« "Nous sommes en guerre", et en guerre contre un ennemi si puissant que toute autre discorde et tout autre conflit seraient des actes de sabotage et de désertion: on n’a le droit d’en venir à la grève générale que pour protester contre le terrorisme.
Le terrorisme et « l’état d’urgence » permanents, un état d’urgence et de « vigilance », voilà les seuls problèmes, ou du moins les seuls auxquels il soit permis et même fortement recommandé de se consacrer.
Tout le reste n’existe pas, et doit être oublié, en tout cas doit être tu, remisé, refoulé dans l’inconscient social, devant la gravité de la question de l’ « ordre public ».
[...]
Tous les groupuscules terroristes secrets sont organisés et dirigés selon une hiérarchie clandestine même pour les militants de la clandestinité, hiérarchie qui respecte parfaitement la division du travail et des rôles propre à cette organisation sociale: en haut on décide, en bas on exécute.
L’idéologie et la discipline militaire préservent le vrai sommet de tout risque, et la base de tout soupçon.
Chaque service secret peut s’inventer un sigle « révolutionnaire » et exécuter un certain nombre d’attentats, bien diffusés par la presse, sur lesquels on fixera habilement un petit groupe de militants naïfs, qu’il dirigera avec la plus grande désinvolture.
Mais dans le cas d’un groupuscule terroriste apparu spontanément, il n’y a rien de plus facile au monde, pour les corps séparés de l’État, que de s’y infiltrer, grâce aux moyens dont ils disposent et à l’extrême liberté de manœuvre dont ils jouissent, de se faire prendre en considération par le sommet originel, et de s’y substituer, aidés soit par des arrestations déterminées effectuées au bon moment, soit par l’exécution des chefs originels, ce qui arrive en général dans un conflit armé avec les « forces de l’ordre », prévenues de telle opération par leurs éléments infiltrés.
Dès lors, les services parallèles de l’État disposent selon leur bon plaisir d’un organisme parfaitement efficace, formé de militants naïfs ou fanatiques, qui ne demande rien d’autre qu’à être dirigé.
Le groupuscule terroriste d’origine, né des mirages de ses militants sur les possibilités de concevoir une offensive stratégique efficace, change de stratèges et ne devient rien d’autre qu’un appendice défensif de l’État, qui le manœuvre avec la plus grande agilité et la plus grande désinvolture, selon les nécessités du moment, ou selon ce qu’il croit que sont ses nécessités.
Gianfranco Sanguinetti, Du Terrorisme et de l'État, 1979
Le terrorisme et « l’état d’urgence » permanents, un état d’urgence et de « vigilance », voilà les seuls problèmes, ou du moins les seuls auxquels il soit permis et même fortement recommandé de se consacrer.
Tout le reste n’existe pas, et doit être oublié, en tout cas doit être tu, remisé, refoulé dans l’inconscient social, devant la gravité de la question de l’ « ordre public ».
[...]
Tous les groupuscules terroristes secrets sont organisés et dirigés selon une hiérarchie clandestine même pour les militants de la clandestinité, hiérarchie qui respecte parfaitement la division du travail et des rôles propre à cette organisation sociale: en haut on décide, en bas on exécute.
L’idéologie et la discipline militaire préservent le vrai sommet de tout risque, et la base de tout soupçon.
Chaque service secret peut s’inventer un sigle « révolutionnaire » et exécuter un certain nombre d’attentats, bien diffusés par la presse, sur lesquels on fixera habilement un petit groupe de militants naïfs, qu’il dirigera avec la plus grande désinvolture.
Mais dans le cas d’un groupuscule terroriste apparu spontanément, il n’y a rien de plus facile au monde, pour les corps séparés de l’État, que de s’y infiltrer, grâce aux moyens dont ils disposent et à l’extrême liberté de manœuvre dont ils jouissent, de se faire prendre en considération par le sommet originel, et de s’y substituer, aidés soit par des arrestations déterminées effectuées au bon moment, soit par l’exécution des chefs originels, ce qui arrive en général dans un conflit armé avec les « forces de l’ordre », prévenues de telle opération par leurs éléments infiltrés.
Dès lors, les services parallèles de l’État disposent selon leur bon plaisir d’un organisme parfaitement efficace, formé de militants naïfs ou fanatiques, qui ne demande rien d’autre qu’à être dirigé.
