plus 
simplement : l’ONU est en crise. Or, cette complexification du 
monde, ces conflits montrent que la coopération entre Etats est 
plus que nécessaire aujourd’hui.
Pourquoi l’ONU est-elle en crise ? Comment peut-elle garder 
sa légitimité et continuer à remplir sa mission pour répondre 
aux défis du XXIe siècle ?
I. Des problèmes inhérents au fonctionnement et à 
l’organisation de l’ONU
A. Fonctionnement de l’ONU
onu

L’organisation est divisée en plusieurs organes. L’ONU 
comprend d’abord une Assemblée Générale où tous les États 
membres sont représentés, chacun ayant des responsabilités 
différentes. Ensuite, on distingue le Conseil de Sécurité qui 
décide de certaines résolutions en faveur de la paix et la 
sécurité. Enfin, l’ONU se compose également d’entités comme 
le Conseil Economique et Social qui aide à la promotion de la 
coopération économique et sociale et au développement, le 
Secrétariat qui assure la gestion au jour le jour de l’ONU et la
 Cour internationale de justice qui est le principal organe
 judiciaire.
L’un des organes ayant le plus de pouvoir est le Conseil de
 Sécurité qui est l’organe exécutif de l’ONU. Il a la 
responsabilité principale du maintien de la paix et de la
 sécurité internationale selon la Charte des Nations Unies et
 dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que le maintien
 de la paix, l’établissement de sanctions internationales et
 l’intervention militaire.

Ces trois pouvoirs confèrent une réelle capacité à l’ONU qui 
peut être à l’origine de véritables actions sur le terrain.
 D’abord, une mission de maintien de la paix est une action
 militaire ou de police entreprise en réponse à une crise
 régionale. Lorsque cette mission est entreprise directement 
par l’ONU, celle-ci demande à ses pays membres une 
participation en troupes (les casques bleus et/ou observateurs). 
L’ONU dispose donc de forces armées qui en général n’ont pas
 de vocation offensive et ne doivent pas ouvrir le feu autrement
 qu’en cas de légitime défense. Ces missions ne suffisent 
généralement pas à instaurer une paix solide et durable, mais il 
s’agit d’un levier que peut utiliser le Conseil de Sécurité. De 
même, les sanctions internationales peuvent être de réelles 
armes pour l’ONU afin de faire respecter ses décisions. Il s’agit
 de décisions prises par des États à l’encontre d’autres États
 pour des raisons essentiellement politiques, de façon 
unilatérale ou multilatérale. Elles sont d’ordre diplomatique
 (fermeture d’ambassades par exemple), économique (limitation
 des échanges de toutes sortes) ou militaire (interventions).
De manière générale, les membres du Conseil de Sécurité
 prennent les décisions les plus importantes à l’ONU : les 
résolutions. Une résolution du Conseil de Sécurité des Nations
 Unies est un texte ayant une valeur juridique contraignante, 
contrairement à une résolution de l’Assemblée Générale.
Enfin, le privilège des membres permanents du Conseil de
 Sécurité de l’ONU est qu’ils possèdent un droit de veto. Ainsi,
 si l’un de ces pays met son veto à une proposition, elle est 
obligatoirement rejetée. Cela peut être très contraignant dans 
le sens où il est difficile de mettre d’accord des puissances telles 
que la Chine, la Russie et les Etats Unis qui peuvent avoir des 

intérêts totalement différents. 
Il est alors compliqué de  proposer de réelles résolutions 
abouties si l’on prend en compte ce problème.
Cela constitue donc un premier obstacle à une ONU efficiente 
dans les relations mondiales.
B. Un exécutif qui ne possède plus la légitimité à laquelle il 
prétend 
Comme nous l’avons vu précédemment, le Conseil de Sécurité 
est l’organe le plus « puissant » de l’ONU.  Cependant, pour 
pouvoir faire respecter ses résolutions, un tel organe doit 
pouvoir s’asseoir sur une véritable légitimité afin d’être 
crédible. S’il est vrai que l’identité des membres permanents du

 Conseil de Sécurité présentait une certaine évidence en 
1945, aujourd’hui, tout cela mérite réflexion.

