Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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01/10/2016

Proses


« Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l’air de pleurer de joie. »

Je refuse de mourir..de laisser mon corps pourrir . J ai encore des comptes à régler et je voudrais me laisser me bercer et m entraîner par ce destin et débusquer ses desseins incompréhensibles et soumis aux lois du hasard fou et corrompu...je ne veux pas mourir..Le temps pourra toujours continuer à roder et je ne lui accorderai pas de repit et lui permettre d accorder les cordes de son violon faussement violent..Le temps pourra toujours s essouffler me suivre..mon souffle je l emporte entre mes mains. .seule façon de garder en moi le vide avant de fouler les jardins du néant..je refuse et reviens ..redeviens ivre de vie et sens fleurir en moi dans leur somptueux égocentrisme ma folie âpre et mes rides..c est comme dans un combat gagné d avance ou il suffit de pouvoir pour triompher et tout casser... mon miroir le regard qui part au fond de moi et me trahit... Je refuse d etre ce que j aurais du etre .. vos regles ..la solitude et ses salles remplies de vides ou tout est enregistré d avance meme l imprevu ou tout semble trompeusement quiet... Je refuse . . je recule et je bats en retrait.. Peu emportera le vent dans cette chute et l enfer pourra toujours attendre mon retour

Quand on a que l amour pour unique voyage on risque de se retrouver un jour entrain de longer des contrées inconnues .de sombrer dans des réflexions qui nient et reconstruisent les choses pour en faire un tout à l instar d un ascète sans visage.. On commence a porter non pas des traits mais un parchemin huilé et oint par les traces de veillees et d orgies de discours fous peuples de mirages qui se recreent à chaud à chaque lueur de sueur..chaque souffle de vent a chaque virage ou quand tiraille par l euphorie des parfums et des sens emporte par le desir de vous depasser vous succombez alors à l envie de mourir sur une page.. C est comme si vous recevez un heureux et etrange présage qui fera de vous juste temoin d un monde qui se recrée à chaque instant..un monde qui vous change et vous enlace..vous devenez damne et fait prisonnier C est comme si vous aviez use tous vos miroirs pour ne vivre que de sons de monts et de brumes comme ensorcelé par les images. Un peu comme si vous ressemblez a ce marin qui noie son chagrin et la magie des departs ..Le choc qui rompt les rencontres au fond du rivage.. Ou comme la grace des dames et la posture elegante des geoliers foudroyes par le silence bâtisses austères truffées de passé et qui font qu ils aient cette tristesse camouflée des mages.. Quand on a que l amour c est un eternel mouvement qui ondule et louvoie dans l espoir de rendre moins hostile son exil dans sa joie infantile et de contenir ce loin qui repousse encore plus loin tout voyage ..à chaque fois on cesse d etre soi on devient un monde diffèrent et turbulent car étant convaincu qu on est condamné à aimer jusqu'à vieillir et sentir fleurir l age et les plaies Sentir venir les ans et admirer le cours des eaux..la nonchalance des corps heureux et quiets .les ravages .de tout ce qui émerge en vous de somptueux et de méconnu . Quand on a que l amour on aime regarder dans les yeux tous ceux que nous croisons et de trouver un brin d art quand on prête l oreille aux bruits de pas filant tête baissée pour sortir de l ombre d un passage . On tolere notre coeur devenu lumière devenu chaudière et qui nous tient en bandoulière.. quelqu un nourrit en nous cette somptueuse rage d exister pour donner...durer à l infini et vivre juste pour mourir d aimer .. vivre et sourire .. Face au temps on a que l amour pour lutter contre sa propre guerre ..conquérir l univers et échapper aux dérapages du temps.. dompter le sort et redresser ses torts et ses outrages.