Le groupuscule terroriste d’origine, né des mirages de ses militants sur les possibilités de concevoir une offensive stratégique efficace, change de stratèges et ne devient rien d’autre qu’un appendice défensif de l’État, qui le manœuvre avec la plus grande agilité et la plus grande désinvolture, selon les nécessités du moment, ou selon ce qu’il croit que sont ses nécessités.
Gianfranco Sanguinetti, Du Terrorisme et de l'État, 1979
« On constate inévitablement l’élargissement d’une couche périphérique de petit terrorisme sincère, plus ou moins surveillé, et toléré momentanément, comme un vivier dans lequel on peut toujours pêcher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau; mais la "force de frappe" des interventions centrales n’a pu être composée que de professionnels; ce que confirme chaque détail de leur style. »
Guy Debord, Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du Spectacle », 1979
Guy Debord, Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du Spectacle », 1979
« La section italienne de l'I.S. réussit [...] à échapper à la police qui faisait mine de la rechercher après l'explosion des bombes que les services de protection de l'État italien ont utilisées, en décembre 1969, pour briser ou retarder le mouvement des grèves sauvages qui en venait à ce moment à constituer une menace de subversion immédiate de la société. »
Guy Debord, La Véritable Scission dans l’Internationale, 1972
Guy Debord, La Véritable Scission dans l’Internationale, 1972
« Quoi de plus utile pour mystifier le prolétariat que de recourir au grand spectacle des bombes et d'engager ainsi une nouvelle stratégie de la tension destinée à étouffer dans l'œuf les luttes ouvrières qui risquent (la guerre économique et le chômage s'intensifiant) de ressurgir dans les semaines et les mois à venir.
C'est donc ce que déjà en Italie, en Allemagne et en France, l'État commence à méticuleusement orchestrer... »
Jeune Taupe n°34, Pour une intervention communiste, 1980
C'est donc ce que déjà en Italie, en Allemagne et en France, l'État commence à méticuleusement orchestrer... »
Jeune Taupe n°34, Pour une intervention communiste, 1980
« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par le gouvernement de l’Océania lui-même, “ juste pour maintenir les gens dans la peur ”. [...]
Jadis, les États luttaient réellement les uns contre les autres, et le victorieux pillait toujours le vaincu.
Aujourd'hui, ils ne luttent pas du tout les uns contre les autres.
La guerre est engagée par chaque État contre ses propres sujets et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société.
Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné; il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister.
La pression particulière qu’elle a exercée sur les êtres humains entre l’âge néolithique et le début du vingtième siècle a disparu et a été remplacée par quelque chose de tout à fait différent.
L’effet aurait été exactement le même si tous les États, au lieu de se battre l’un contre l’autre, s’entendaient pour vivre dans une paix perpétuelle, chacun inviolé à l’intérieur de ses frontières.
Dans ce cas, en effet, chacun serait encore un univers clos, libéré à jamais de l’influence assoupissante du danger extérieur.
Une paix permanente serait exactement comme une guerre permanente: la guerre, c’est la paix. »
George Orwell, 1984, 1948
Jadis, les États luttaient réellement les uns contre les autres, et le victorieux pillait toujours le vaincu.
Aujourd'hui, ils ne luttent pas du tout les uns contre les autres.
La guerre est engagée par chaque État contre ses propres sujets et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société.
Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné; il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister.
La pression particulière qu’elle a exercée sur les êtres humains entre l’âge néolithique et le début du vingtième siècle a disparu et a été remplacée par quelque chose de tout à fait différent.
L’effet aurait été exactement le même si tous les États, au lieu de se battre l’un contre l’autre, s’entendaient pour vivre dans une paix perpétuelle, chacun inviolé à l’intérieur de ses frontières.
Dans ce cas, en effet, chacun serait encore un univers clos, libéré à jamais de l’influence assoupissante du danger extérieur.
Une paix permanente serait exactement comme une guerre permanente: la guerre, c’est la paix. »
George Orwell, 1984, 1948
« Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme.
Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats.
L’histoire du terrorisme est écrite par l’État; elle est donc éducative.
Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. [...]
Certains ne verraient dans le terrorisme rien de plus que quelques évidentes manipulations par des services secrets; d’autres estimeraient qu’au contraire il ne faut reprocher aux terroristes que leur manque total de sens historique.