Le Conseil de Sécurité fut, dès l’origine, composé de cinq 
membres permanents, les États-Unis d’Amérique, l’Union 
soviétique, le Royaume-Uni, la France et la République de 
Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de
 la Seconde Guerre Mondiale, et parce que représentant à ce 
moment-là la majorité de la population mondiale (en comptant
 les empires coloniaux), chacun à peu près à égalité. Lors de 
l’adoption de la Charte, six membres non permanents étaient 
également prévus, nombre porté à dix par un amendement
 adopté le 17 décembre 1963. La résolution de cet amendement 
fixa aussi, dans son article 3, le nombre de représentants par
 zone géographique (non pourvus du droit de veto). Les 
membres non permanents ont un mandat de deux ans ; chaque 
année ils sont renouvelés par moitié par un vote à la majorité 
des deux tiers de l’Assemblée Générale ; les membres sortants
 ne sont pas immédiatement rééligibles.
Aujourd’hui, la bascule démographique et les changements 
géopolitiques font que certaines régions sont sous-représentées. 
La vague de décolonisation, de la fin des années 1940 au milieu 
des années 1960, la progression démographique de l’Asie, de 
l’Afrique et de l’Amérique latine, la stagnation parallèle de 
l’Union soviétique et son éclatement, la stagnation de la France
 et du Royaume-Uni, font qu’aujourd’hui, même avec les 1,3 
milliard de Chinois, ces membres permanents ne représentent 
en 2006 que 30% de la population mondiale, dont 20% pour la 
seule Chine, contre plus de 50% en 1945, dont moins de 15%
 pour la Chine.

Cette situation explique pourquoi une large partie des États 
membres, depuis les années 1970 surtout, contestent, sinon 
l’existence même des membres permanents, du moins le choix 
de ceux actuels ou le nombre de membres permanents, voire de
 non permanents. C’est ainsi que des pays comme l’Afrique du 
Sud, l’Allemagne, le Brésil, l’Égypte, l’Inde, l’Indonésie, le 
Japon, le Nigeria ou l’Italie souhaitent devenir membres 
permanents.
Ainsi, il semble difficile au Conseil de Sécurité et par 
conséquent, à l’ONU de présenter des résolutions et de les faire 
respecter par tous les Etats alors même que la source d’où 
émanent ces résolutions est contestée. Cela représente un défi 
de plus à relever pour l’ONU aujourd’hui.
C. Problème du financement de l’ONU
Si l’ONU ne peut disposer pleinement de son 
pouvoir aujourd’hui, c’est également en partie parce que 
l’organisation manque cruellement de moyens pour pouvoir 
mettre en œuvre ses politiques. Le financement de 
l’Organisation des Nations Unies et de ses agences spécialisées
 est assuré par les contributions obligatoires des pays membres 
et par des contributions volontaires de toutes organisations, 
entreprises ou encore particuliers. Le budget ordinaire des 
Nations Unies (environ 3 milliards d’Euros en 2008-2009), 
établi tous les deux ans, est basé sur les contributions 
obligatoires fixées par l’Assemblée Générale. A la demande des 
États-Unis, le niveau maximum de la plus grosse contribution a 
été fixé à 22 % (le seuil minimal est quant à lui de 0,001 % du
 budget global).

En 2005, la composition était la suivante : États-Unis (22 %), le
 Japon (19,5 %), l’Allemagne (8,6 %), la France (6,5 %), le 
Royaume-Uni (6,1 %), l’Italie (4,9 %), le Canada (2,8 %), 
l’Espagne (2,5 %), la République populaire de Chine (2 %), la
 Corée du Sud (1,8 %).