Que cache vraiment une barque de la mort à part des chiffres et cette haine tenace du soleil et de l océan ?
Peut être ce plaisir indécent inavoué quand une vague un peu osée soulève ce cercueil flottant ..Peut être ce goût inné gardé au fond du gosier et cette sensation étourdissante du vertige et du désert bleu..Peut être même cette méfiance contagieuse envers tous ces compagnons solidaires dans la misère et qui vont vous accompagner quand vous danserez dans le fond ce bal des damnés
Ce que cache ce périple de la mort ce sont tant de questions qui hésitent a se poser et qui restent suspendues au vol léger et somptueux des mouettes et alouettes prédisant déjà le sort de ceux qui seront lavés par le sel et complètement decharnes. .juste bons pour un retour sans avoir à payer de billet..un chiffre peut être un code et une case a cocher....et bien sur une fois débarrassés de la vie ils seront bien coaches afin que n apparaissent sur leurs faces belles et blemes ni peur ni l espoir ni encore ce tas de riens inutiles qui ne servent plus pour faire d eux des personnes puisqu au reste ils ne sônt que cobayes prompts à brûler dans ce charnier marin trop humide
Ce que cache cette aventure ce n est rien que du vide qui se met en place vers d autres vides...de l homicide volontaire ou consenti peut être plus clément qu' un suicide en bonne et due forme..une mort pour la forme ..avec plus de chances des cadavres arrivés en forme sur la plage ou ils dormiront poings liés lèvres e ntrouvertes et rêver jusqu'à aimer la mer qui les voit se tuer



Palper les contours de soi et sentir que vous êtes avide de cette vie jusqu a la rage jusqu'à détruire votre propre vide emprunter lès chemins libérateurs de l irréparable et boire l éternité dans un verre acide jusqu'à déchiqueter en moi la foi et ériger mes doutes en certitudes ..mes plaies parlent le langage aride mais sans apparat de mon amé déchaînée fuyant la mort en empruntant la voie lactee du suicide ou l hiver et le desert s etendent et etendent leurs chemins nimbees houleux comme les flots refoules au fond de l ocean et vous permettent de mieux apprecier le creux de vos rides ,,ces voix qui vous emmenent au dela du corps loin des moments et vous debarrassent du poids de la joie , des habitudes qui usent et de cette manie assassine du sort qui achaque fois ruse et vous use mais ne peut en aucun cas resister a notre chagrin ni au sacredoce de la folie,,alleret partir vers des sites ou n existent que les verbes que les visages vus de profis pour ne plus s attacher , ne plus avoir a vous arracher ni a prier ni encore moins a esperer comme si on partait en guerre contre Dieu ,, meme si on partait en guerre pourtrouverrefuge dans le Royaume des Cieux ,, prendre son courage a casser le coeur pour ne plus te regarder dans les yeux,,,ni sentir l air marinen buvant ton cafe ou en lisant un mot que tu ecris avec mes traitres yeux qui ne mentent plus et qui me fuient quand j ai un compte a regler avec mon reflet ou que je recherche desesperement mes spectres ,, ces autres moi helas partis ,, helas emportes par une lune et devenus assagis ,,me reste ce moi assassin qui de force me remetsur ton chemin,,,palper ses contours et sentir cette colere rageuse devoir que je ne suis plus cet etranger que pourtant j ai trop aime ni ce triste here qui se cachait et fendait de vie aimait la vie jusqu a ses brindilles ,, un mot de verbes sans les roses,, sans les choses,, pour ne faire que passer que repousser les rencontres jusqu a depasser les frontieres de l infini ,, embrasser l intempernel la je te croiserai