L’emploi d’un peu de logique historique permettrait de conclure assez vite qu’il n’y a rien de contradictoire à considérer que des gens qui manquent de tout sens historique peuvent également être manipulés; et même encore plus facilement que d’autres.
Il est aussi plus facile d’amener à « se repentir » quelqu’un à qui l’on peut montrer que l’on savait tout, d’avance, de ce qu’il a cru faire librement.
C’est un effet inévitable des formes organisationnelles clandestines de type militaire, qu’il suffit d’infiltrer peu de gens en certains points du réseau pour en faire marcher, et tomber, beaucoup. »
Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988
Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats.
L’histoire du terrorisme est écrite par l’État; elle est donc éducative.
Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. [...]
Certains ne verraient dans le terrorisme rien de plus que quelques évidentes manipulations par des services secrets; d’autres estimeraient qu’au contraire il ne faut reprocher aux terroristes que leur manque total de sens historique.
L’emploi d’un peu de logique historique permettrait de conclure assez vite qu’il n’y a rien de contradictoire à considérer que des gens qui manquent de tout sens historique peuvent également être manipulés; et même encore plus facilement que d’autres.
Il est aussi plus facile d’amener à « se repentir » quelqu’un à qui l’on peut montrer que l’on savait tout, d’avance, de ce qu’il a cru faire librement.
C’est un effet inévitable des formes organisationnelles clandestines de type militaire, qu’il suffit d’infiltrer peu de gens en certains points du réseau pour en faire marcher, et tomber, beaucoup. »
Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988
« Jadis le Capital se structurait dans l'ordre.
Aujourd'hui le chaos est aujourd'hui l'ordre du Capital.
Hormis le terrorisme d'État comme stratégie de leurre, aujourd'hui le Capital n'a plus d'issue.
Aujourd'hui le chaos est aujourd'hui l'ordre du Capital.
Hormis le terrorisme d'État comme stratégie de leurre, aujourd'hui le Capital n'a plus d'issue.
Des bombes de la piazza Fontana à l'enlèvement de Moro, la « stratégie de la tension » et les « années de plomb » qui rythmèrent la chronologie tragique de la péninsule italienne n'ont pas été autre chose que le champ d'expérimentation le plus poussé des techniques policières de l'intoxication capitaliste la plus moderne.
Lorsque la mystification médiatique prétend que les Brigades Rouges voulaient « frapper l'État au centre » dans le climat de décomposition sociale d'alors, elle dit l'inversion des choses puisque précisément les « BR » n'étaient rien d'autre que le centre de l'État lui-même qui pour se recomposer socialement, a mis à mort Moro, dans le cadre d'un gigantesque opéra mythologique où la machinerie des services secrets, celle de la loge P2 et celle de la Mafia se combinèrent afin d'aveugler la population en une union sacrée de communion par la peur.
Les infiltrations dans les Brigades dites rouges furent nombreuses, diverses et variées.
Cette présence au plus haut niveau de l'appareil terroriste de membres de la CIA, du Mossad, des différents services secrets italiens fut d'ailleurs mise en évidence à de multiples reprises et l'on rappellera simplement qu'Alberto Franceschini, l'un des fondateurs des BR a du lui même convenir publiquement que c'est au domicile de l'ancienne assistante du secrétaire général de l'OTAN, Manlio Brosio lui-même, qu'une réunion stratégique clandestine de la direction des dites BR avait eu lieu au début des années 70.
Lorsque la mystification médiatique prétend que les Brigades Rouges voulaient « frapper l'État au centre » dans le climat de décomposition sociale d'alors, elle dit l'inversion des choses puisque précisément les « BR » n'étaient rien d'autre que le centre de l'État lui-même qui pour se recomposer socialement, a mis à mort Moro, dans le cadre d'un gigantesque opéra mythologique où la machinerie des services secrets, celle de la loge P2 et celle de la Mafia se combinèrent afin d'aveugler la population en une union sacrée de communion par la peur.
Les infiltrations dans les Brigades dites rouges furent nombreuses, diverses et variées.
