Huit ans déjà !
Tu es parti sans quitter mon cœur où tu continues à loger. Entre nous, la mort a bel et bien été vaincue par l’amour.
Oui, mon papa chéri, ta foi a eu raison de la finitude qui est le lot des humains ici-bas. Te sachant toujours vivant par ton legs scientifique, ta notoriété, ton prolongement vertueux en chacun de nous, il n’est qu’évidence que je prenne la liberté de t’écrire ces quelques mots aujourd’hui.
Durant ton existence, tu n’as cessé, en effet, de lancer des défis au destin en les lançant à toi-même. N’as-tu pas combattu le colonialisme à une échelle qui dépasse la nation pour camper l’Algérie meurtrie ? Bien que Marocain aux vieilles origines, n’as-tu pas rejoint l’Union des Oulémas d’Algérie dans ce pays écrasé par le poids du colonialisme où tu t’en étais allé enseigner et diriger des centres de savoirs ?
Ta vie a d’ailleurs été un défi continuel aux contingences qu’a connues notre pays depuis son indépendance. Dès les années trente, ne fus-tu pas le plus jeune résistant et détenu politique de l’histoire du Royaume ?
Tu te consacreras donc à scruter, écrire et scrupuleusement examiner cette même Histoire sous ses aspects immédiats et lointains. Tu iras parcourir le monde à la recherche des portions égarées de cette histoire afin qu’aucun aspect de la grandeur de notre pays ne reste enfoui dans les archives des nations qui eurent maille à partir avec l’ex-Empire Chérifien.
Oui, mon papa chéri, tu as voué ton existence à la grandeur et au rayonnement de la nation marocaine. C’est bien dans ce sillage que tu as loyalement et fidèlement servi trois Rois, trois grands règnes, sur une étendue temporelle de plus d’un demi-siècle.
Jusqu’à tes derniers moments ici-bas, bien qu’alité, tu n’as cessé d’interroger l’histoire sur la condition humaine dans nos cosmogonies nationale, maghrébine, arabe, musulmane et, maints égards, universelle.
Et puis tu fus ce poète qui soumettait les rimes aux joies comme aux peines de son environnement, ce pédagogue qui a formé tant et tant de valeureux serviteurs du Royaume, ce confident infaillible de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II qui t’a élu au sein de son plus proche entourage.
Mais au-delà de tout cela, tu as élevé tes enfants à l’aune des valeurs qui étaient les tiennes propres : sérieux, rigueur, générosité et patriotisme.
Non, papa, tu n’es pas mort ; nous vivons sous ton bienveillant regard, te gardant dans nos cœurs en éclaireur avisé et dans nos esprits en vertueux modèle de patriote-citoyen ...
Oui, mon papa chéri, ta foi a eu raison de la finitude qui est le lot des humains ici-bas. Te sachant toujours vivant par ton legs scientifique, ta notoriété, ton prolongement vertueux en chacun de nous, il n’est qu’évidence que je prenne la liberté de t’écrire ces quelques mots aujourd’hui.
Durant ton existence, tu n’as cessé, en effet, de lancer des défis au destin en les lançant à toi-même. N’as-tu pas combattu le colonialisme à une échelle qui dépasse la nation pour camper l’Algérie meurtrie ? Bien que Marocain aux vieilles origines, n’as-tu pas rejoint l’Union des Oulémas d’Algérie dans ce pays écrasé par le poids du colonialisme où tu t’en étais allé enseigner et diriger des centres de savoirs ?
Ta vie a d’ailleurs été un défi continuel aux contingences qu’a connues notre pays depuis son indépendance. Dès les années trente, ne fus-tu pas le plus jeune résistant et détenu politique de l’histoire du Royaume ?
Tu te consacreras donc à scruter, écrire et scrupuleusement examiner cette même Histoire sous ses aspects immédiats et lointains. Tu iras parcourir le monde à la recherche des portions égarées de cette histoire afin qu’aucun aspect de la grandeur de notre pays ne reste enfoui dans les archives des nations qui eurent maille à partir avec l’ex-Empire Chérifien.
Oui, mon papa chéri, tu as voué ton existence à la grandeur et au rayonnement de la nation marocaine. C’est bien dans ce sillage que tu as loyalement et fidèlement servi trois Rois, trois grands règnes, sur une étendue temporelle de plus d’un demi-siècle.
Jusqu’à tes derniers moments ici-bas, bien qu’alité, tu n’as cessé d’interroger l’histoire sur la condition humaine dans nos cosmogonies nationale, maghrébine, arabe, musulmane et, maints égards, universelle.
Et puis tu fus ce poète qui soumettait les rimes aux joies comme aux peines de son environnement, ce pédagogue qui a formé tant et tant de valeureux serviteurs du Royaume, ce confident infaillible de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II qui t’a élu au sein de son plus proche entourage.
Mais au-delà de tout cela, tu as élevé tes enfants à l’aune des valeurs qui étaient les tiennes propres : sérieux, rigueur, générosité et patriotisme.