Cependant, beaucoup de pays n’honorent pas réellement les 
contributions qu’ils devraient et les retards de paiement posent 
beaucoup de problèmes à l’ONU. Les contributions obligatoires
 ne sont pas toujours fournies à temps par les autres États 
membres. Seuls 31 États sur 192 l’ont fait en février 2007. De
 plus, L’ONU étant de plus en plus souvent engagée dans des 
opérations de maintien de la paix dans le monde (objectifs qui 
n’étaient pas formellement prévus dans sa Charte), cela a un 
impact important sur son budget en raison du coût élevé de ces 
interventions. Néanmoins il s’agit d’un budget séparé du 
budget ordinaire. Dans ce domaine également les États-Unis 
partagent 62 % de la dette avec un autre pays.
Il est évident que ces retards de paiement provoquent une 
désorganisation de l’ONU et l’empêchent de mener à bien 
sa mission. Le problème est d’autant plus complexe puisque 
nous pouvons considérer que ces retards de paiement sont à la 
fois une cause et une conséquence des dysfonctionnements de 
l’ONU. En effet, certains pays remettent en cause l’organisation
 actuelle de l’ONU et veulent une réforme profonde du système.
 Retarder les paiements peut être un moyen pour ces pays 

d’exprimer leur mécontentement. Cependant, ces défauts de 
paiement n’arrangent en rien les problèmes actuels de l’ONU 
et contribuent à augmenter les dysfonctionnements.

Après avoir vu les causes « structurelles » aux défaillances de
 l’ONU, il est utile de s’intéresser aux changements de l’ordre
 mondial et aux nouveaux acteurs qui en découlent afin 
d’expliquer la remise en cause actuelle de l’ONU.
II. Une organisation dépassée, qui n’a pas su s’adapter à 
l’évolution rapide du monde depuis 1945 
A. Un monde qui n’est plus aussi simple qu’un agrégat d’Etats
L’ONU a été créée en 1945, à la suite de la Seconde Guerre

 Mondiale, dans un monde toujours soumis à l’ordre 
Westphalien. Cet état du monde fait référence aux traités de
Westphalie signés en 1648 et qui inaugurent un monde où les 
Etats sont considérés comme souverains et indépendants. Or de 
nos jours, nous constatons un écart grandissant entre cette 
conception du monde et la réalité, ce qui remet en cause la 
capacité de l’ONU à répondre aux défis du présent. Nous 
pouvons nous interroger sur les causes de ce changement et sur 
les difficultés que connait l’ONU.
Pendant les premières décennies après la création de l’ONU, le
 monde a connu une période d’opposition entre les blocs 
américain et soviétique : la Guerre froide, pendant laquelle 
l’ONU a joué un rôle très fort dans la prévention des conflits et,
 le cas échéant, dans leur résolution d’une manière pacifique. 