Cette présence au plus haut niveau de l'appareil terroriste de membres de la CIA, du Mossad, des différents services secrets italiens fut d'ailleurs mise en évidence à de multiples reprises et l'on rappellera simplement qu'Alberto Franceschini, l'un des fondateurs des BR a du lui même convenir publiquement que c'est au domicile de l'ancienne assistante du secrétaire général de l'OTAN, Manlio Brosio lui-même, qu'une réunion stratégique clandestine de la direction des dites BR avait eu lieu au début des années 70.
Les services secrets recrutent toujours des désespérés qui surtout n'ont aucune conscience historique.
Au début du siècle dernier, des tas de prolétaires parisiens désespérés étaient manipulés dans des réseaux créés par la police qui leur disait "Faut mettre une bombe à l'assemblée".
Aujourd'hui, les réseaux terroristes clandestins obéissent scrupuleusement aux services spéciaux de la sécurité étatique qui réalisent de cette manière les plans généraux des souterrains occultes de la crise totale de la marchandise et le premier fantassin abruti du djihad du trafic peut ainsi s’imaginer – dans l’opacité de filières toujours plus triturées et obscurément hermétiques - combattre la puissance qui en réalité le commandite, l’actionne et l’utilise…
La fin du siècle précédent a marqué clairement la fin des actes terroristes indépendants lorsqu'en particulier la résistance palestinienne initiale, marquée par un nationalisme arabe se voulant émancipateur, s'est faite progressivement doublée par une mouvance islamiste totalement rétrograde et directement financée par les services américains et israéliens.
Au début du siècle dernier, des tas de prolétaires parisiens désespérés étaient manipulés dans des réseaux créés par la police qui leur disait "Faut mettre une bombe à l'assemblée".
Aujourd'hui, les réseaux terroristes clandestins obéissent scrupuleusement aux services spéciaux de la sécurité étatique qui réalisent de cette manière les plans généraux des souterrains occultes de la crise totale de la marchandise et le premier fantassin abruti du djihad du trafic peut ainsi s’imaginer – dans l’opacité de filières toujours plus triturées et obscurément hermétiques - combattre la puissance qui en réalité le commandite, l’actionne et l’utilise…
La fin du siècle précédent a marqué clairement la fin des actes terroristes indépendants lorsqu'en particulier la résistance palestinienne initiale, marquée par un nationalisme arabe se voulant émancipateur, s'est faite progressivement doublée par une mouvance islamiste totalement rétrograde et directement financée par les services américains et israéliens.
Les dernières chances pour la pourriture capitaliste de se sauver en France et ailleurs, c’est le terrorisme d’État afin de chercher à enrayer la violence prolétaire de masse qui ne va pas cesser de monter contre les prisons marchandes de la mort lente…
Tout le carnaval médiatico-étatique du terrorisme est une imposture et, pour renouer avec la critique radicale contre le capitalisme, il faut commencer par dénoncer ce gigantesque mensonge qui est la restructuration du Capital dans son chaos universel.
Le 11 septembre 2001, le spectacle de Boston, l'affaire Merah, les attentats contre Charlie Hebdo, les attentats de novembre à Paris, la double explosion à l'aéroport de Zaventem, etc... ce sont des laboratoires préfiguratifs.
Nous aurons prochainement des attentats terroristes téléguidés par l'appareil étatique car, quand la dévastation financière risque de faire renaître la lutte des classes offensive d'un prolétariat combattant et compréhensif, il faut faire diversion et aveugler.
Le but du spectacle terroriste est de faire croire aux populations qui supportent de moins en moins l'État, ses factions et ses bandes qu'elles ont quand même un ennemi en commun avec cet État.
Tout le carnaval médiatico-étatique du terrorisme est une imposture et, pour renouer avec la critique radicale contre le capitalisme, il faut commencer par dénoncer ce gigantesque mensonge qui est la restructuration du Capital dans son chaos universel.
Le 11 septembre 2001, le spectacle de Boston, l'affaire Merah, les attentats contre Charlie Hebdo, les attentats de novembre à Paris, la double explosion à l'aéroport de Zaventem, etc... ce sont des laboratoires préfiguratifs.
Nous aurons prochainement des attentats terroristes téléguidés par l'appareil étatique car, quand la dévastation financière risque de faire renaître la lutte des classes offensive d'un prolétariat combattant et compréhensif, il faut faire diversion et aveugler.