Non, papa, tu n’es pas mort ; nous vivons sous ton bienveillant regard, te gardant dans nos cœurs en éclaireur avisé et dans nos esprits en vertueux modèle de patriote-citoyen ...
Je t’aime papa.
اللهم يارب عن كل قطرة عرق نزلت من أبي سعيا لرزقنا فارفع بها درجته في الجنة و حرم عليه حرالآخرة يا كريم واسقه شربه هنيئة من يد نبيك وحبيبك محمد صلى الله عليه و آله و سلم.
...اللهم آمين...
A la mémoire de mon père
pour avoir tant aimé ma mère.
Quand ils se sont rencontrés et reconnus, je n'existais alors que dans un destin lointain, encore enfoui,entre les fines strates d'un amour nourri...............S'écoulèrent ,quelques petits printemps, et pour moi vint le moment pour être le témoin d'un amour que mon père s’enorgueillit de conter pour sa belle qui sut le transporter...
Avec pudeur, amour et tant d'humour, il a pu me mettre aux parfums d'un nouveau monde et de perspectives d'instants encore et toujours présents..
ce père! ô combien il était aimant; de sa piété et sa spiritualité il s'est abreuvé d'amour,de tolérance,de droiture et même de jovialité..
Plein d'autres valeurs dignes de cette écriture, rendent à ce père, un vif hommage pour sa plénitude........Plus qu'heureux qu'il fut avec sa belle, mais craignait un peu que cet élan ne s'éteigne ...Il n'aimait point partager le temps et les instants qui lui étaient impartis pour Dieu sait combien de vie!
Quand sa belle s'en allait voir son frère qu'elle aimait tant; il semblait redevenir orphelin, ce qui lui rappelait ses larmes d'antan, et ne redevenait
heureux et constant que lorsqu'elle était là; alors son amour pour elle transcendait les écorchures de certains moments...
Mon père! dans ses yeux clairs et transparents, se lisait tout l'amour voué lors de ses quelques printemps, toute la magie d'une sincérité qui ne s'invente qu'en priant, et toute la fidélité qui se transcrit et se transmit par l'encre indélébile et liant ..
Mon père! cet homme qui savait déposer sur mon front les larmes qui se racontaient et disait tant;;;;cet homme rieur, farceur, boulimique de couleurs qui faisaient chavirer son cœur...
Mon père! ce monument d'amour qui se vit et ne se raconte que par parcimonie ça et là.........
Pour toutes les leçons de vie , de toi mon père je retiens que l'AMOUR chasse l'oubli, et que tu restera ma plus belle histoire d'amour aujourd'hui..
Allah yerhamek habibi, toi et ta bien-aimée et tous les autres manquants...
...اللهم آمين...
A la mémoire de mon père
pour avoir tant aimé ma mère.
Quand ils se sont rencontrés et reconnus, je n'existais alors que dans un destin lointain, encore enfoui,entre les fines strates d'un amour nourri...............S'écoulèrent ,quelques petits printemps, et pour moi vint le moment pour être le témoin d'un amour que mon père s’enorgueillit de conter pour sa belle qui sut le transporter...
Avec pudeur, amour et tant d'humour, il a pu me mettre aux parfums d'un nouveau monde et de perspectives d'instants encore et toujours présents..
ce père! ô combien il était aimant; de sa piété et sa spiritualité il s'est abreuvé d'amour,de tolérance,de droiture et même de jovialité..
Plein d'autres valeurs dignes de cette écriture, rendent à ce père, un vif hommage pour sa plénitude........Plus qu'heureux qu'il fut avec sa belle, mais craignait un peu que cet élan ne s'éteigne ...Il n'aimait point partager le temps et les instants qui lui étaient impartis pour Dieu sait combien de vie!
Quand sa belle s'en allait voir son frère qu'elle aimait tant; il semblait redevenir orphelin, ce qui lui rappelait ses larmes d'antan, et ne redevenait
heureux et constant que lorsqu'elle était là; alors son amour pour elle transcendait les écorchures de certains moments...
Mon père! dans ses yeux clairs et transparents, se lisait tout l'amour voué lors de ses quelques printemps, toute la magie d'une sincérité qui ne s'invente qu'en priant, et toute la fidélité qui se transcrit et se transmit par l'encre indélébile et liant ..
Mon père! cet homme qui savait déposer sur mon front les larmes qui se racontaient et disait tant;;;;cet homme rieur, farceur, boulimique de couleurs qui faisaient chavirer son cœur...
Mon père! ce monument d'amour qui se vit et ne se raconte que par parcimonie ça et là.........
Pour toutes les leçons de vie , de toi mon père je retiens que l'AMOUR chasse l'oubli, et que tu restera ma plus belle histoire d'amour aujourd'hui..
Allah yerhamek habibi, toi et ta bien-aimée et tous les autres manquants...
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