Les ennemis étaient bien déterminés et les Etats gardaient la
primauté dans les relations internationales. Or depuis la chut
de l’URSS en décembre 1991, les relations mondiales se sont 
complexifiées et l’ONU a dû s’adapter à un monde aux
 rapports de force différents. Tout d’abord, les Etats-Unis sont 
ressortis comme la superpuissance mondiale, non contestées 
pendant une décennie. Cette hégémonie s’est ressentie dans le 
fonctionnement de l’organisation car comment contester les 
actions d’une telle puissance et appeler au multilatéralisme 
quand les rapports de force sont aussi déséquilibrés ? Nous 
pouvons constater cela avec le choix d’intervention en Irak des
 Etats-Unis en mars 2003 sans l’aval de l’ONU et malgré les 
critiques de plusieurs pays membres du Conseil de Sécurité.
Une deuxième difficulté que rencontre l’ONU depuis deux 
décennies est la mondialisation. Dans ce nouvel ordre du 
monde, les frontières, qui étaient à la base de l’ordre 
Westphalien, perdent de leur pertinence : les flux sont 
mondiaux, les populations plus mobiles et dans ces conditions
 l’Etat perd une partie de sa souveraineté. Certains flux comme 
ceux financiers paraissent même hors de contrôle des Etats qui 
peinent à les maîtriser comme l’illustrent les tentatives de 
régulations de la finance mondiale ou le débat sur la taxe Tobin 
depuis le début de la crise. Les problématiques changent 
d’échelle et deviennent internationales. Ainsi, de nouveaux 
acteurs qui se jouent des frontières apparaissent, ce qui pose de 
nouveaux défis à la coopération internationale. Il y a par 
exemple la mafia, le crime organisé et le terrorisme. Ce 
dernier, apparu dans sa version actuelle après la fin de la 
Guerre froide remet en cause les règles traditionnelles du 
conflit. Nous ne sommes plus dans un système où l’ennemi est 
bien identifiable mais plutôt dans un conflit « sans nom et sans 
visage » où la diplomatie telle que la pratique l’ONU semble 
inefficace. La négociation est impossible faute d’interlocuteur 
et les Etats sont démunis du fait de l’asymétrie de l’information
 : combien de personnes en guerre, quelles sont les quartiers 
généraux adverses, quand sera la prochaine attaque et à quel 
endroit… De nombreux réseaux émergent qui remettent en 
cause le fonctionnement de l’ONU. Face aux réseaux de crime 
organisé internationaux, au blanchiment d’argent, aux paradis 
fiscaux, beaucoup doutent de la capacité de l’ONU à combattre
 ces problèmes. Dispose-t-elle des outils adéquats ou est-elle
 complètement démunie ?
B. Un pouvoir grandissant des ONG
Dans un même ordre d’idée, que peut faire l’ONU face à la 
multiplication des ONG qui sortent des schémas habituels de la 
diplomatie ? Quelles organisations peuvent être considérées 
comme des interlocuteurs valables ? Mais plus 
fondamentalement, quels sont les critères pour parler d’une 
ONG ? Les ONG ne relèvent ni des Etats, ni des organisations 
internationales, n’ont pas le statut de sujet de droit 
international mais ont une influence grandissante sur les 
décisions et l’opinion publique. Face à cela, l’ONU n’est pas 
restée sans rien faire et s’est dotée d’un ensemble de dispositifs 
législatifs pour statuer sur ces organisations. Ainsi, selon 
l’article 71 du chapitre 10 de la Charte des Nations Unis, les 
ONG peuvent avoir un rôle consultatif. De même chaque année,
 l’ONU dresse une liste des ONG qu’elle considère comme des 
interlocuteurs valables. Ce processus est contrôlé par le 
Comité économique et Social (ECOSOC) qui valide le statut des
 ONG.
C. L’ONU contournée par les grandes puissances occidentales ?
Au niveau international, enfin, l’ONU est de plus en plus remise
 en cause par les structures régionales telles que l’Union 
Européenne ou des organisations économiques telles que le 
G20 qui semblent plus légitimes et qui font dire à certains que 