Le but du spectacle terroriste est de faire croire aux populations qui supportent de moins en moins l'État, ses factions et ses bandes qu'elles ont quand même un ennemi en commun avec cet État.
La Revue Kivunim, publiée à Jérusalem par le Département de la propagande de l'Organisation sioniste mondiale, en février 1982, a clairement explicité à l'avance l'intérêt stratégique d'une « désintégration » des États arabes au profit de nouvelles entités « homogènes ethniquement ou religieusement » et ce au moment même où les services spéciaux israéliens ne cessaient de financer les organisations islamistes pour écraser le nationalisme arabe.
L'ouvrage spectaculaire de Brzezinski, Le Grand Échiquier, est là quant à lui pleinement illustratif du fait que l'Eurasie comme centre géo-politique de matières premières et de routes stratégiques est la clef du pouvoir du monde et que l'empire du billet vert pour le maîtriser totalement doit séparer complètement la Russie de l'Europe et la Chine de la Russie tout en les paralysant chacun le plus possible.
On conçoit donc fort bien que ledit Brzezinski fut l'un des concepteurs de la doctrine spectaculaire de la « manipulation islamiste » qui doit permettre à la Big Brotherisation américaine du monde de s'emparer ainsi insidieusement de la totalité des espaces les plus stratégiques des temps à venir.
L'ouvrage spectaculaire de Brzezinski, Le Grand Échiquier, est là quant à lui pleinement illustratif du fait que l'Eurasie comme centre géo-politique de matières premières et de routes stratégiques est la clef du pouvoir du monde et que l'empire du billet vert pour le maîtriser totalement doit séparer complètement la Russie de l'Europe et la Chine de la Russie tout en les paralysant chacun le plus possible.
On conçoit donc fort bien que ledit Brzezinski fut l'un des concepteurs de la doctrine spectaculaire de la « manipulation islamiste » qui doit permettre à la Big Brotherisation américaine du monde de s'emparer ainsi insidieusement de la totalité des espaces les plus stratégiques des temps à venir.
Financé, formé et dirigé par les écoles américaines et israéliennes du renseignement, le terrorisme islamiste est bien le business privilégié par lequel le spectacle du dollar entend asservir les consciences.
Il constitue le pendant de la balkanisation voulue du continent européen par la finance mondiale laquelle sait fort bien que la dictature démocratique du marché doit balayer la vieille conscience historique critique née sur le sol d'Europe.
Les avions du 11 septembre ont d'abord explosé contre la liberté des peuples arabes et européens puisque les explosions en question étaient, en premier lieu, destinées à tromper les uns et les autres afin qu'ils ne puissent voir que l'islamisme n'est que l'autre nom des services secrets américano-israéliens lesquels n'ont qu'une seule et unique finalité: rétrograder le monde arabe pour mieux le vassaliser pendant que simultanément la vassalisation de l'Europe doit conduire à sa rétrogradation.
Le krach inévitable du système de l’économie spéculative s’annonce de plus en plus proche.
Aussi, le mondialisme de la marchandise n’a t-il rien d’autre à offrir à la planète pour tenter d'échapper à la faillite que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente d'attentats terroristes massifs et de manipulations monétaires et bancaires sur fond d’imposant embrouillement migratoire étendu, menés de l’intérieur même de tous les services spéciaux de l’expertise étatique.
Il constitue le pendant de la balkanisation voulue du continent européen par la finance mondiale laquelle sait fort bien que la dictature démocratique du marché doit balayer la vieille conscience historique critique née sur le sol d'Europe.
Les avions du 11 septembre ont d'abord explosé contre la liberté des peuples arabes et européens puisque les explosions en question étaient, en premier lieu, destinées à tromper les uns et les autres afin qu'ils ne puissent voir que l'islamisme n'est que l'autre nom des services secrets américano-israéliens lesquels n'ont qu'une seule et unique finalité: rétrograder le monde arabe pour mieux le vassaliser pendant que simultanément la vassalisation de l'Europe doit conduire à sa rétrogradation.
Le krach inévitable du système de l’économie spéculative s’annonce de plus en plus proche.
Aussi, le mondialisme de la marchandise n’a t-il rien d’autre à offrir à la planète pour tenter d'échapper à la faillite que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente d'attentats terroristes massifs et de manipulations monétaires et bancaires sur fond d’imposant embrouillement migratoire étendu, menés de l’intérieur même de tous les services spéciaux de l’expertise étatique.
