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Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
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Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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20/08/2017

Terrorisme

Le terrorisme relationnel nous fait vaciller, nous fait douter des engagements pris avec nous-mêmes
Jacques Salomé.


On dirait qu'aujourd'hui en Europe une discrimination chasse l'autre et moralement c'est un élément à charge. Qu'il s'agisse de Paris ou de Berlin, qui comme d'autres capitales d'Europe du nord, comme Amsterdam ou Londres, ont aux yeux du reste du monde vocation à porter les espoirs de liberté, d'amour et de tolérance, ces villes que je chérie du fond de mon exil proche oriental, sont en prise avec la montée d'un faisceau d'intolérances croisées et contradictoires qui se concrétisent en actes de violence. Peut être bien, ceci expliquant cela, je pense qu'il faut pour la sauvegarde des libertés individuelles, dans les villes qui les ont vu naître, se montrer sans pitié avec tous les voyous, d'un bord comme de l'autre, qui hantent les souterrains et les quartiers, qu'ils soient beaux ou défavorisés, avant qu'il ne soit trop tard et jusqu'à ce qu'ils comprennent où ils sont. Je n'ai aucune tolérance pour des intolérants quels qu'ils soient et où qu'ils soient. Je pense que la priorité est de les combattre d'abord, là où ils ont le moins leur place, sachant que dans mon monde ils n'en ont aucune. Sachant par delà qu'ils agressent physiquement et lâchement, je suis scandalisé par ce recul de la civilisation dans ses propres bastions et je tiens beaucoup (même longuement!) à le faire savoir. Cette situation que j'ignorai par négligence et à cause d'une hiérarchie personnelle égoïste des problèmes de ce monde, m'attriste profondément. Vivant moi même dans une ville hyper sécurisée et ouverte, bien que son ouverture soit discutable sur certains points liés à la politique ou à l'histoire et d'un point de vue topographique assez limitée, je suis en mesure d'apprécier la qualité de vie dans un environnement pluriel et tolérant. Evidemment cette qualité de vie peut paraître sélective et ce privilège se paie cher. Pourtant quel bonheur malgré tout, j'apprécie vraiment jour après jour d'être entouré de gens différents, s'affichant avec fierté, vivants plus ou moins en bonne intelligence, en tous cas sans violences, ni verbales, ni bien sûr physique. 


Premièrement le terrorisme n'est pas une fatalité.
Deuxièmement les réponses existent et elles ont prouvé leur efficacité par le passé.
Comme pour tout, il y a un coût et un bénéfice, la répartition des coûts et des bénéfices, car charnière dans des démocraties, est de savoir pour combien de temps et dans quel ordre de grandeur, les états concernés, traiteront le problème du terrorisme islamiste.
C'est à dire en d'autres termes, à quel coût (fixé plus ou moins d'avance) pour les "musulmans innocents" faudra-t-il prendre les mesures qui permettront d'isoler suffisamment les terroristes pour pouvoir les éliminer? Au delà, ou plutôt en deçà, c'est à dire en amont du problème, dans quelle mesure les cadres socioculturels, les territoires, les espaces virtuels au sein desquels ils (les terroristes low cost, plus ou moins ubérisés) se sont développés (les banlieues islamisées, les groupes internet, les flux de migrants) pourront-ils perdurer sous leur forme actuelle?
Voilà le genre de questions auxquels les dirigeants européens, au premier rang desquels les britanniques et les français, refusent encore de répondre, par un mélange de couardise, de calcul politique, d'incompétence, de faiblesse de caractère et peut-être d'une forme subtile et perverse de machiavélisme dont ils seraient les marionnettes plutôt que les marionnettistes.
La question de savoir comment éliminer n'importe quelle nuisance publique violente organisée a une réponse dans des manuels de police politique, qui s'ils sont heureusement passés de mode, ne sont toujours pas périmés, sur le plan de l'efficacité.
 "Je ne crois pas que le monde est déjà dû faire face à ce type de terrorisme international organisé. Quelles solutions pratiques ? Voulez -vous mettre un terme à l'immigration ? C'est impensable et ce serait indigne de laisser des populations en danger de mort dans leur propre pays. Par ailleurs le danger vient aussi de l'intérieur, de ressortissants nationaux."
C'est un trade off (un marché) entre la dignité telle que vous l'entendez et la vie, ou si vous préférez un dilemme entre la lutte contre les assassins islamistes et les limites qu'il serait souhaitable ou pas d'imposer aux persécutions policières (la solution) nécessaires, à l'encontre de toute une communauté religieuse, culturelle, raciale, ethnique minoritaire, avec un distinguo aussi faible que la ligne de partage entre simples musulmans et terroristes islamistes est floue.
Nous sommes parfaitement d'accord sur l'existence d'un tel dilemme, nous divergeons apparemment uniquement sur le choix que nous faisons, mais comme personne ne nous pose la question..., tout cela reste hypothétique, contrairement aux cadavres.