l’ONU devrait leur laisser la place. Le G20 a été créé 
en septembre 1999 pour favoriser la stabilité financière 
mondiale et pour encourager le dialogue entre les plus grandes
 économies mondiales. Il est de plus en plus mis en avant comme
 structure de résolution des conflits mais nous pouvons nous 
interroger sur son rôle et sur sa capacité à répondre aux 
enjeux futurs. N’y aurait-il pas une tendance à une vision 
économique des relations internationales ? Est-on entré dans le
 règne de la finance ? Le G20 peut-il aider à la résolution des
 différends au point de s’attribuer certaines prérogatives de
 l’ONU ?
Confrontée à tous ces facteurs de remise en cause, nous 
pouvons nous demander si l’ONU garde sa légitimité dans le 
système diplomatique international ou est-ce qu’il faudrait la
 refondre, voire la réformer complètement ?
III. Vers une réforme profonde de l’ONU ?
L’ONU reste, tout d’abord, la seule organisation à compter 192 
pays donc à être un espace privilégié pour le dialogue et les 
débats entre les nations. Face à tous ces nouveaux enjeux, la 
communauté internationale a plus que jamais besoin d’un lieu 
où les diplomates peuvent s’exprimer car rien n’est pire que de
 laisser les différends gagner en intensité par l’absence de 
dialogue. De plus l’ONU possède une légitimité historique car 
elle existe depuis 66 ans et qu’elle est intervenue à de 
nombreuses reprises pour empêcher des conflits ou venir en 
aide à des populations dans le besoin. Elle bénéficie ainsi d’un 
fort soutien de l’opinion publique mondiale et il est reconnu que
 le Conseil de Sécurité, malgré les défauts que nous avons 
soulevé en première partie, a un rôle fort dans la diminution et 
la légitimation du recours à la force. L’ONU comprend de 

nombreuses institutions qui agissent dans des secteurs où 
l’action des Etats peut sembler insuffisante comme l’aide aux 
réfugiés, la préservation de la culture ou la protection de 
l’enfance. Rejeter l’ONU reviendrait à les rejeter aussi donc à 
nier leurs actions. Enfin, les missions de maintien de la paix de
 l’ONU sont relativement peu coûteuses au regard des résultats
 obtenus.
Une autre grande force de l’ONU est sa capacité à fournir des 
cadres juridiques pour régler les problématiques 
internationales. Elle permet de créer des normes, de fixer des 
objectifs pour favoriser un développement réciproque et une 
plus grande coopération sur la scène mondiale. Par exemple, 
pour reprendre l’exemple du terrorisme qui constitue un enjeu
 de taille pour les gouvernements, l’ONU fournit des outils pour
 aider à le combattre au niveau international et pour 
poursuivre en justice les terroristes. Ainsi, il existe 27 
instruments internationaux de lutte contre le terrorisme 
comme par exemple la résolution 60/43 de décembre
2005 intitulée « Mesures visant à éliminer le terrorisme 
international ».

Maintenant, si l’on considère l’importance du 
G20 aujourd’hui par rapport à l’ONU, il semble que la 
dimension économique l’emporte sur la dimension politique.
 C’est pourquoi la pertinence de l’identité des membres 
permanents du Conseil de Sécurité est remise en question non
 seulement pour des changements démographiques mais surtout
 à cause de l’évolution de l’ordre économique mondial. Les
 BRIC prenant du poids sur la scène économique souhaitent
 désormais avoir leur mot à dire au niveau politique.