Toute la réalité des sociétés actuelles dans lesquelles règnent les conditions modernes de production de la crise marchande accélérée s'annonce désormais comme une immense accumulation chaotique de spectacles terroristes.
Le terrorisme n'est pas un cauchemar irrationnel d'horreur spectaculaire sur-ajouté à la réalité démocratique, il constitue le centre réel de la rationalité du spectacle démocratique lui-même.
Le terrorisme n'est pas un ensemble d'attentats isolés, chaotiques, séparés ou insensés, mais le rapport social de signification unitaire par lequel la crise approfondie de l'économie marchande produit sa mondialisation laquelle ne peut mondialiser sa production que médiatisée par des attentats justement indistincts.
Le terrorisme saisi dans sa totalité, est à la fois la résultante dernière et le seul projet du mode historique de production capitaliste qui ne parvient plus à produire sa propre histoire.
Le terrorisme n'est pas un cauchemar irrationnel d'horreur spectaculaire sur-ajouté à la réalité démocratique, il constitue le centre réel de la rationalité du spectacle démocratique lui-même.
Le terrorisme n'est pas un ensemble d'attentats isolés, chaotiques, séparés ou insensés, mais le rapport social de signification unitaire par lequel la crise approfondie de l'économie marchande produit sa mondialisation laquelle ne peut mondialiser sa production que médiatisée par des attentats justement indistincts.
Le terrorisme saisi dans sa totalité, est à la fois la résultante dernière et le seul projet du mode historique de production capitaliste qui ne parvient plus à produire sa propre histoire.
Les cimetières militaires de la guerre sont la continuation logique des entreprises marchandes de la paix…
L'humanité devra abolir la guerre et de la paix qui ne sont que les deux faces de la même séquestration commerciale, puisque la paix désigne tout simplement l'état de calme aliénatoire qui prépare l'agitation à venir du conflit militaire par lequel va naître un répartir plus avancé du pouvoir des échanges.
La paix n'est rien d'autre qu'un intervalle entre deux guerres, et si la guerre s'oppose à la paix, c'est exclusivement en ce qu'elle s'y articule comme son opposé sur le même territoire de domestication politique et économique des hommes qui, chair à travail ici, chair à canon là, demeurent de toute manière des objets de consommation violemment expropriés de leur propre existence.
L'humanité devra abolir la guerre et de la paix qui ne sont que les deux faces de la même séquestration commerciale, puisque la paix désigne tout simplement l'état de calme aliénatoire qui prépare l'agitation à venir du conflit militaire par lequel va naître un répartir plus avancé du pouvoir des échanges.
La paix n'est rien d'autre qu'un intervalle entre deux guerres, et si la guerre s'oppose à la paix, c'est exclusivement en ce qu'elle s'y articule comme son opposé sur le même territoire de domestication politique et économique des hommes qui, chair à travail ici, chair à canon là, demeurent de toute manière des objets de consommation violemment expropriés de leur propre existence.
Le mode de production capitaliste est d'une manière incoercible condamné à s'auto-invalider lui-même.
La crise n'est pas un problème bancaire, un problème d'usure, un problème de mauvaise gestion...
La crise est structurellement liée au fait que le capitalisme est un mode de production impossible, et dès lors que le capitalisme se déploie, il déploie sa propre impossibilité historique.
Est une imposture l'idée qu'un mouvement politique pourrait dépasser le statut de la crise par des techniques bancaires, industrielles, échangistes, libre-échangistes, souverainistes, protectionnistes...
La marchandise n'est une divinité éternelle, comme le répètent le FMI et tous les thuriféraires de l'ordre marchand.
Le capitalisme est un mode de production, comme le féodalisme, comme l'esclavagisme, qui a eu une naissance, qui a eu une croissance, et qui aura une mort.
Nous sommes entrés dans la mort du capitalisme, c'est-à-dire dans ce temps où le mouvement qui produit la dialectique de marchandisation du monde, est arrivé au point où il ne peut plus mondialiser son processus. »
L'Internationale, pour un monde sans argent et sans État: Le Communisme Universel, 2016
La crise n'est pas un problème bancaire, un problème d'usure, un problème de mauvaise gestion...