Si le concept est un instrument de connaissance, un outil de la pensée, aussi efficace c'est parce que pour comprendre une chose, un phénomène, ou encore une action, il faut la modéliser, à défaut d'être en mesure de reproduire par l'expérience l'objet du questionnement. La méthode est la condition qui permet de créer le modèle. La première étape consiste évidemment à bien poser les bonnes questions.
Exemple de questionnement: Le terrorisme s'il se développe encore, c'est à dire au delà en intensité de ce que l'Europe a connu depuis quelques années, enfantera-t-il la guerre civile, en est-il les prémices, à partir de quel seuil de violence terroriste, le premier provoque-t-il ou déclenche-t-il la seconde, en réaction spontanée ou motivée idéologiquement? Quel seuil de violence entraîne une réaction idéologique coordonnée, quel seuil déclenche une (ou plusieurs) réaction violente spontanée? Quels sont les degrés intermédiaires et les étapes? Jusqu'à quel point (même question formulation inversée, ajout d'un facteur) les cibles du terrorisme, feront-elles confiance à l'état pour premièrement les protéger, deuxièmement éliminer la menace? À quel point l'état qui le pourrait mais qui n'intervient pas de manière suffisamment satisfaisante pour détruire le terrorisme, l'état qui ne met apparemment pas tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme, prépare-t-il le terrain pour la guerre civile? Pourquoi?
Si la guerre civile est le prolongement par la violence, d'un conflit culturel, idéologique, (religieux), recouvrant éventuellement des aspects économiques, sociaux et territoriaux, qui n'en sont pas l'essence, entre deux franges de population au sein d'une même société fractionnée en factions présentes sur un même territoire découpé, la question est en conséquence de savoir si ce conflit non violent, fait l'objet d'une dynamique ascendante, s'il s'intensifie ou si au contraire il décroît et pour quelles raisons! Achète-t-on la paix, en hypothéquant l'avenir ou dissuade-t-on le passage à l'acte ou le discours lui-même qui le motive? Les territoires sont ils fractionnés, les populations suivent-elles des dynamiques factionnaires.
- apparemment oui! -
Voilà le genre de questions qu'il faudrait poser, avant de se lancer dans des spéculations apocalyptiques, en plus des questions de base évidentes, concernant, armes, organisation, troupes, et last but not least rôle de l'état.
Le conflit peut être de natures diverses. Le terrorisme est l'action violente, en continuité de l'idéologie violente, c'est le passage à l'acte, toutes les biographies de tous les terroristes concordent pour confirmer un niveau de préméditation très très élevé. Le terrorisme islamiste est l'action violente, entreprise par des individus violents, en continuité de l'idéologie violente islamiste. La différence entre le discours du salafiste et celui du Djihadiste, n'est pas une différence de fins mais de moyens, le premier peut éventuellement servir d'étape, ou de garde-fou du second, mais concrètement il s'agit de vases communicants et cette différence peut être perçue par les intéressés eux-mêmes, comme un désaccord de forme pas de fond, un décalage de degré pas une divergence de principe. Tant que l'un n'est pas en conflit ouvert avec l'autre, ils sont objectivement alliés, comme le sont ou l'ont été divers mouvements scindés en branche politique et branche armée et au delà population bienveillante non engagée dans l'action, mais en communion idéologique. C'est sur ce point, qu'il est malheureusement permis et même logique d'être pessimiste. Car c'est sur ce point que l'action de l'état me semble la plus critiquable, contre-productive, enfermée dans une logique défaitiste, on imagine les dirigeants penser: "Ils sont là, ils sont de plus en plus nombreux, de plus en plus musulmans, de plus en plus vindicatifs, de plus en plus violents, faisons avec, parce ce qu'on ne peut pas faire sans et que si on fait contre, on peut tabler sur un risque d'insurrection, autant ne rien faire et laisser pourrir"!
Notez qu'on ne les nomme pas, ni les uns ni les autres, c'est "on" et "ils".
Si vous constatez autour de vous des formes de pourrissement, vous avez autant d'éléments de réponse que de constatations.

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