Pour garder sa légitimité et son pouvoir décisionnel face aux 
alliances régionales ou économiques, l’ONU a alors besoin de 
réformer en profondeur son fonctionnement. Sinon, on risque 
de voir se multiplier des contrats bilatéraux ou multilatéraux, 
comme entre les Etats-Unis et la Chine lors de la conférence de 
Copenhague sur le climat, qui montrent l’incompétence de 
l’ONU à gérer les problèmes internationaux. De même en 2010, 
du fait de l’absence d’un arbitre international, lorsqu’un 
séisme provoqua un désastre humanitaire en Haïti, l’ONU s’est 
montrée incapable de coordonner l’aide rapidement et c’est
 finalement l’armée américaine qui a pris les rênes en main.
La réforme de l’ONU passe par la résolution du problème du
 budget, en particulier de sa dette, et celui du Conseil de 
Sécurité avec l’arrivée de nouveaux membres permanents et 
l’extension de son domaine de compétence. Sachant que le droit
 de veto des cinq membres permanents est source de 
retardement des négociations voir de blocage des résolutions,
 élargir leur nombre afin de reconsidérer le nouvel ordre
 économique mondial ne semble pas être la meilleure idée. En 
effet, l’entente risque d’être plus difficile et plus rare et cela 
diminuerait le rôle de l’ONU. Pourquoi pas alors supprimer ce 
privilège, mais toute autre manière de voter, si elle implique
 l’avis de tous les pays de l’ONU, risque de retarder la prise de
 décision. Or, en cas d’éclatement de conflits ou d’invasions, il 
faut agir vite. Peut-être faudrait-il simplement revenir sur le 
principe de vote à l’unanimité si l’on élargit le nombre de 
membres permanents au Conseil de Sécurité. Un vote avec une
 forte majorité pourrait être vu comme légitime dans ce cas, 
tant que les membres ne sont pas uniquement de grandes 
puissances occidentales.
Il faut repenser l’ONU et son rôle, il s’agit non plus de la voir
 comme une plateforme favorisant le dialogue et la paix à 
l’échelle internationale mais davantage comme un arbitre 
mondial qui juge en fonction des Droits de l’Homme. Les 
intérêts des pays sont alors dépassés dans l’optique d’un bien 
commun. Ce serait une instance mondiale avec une présidence
 tournante, aux fonctions et à l’organisation similaires à celles
 d’une organisation régionale bien intégrée. Cependant, de 
nombreux pays ne sont pas prêts à instaurer un tel ordre 
politique mondial car ils ne veulent pas perdre leur 
souveraineté nationale et il existe trop de différences entre les 
pays. Cet idéal d’organisation et cette idée de juger en fonction 
des Droits de l’Homme n’est pas sans difficultés. Il faudrait 
d’abord en effet revenir sur le débat de l’existence ou non de 
Droits de l’Homme universels…

M. Annan propose de « refondre complètement l’ensemble du 
Secrétariat, ses règles, sa structure, ses rouages, pour qu’il soit 
mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui » et de « remettre 
entièrement à neuf » l’ensemble de l’organisation. Cela 
démontre que 66 ans après sa création, l’ONU nécessite un 
profond changement afin d’être plus efficace et crédible dans 
un environnement globalisé où les frontières s’estompent. Reste
 à savoir si les pays souhaitent aller jusqu’à avoir un « 
gendarme du monde » et s’assurer de trouver les moyens 
financiers nécessaires à son bon fonctionnement. Il s’agit 
également de rendre démocratique cette institution réformée en
 incluant tous les pays et en organisant des élections pour le
 choix des représentants qui se doivent d’être neutres, c’est-à-
dire ne pas défendre les intérêts de leurs pays respectifs.

Une solution plus réaliste et pragmatique serait de renforcer 

les relations de l’ONU et du G20. Augmenter leur coopération  

tout en déterminant de manière plus précise les actions de

 chacuet instaurant des principes communs, les 8 Objectifs du 


Millénaire pour le développement par exemple. Il ne faut 

cependant pas oublier les réformes structurelles de l’ONU 

comme la redéfinition de ses missions actuelles, une meilleure

 gestion du budget et un moyen de régler le problème de 

légitimité de la composition du Conseil de Sécurité. Les pays 

attendent que l’ONU devienne totalement neutre et non un 

moyen d’instrumentalisation de la part de certaines grandes 

puissances qui utiliseraient le droit de veto dans leurs seuls 



intérêts. L’ONU doit revenir à son but initial qui est d’assurer 

la paix mondiale et le respect des Droits de l’Homme avec un 

organe judiciaire respecté de tous.

Pour la seconde fois en cinquante ans, les Nations unies ont, le 23 décembre 2011, adopté un budget en baisse pour 2012-2013. Si la crise financière justifie officiellement cette réduction, les Etats membres, tout en affichant souvent un attachement indéfectible à l’ONU, n’hésitent pas à la contourner. L’Organisation semble chercher sa voie dans une géopolitique en plein bouleversement.