La crise est structurellement liée au fait que le capitalisme est un mode de production impossible, et dès lors que le capitalisme se déploie, il déploie sa propre impossibilité historique.
Est une imposture l'idée qu'un mouvement politique pourrait dépasser le statut de la crise par des techniques bancaires, industrielles, échangistes, libre-échangistes, souverainistes, protectionnistes...
La marchandise n'est une divinité éternelle, comme le répètent le FMI et tous les thuriféraires de l'ordre marchand.
Le capitalisme est un mode de production, comme le féodalisme, comme l'esclavagisme, qui a eu une naissance, qui a eu une croissance, et qui aura une mort.
Nous sommes entrés dans la mort du capitalisme, c'est-à-dire dans ce temps où le mouvement qui produit la dialectique de marchandisation du monde, est arrivé au point où il ne peut plus mondialiser son processus. »
L'Internationale, pour un monde sans argent et sans État: Le Communisme Universel, 2016
-16:59
« Retour à la nature!
Voilà leur mot d’ordre, c’est-à-dire l’homme dehors à lutter contre un monde hostile, et la femme à sa cuisinière électrique.
Elle s’ennuiera? Vous voulez rire!
Une vraie femme trouve toujours quelque chose à faire dans son foyer.
Elle cuisine — comme sa grand-mère —, elle fait sa propre confiture, elle pétrit et cuit son propre pain, elle coud à la machine ses propres vêtements, elle tricote de bonnes et chaudes chaussettes d’hiver à son mari et à se...
Lire la suiteVoilà leur mot d’ordre, c’est-à-dire l’homme dehors à lutter contre un monde hostile, et la femme à sa cuisinière électrique.
Elle s’ennuiera? Vous voulez rire!
Une vraie femme trouve toujours quelque chose à faire dans son foyer.
Elle cuisine — comme sa grand-mère —, elle fait sa propre confiture, elle pétrit et cuit son propre pain, elle coud à la machine ses propres vêtements, elle tricote de bonnes et chaudes chaussettes d’hiver à son mari et à se...
« Il y a 2 types d'hommes: les arrêtés et les devenants.
Les arrêtés sont dans une glaciation et une cristallisation qui les a définitivement enfermés dans un regard clos au monde.
Les devenants, eux, n'ont jamais fini d'apprendre parce qu'ils n'ont jamais fini de devenir dans un croître qui sans arrêt se déplace et se dépasse. »
Les arrêtés sont dans une glaciation et une cristallisation qui les a définitivement enfermés dans un regard clos au monde.
Les devenants, eux, n'ont jamais fini d'apprendre parce qu'ils n'ont jamais fini de devenir dans un croître qui sans arrêt se déplace et se dépasse. »
0:00
« On se gargarise, en langage simplement publicitaire, de la riche expression de «diversités culturelles».
Quelles cultures? Il n’y en a plus.
Ni chrétienne ni musulmane; ni socialiste ni scientiste.
Ne parlez pas des absents.
Il n’y a plus, à regarder un seul instant la vérité et l’évidence, que la dégradation spectaculaire-mondiale (américaine) de toute culture. »...
Afficher la suiteQuelles cultures? Il n’y en a plus.
Ni chrétienne ni musulmane; ni socialiste ni scientiste.
Ne parlez pas des absents.
Il n’y a plus, à regarder un seul instant la vérité et l’évidence, que la dégradation spectaculaire-mondiale (américaine) de toute culture. »...
0:00
« Qui ne va pas spontanément se faire voir autant qu'il peut dans le spectacle, vit effectivement dans le secret, puisque toute la communication courante de la société passe par cette médiation.
Qui vit dans le secret, est un clandestin.
Un clandestin sera de plus en plus tenu pour un terroriste.
En tout cas, un clandestin ne peut fréquenter des gens honorables; et on ne saurait donc s'étonner outre mesure s'il connaît une mort violente et mystérieuse. »
Guy Debord, considéra...
Afficher la suiteQui vit dans le secret, est un clandestin.
Un clandestin sera de plus en plus tenu pour un terroriste.
En tout cas, un clandestin ne peut fréquenter des gens honorables; et on ne saurait donc s'étonner outre mesure s'il connaît une mort violente et mystérieuse. »
Guy Debord, considéra...
0:00
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire