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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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08/02/2019

Religion occidentale

Très souvent, on fait référence au Dieu chrétien ou à la figure du christ sur la croix.
En effet, Nietzsche oppose la figure de l’antéchrist, ou celle de Dionysos, le dieu Grec, à celle du Dieu chrétien incarné par la figure du Christ sur la croix.
Pour ce qui est de la définition de Dieu chez les juifs et selon le Talmud, elle est plus proche, voire similaire à la non représentation qu’en donne l’Islam: déterminé par son Existence ou sa Proximité, son Unité, son Immatérialité, son Omniprésence, son Omnipotence, son Omniscience, son Éternité, sa Justice et sa Miséricorde, sa Paternité, sa Perfection, son nom ineffable (JHVH chez les juifs ou le centième nom chez les mystiques musulmans: Allah).

Quant à Dionysos on symbolise la force vitale, parfois douloureuse, mais toujours joyeuse, suprêmement innocente car entièrement étrangère au sentiment de péché et à la mauvaise conscience, que l’on retrouve dans la rédemption chrétienne.
Nietzsche a  critiqué la croyance en un idéal séparé du monde, l’idée de salut de l’âme, le bien et le mal… Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu’à partir de son univers de référence .


 La société occidentale repose moins sur des valeurs religieuses et  reléguée dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux.

Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l’Homme ne peut se surmonter lui-même,  s’il continue à croire aux dérisoires fables de l’arrière-monde.
Mais qu’en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l’islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnaît pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité,  car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l’Humanité)?
Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d’un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu’il y a de plus déterminant, c’est cette figure de surhomme dont l’incarnation n’en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l’homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d’être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l’Humanité.
Quel est cet homme qui a le mieux concilié cette dimension de l’être et celle de l’étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l’être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n’est Mohammed?
L’islam en cela est l’incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu’à la plus dangereuse, celle de l’égo ou du nafs. Cette prétention qu’ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion est ce qu’en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques.
Revenir au principe originel, à l’expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l’enfant: la Fitra ou pureté de l’être (notion islamique).
Ce que Mohammed avait réalisé n’est ni plus ni moins ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. “C’est par moi que le monde vient à l’être”, dit Sartre, ainsi, dans “l’humilité de la finitude”, je retrouve “l’extase de la création divine”. et Sartre d’ajouter “l’absence de Dieu est plus divine que Dieu”. Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.
Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant, mais sauf que le Dieu chrétien qui est “étant” car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l’Islam incarné par l’Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l’oubli de l’être au profit des “étants”. Là est le malentendu fondamental ! La vérité comme dévoilement de l’être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti.
Ceux qui n’en ont pas fait l’expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l’être et l’étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf que ceux qui viennent d’un monde de référence occidental et matérialiste, dont l’Église a fait du sang et la chair le paradigme, et l’ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu !
Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l’étant et l’être ne font qu’un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l’opposé de ce Message.

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