Des dizaines de traités, des milliers de résolutions et de rapports techniques sont négociés chaque année dans les locaux du VIC. Loin des regards, diplomates et juristes y entretiennent parfois des conflits de basse intensité sur d’obscurs amendements ou formulations — faut-il parler de « blanchiment du produit du crime » ou de « blanchiment d’argent » ? Mais les enjeux se révèlent parfois plus importants, comme lorsqu’il s’agit de définir ce qu’est un acte terroriste. Le 8 septembre 2006, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme qui se réfère aux traités en vigueur dans ce domaine depuis 1937. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), situé à Vienne, est chargé de favoriser sa mise en œuvre par des mesures d’assistance technique : conseils juridiques, (...)

L’ONU réfléchit aux réformes nécessaires après la crise

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L’assemblée générale de l’ONU vient d’organiser du 24 au 26 juin une très importante conférence à New York sur le thème : « La crise financière et économique dans le monde et ses impacts sur le développement. » ATD Quart Monde s’est efforcé d’y faire entendre la voix des plus pauvres.

Le constat est très grave pour les plus pauvres qui sont les plus touchés dans le monde entier


  Le respect des droits de l’homme doivent être un des piliers du développement économique. C’est la seule façon de briser le cercle de la grande pauvreté et de permettre à tous l’accès à des moyens de vivre dans la dignité. 
  Pour parvenir à la mobilisation de tous les corps sociaux, il est indispensable d’associer comme de vrais partenaires les personnes et les populations qui ont l’expérience de l’extrême pauvreté,



L'austérité a pris le pouvoir à l'ONU. L'assemblée générale des Nations unies a approuvé ce samedi une diminution de 5% du budget de l'institution supranationale pour les années 2012-2013 par rapport à la période 2010-2011. C'est seulement la deuxième fois en cinquante ans que l'institution réduit ses dépenses d'un exercice bisannuel sur l'autre.


L’ONU annonce une crise alimentaire mondiale 

Une crise dans la crise, la fa­mine pour cer­tains, la dé­route pour d’autres, la spé­cu­la­tion pour quelques-uns : c’est bien le début de la vie in­vi­vable qui sera celle d’une hu­ma­nité trop nom­breuse sur une pla­nète ex­sangue et sou­mise au chaos cli­ma­tique. 2050 : il y aura plus à souf­frir qu’à choisir.


Cette hausse des den­rées ali­men­taires de pre­mière né­ces­sité en­gen­drera très pro­ba­ble­ment des troubles et des conflits armés dans plu­sieurs contrées du monde, celles les plus sen­sibles en ma­tière de sou­ve­rai­neté ali­men­taire, avertit en­core l’ONU.

FAUT-IL SUPPRIMER L’ONU ? LE DROIT INTERNATIONAL EN CRISE ! 

Comment l’ONU est-elle passée d’une orientation tiers-mondiste en matière économique et basée sur les équilibres entre les deux blocs, à un directoire effectif en matière de paix dans le monde ? On aurait aimé que l’ouvrage traite de cette question. Mais, et l’auteur n’y est pour rien, l’hyperpuissance étasunienne empêche cette évolution, largement souhaitée par la France par contre.


 échecs lancinants de la société collective avant et après guerre. De l’échec de la SDN à la paralysie pendant la Guerre Froide, le lecteur pourra y trouver un utile rappel de fais largement connus. 
C’est sur la seconde grande partie, consacrée aux illusions perdues de l’après guerre froide qui est plus éclairant. La guerre de 1990, menée contre l’Irak après l’occupation du Koweït est le premier conflit de l’après guerre froide. C’est sans doute l’exemple encore le plus achevé d’une véritable action multinationale dans laquelle l’ONU aurait pu jouer le rôle pour lequel elle avait été fondée. Hélas, ce sont les Etats-Unis qui ont sauté sur l’occasion pour imposer leur solution clé en main, dictée par leurs intérêts bien compris de neutraliser un État irakien qui était sur la voie de devenir une grande puissance régionale.avant coureurs étaient connus et qu’un général canadien avait alerté sur l’imminence du génocide. 

Mais l’ONU, et c’est bien sa limite principale reste tributaire des grandes puissances présentes localement



Les scandales onusiens sont également largement évoqués par l’auteur, qui aborde sans fard les pratiques de Casques Bleus au Congo, ou les détournements de fonds gigantesques lors des opérations pétrole contre nourriture en Irak
A propos de la guerre menée par les Etats-Unis en Irak, l’Onu est clairement mise hors jeu et les Etats-Unis entendent conduire la gestion de la reconstruction.

L’ONU et son avenir 
Dans la dernière partie de l’ouvrage, Sébastien Daziano évoque les tentatives de réforme des Nations Unies. Certaines ont été menées à bien, comme la commission des droits de l’homme, mais beaucoup d’autres restent encore à l’état de projets, même si l’on en discute encore largement. 
On apprendra dans cet ouvrage les différentes options proposées, à partir du conseil de sécurité, avec les demandes d’élargissement de l’Allemagne et du Japon en tant que membres permanents. Le projet de M. Razali ( Malaisie) date de 1997. Il proposait 5 nouveaux sièges : 2 pays industrialisés ; 3 pays en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine mais cette proposition a finalement été repoussée après l’échec des médiations.
Au bout du compte, le bilan que tire l’auteur de l’étude de cette institution est largement négatif. La stabilité internationale est confrontée à de nouvelles menaces, notamment le nucléaire et sa prolifération, mais également la persistance de vieux conflits toujours non résolus. De plus, dès qu’un membre permanent du Conseil de sécurité est impliqué, l’ONU est rapidement paralysée et l’unilatéralisme américain n’arrange rien. C’est donc à ce propos, que ces derniers, ne donnent pas un grand avenir dans leur dispositif à l’institution. Ils préfèrent étendre l’aire d’intervention de et la compétence de l’OTAN dans laquelle ils décident en dernier ressort de ce qu’il y a lieu de faire. 
En fait cela aboutit à la fin du monopole onusien de maintien de la paix. Il existe désormais, une organisation régionale, l’OTAN, une autre en Afrique, une organisation globale, l’OMC engagée dans une pacification par le commerce, un regroupement européen, encore balbutiant mais qui est déjà intervenu, en Macédoine, la politique européenne de sécurité et de défense. Même la cour pénale internationale née en 2002, n’a pas de véritable possibilité d’agir contre des pays come les Etats-Unis, la Russie ou la Chine. Faut-il alors reconstruire l’ONU ? Cela n’est pas évident, ce qui est sûr peut-être c’est que les voies d’une gouvernance mondiale sont semées d’embûches et que dans ce domaine, le nouveau secrétaire général des nations unies, M. BAN Ki-moon, aura fort à faire avec des moyens limités pour maintenir la crédibilité d’une organisation qui repose malgré tout sur un projet d’équilibre international qui n’a jamais vu le jour.
Copyright Clionautes.

Il en résulte selon l’auteur un certain affaiblissement de l’ONU par les organisations régionales et une " ghettoïsation de certaines parties du monde, où les occidentaux ne souhaitent pas aller et qui ne bénéficieraient, dans le meilleurs des cas, que de l’intervention de cette ONU affaiblie ".  Ce qui revient à se demander si la régionalisation du maintien de la paix représente une menace ou une opportunité pour l’ONU. La plupart des organisations régionales ont noué des contacts étroits avec l’ONU (formalisés par des déclarations conjointes) mais " dans un environnement où les ressources alloués par les Etats sont rares, les institutions développent de fait des logiques de compétition : il est question pour elles de positionnement, de conquête, de marché de visibilité (…) pour chacune, le défi est simultanément de prouver sa pertinence en tant qu’acteur de la sécurité et d’affirmer cette pertinence relativement aux autres institutions ".





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