Ca sent le vinaigre et l eau frelatée
Une femme qui attend seule sous le soleil dans la rue,,, ca coince , comme les minutes qui ahanent et titubent,, qq chose ou plutot qq mal qui demange au niveau de la nuque ,, sinon ce poids colle au dos,,, quelle gene ont ces passants qui jettent a quelques metres ces regards sportifs ou furtifs sans meme sourire ou lever la tete pour rendre un infime hommage a cette belle creature tranquille qui seule se morfond dans son allure de camera trop voyante ne sachant ni rougir ni voir alors qu elle regarde devant a peine si sa main tient son sac en bandouliere,, on dirait non pas une femme dont les cheveux collent comme un drame mais un gang qui repousse meme des curieux temeraires et machinals quand ils tournent la tete a deux reprises et en deux laps gratuits de temps incapables de comprendre ni de sourire et s eloignent avec des interrogations aux trousses comme effrayes par une secousse lente et patiente donc elle attend instant puis instant
ca sent la sueur aigre surtout si cette femme a eu l idee de voir de temps a autre en etouffant des dizaines de sons marquant l exasperation qui elle aussi guete et attend,,,sans parler des chaussures cirees et les talons qui creusent dans le vide un sillon rageur,,, ca sent les minutes et la face livide le souffle qui hesite a a sortir des narines pour venir mourir au niveau du menton,, une femme qui attend c est tant de rides imperceptibles dans cette rue vide,, le buste droit comme la morgue et la taille suspendue au neant
le vinaigre et la rage qui bout ,, isolement et arret,, tant de verbes sans terminaisons,, juste le bruit de pas qui viennet ou celui des klaxons comme seule chanson ,, une femme qui attend ca fait peur meme aux vieilards entrain deboire un cafe ,, ou aux hommes presses et interesses obliges de se creuser la tete pour debiter une gaucherie comme compliment puis se rendant qu il tient le role de simple figurant ou de badaud il detale en esperant que la dame ne l enverra pas aux gehennes en lui assenant son regard strident
une femme qui attend ca bout comme la glace dans un volcan ou le feu qui couve dans sa poitrine de verre transparent,, une beaute qu on ne comprend et qui se surprend a trouver du plaisir a suivre l omrbre lente danser sur un mur lezarde ou aller se cacher derriere un arbre completement ivre et s aplatir sur terre esperant
que le soir viendra la sauver des serres de ce jour fumant
une femme qui attend ca reflechit calmement ca pense a la rage sauvage eta tout casser , mettre un terme , rebrousser chemin , quitter ,, annuler , rentrer chez soi ,, rompre ,, dire qu elle ne comprend pas , que c est la derniere fois que c est con qu elle n en peut plus de se trouver a chaque fois dans de telles situations ou elle se sent toisee comme une curiosite ou moquee ,, admiree ,, negligee par des dragueurs beaux et avertis conscients que elle la femme qui attend est d avance cause perdue et ils foncent sans meme prendre la peine de la regarderelle qui curieusemment et cessant d etre femme qui attend devient folle ouvre son sac retire son telephone pour appeler ,, lales curieux sont contents,, elle se prepare a composer le numero de son ,,,,,fait un pas pour rentrer car l attente et l espoir sont deux calvaires et a cet instant enfin qui vient de surgir et de sortir de nulle part , a cet instant fatigue et fatidique le bus apparait enfin



Je remercie les femmes.. Elle m ont toujours permis de me defendre en me permettant de recourir a cet alibi qui vous perd a savoir la parole.. Je remercie ces grandes lectrices de l ame humaine qui comprennent pourquoi et quand nous mentons a nous memes et quand par stratageme nous voulons couvrir notre carapace d emblemes de faux problemes etd un simulacre d ame boheme ,, en gros de la comedie,,et nous rigolons ,,a force d user su je on se prend a notre propre jeu,, on s eloigne ,, on fuit de peur sous pretexte d aller plus loin on s embrouille et on fuit ,,lachement vachement ,, on sape le meilleur cours de la vie donne sans mot dit ,,sans qu un simple battement de cils bronche ou qu un bras soit tendu,, arrive a un certain l homme se menopause et s enfuit car ila ce soi meme qui lui court aux trousses et ila peur de comprendre cet incompris,, on croit faire de l esprit ,, donner l impression d etre original , different calme tristet avec ce desir du loin ,, peut etre meme qu on est enclin a devenir prieur -pas pieux -mystique humouristique feru d amours touristiques,,,futile a la fin qui triche et colle a sa coquille,,la femme sourit boit vos paroles vous ecoute ,, ses yeux brillent ,, vous encourage et vous laisse cracher votre etre en morceaux,, en lambeaux en mots dignes des meilleurs poemes ,, juste une main posee sur une tempe ,, ou son silence de diamant ,, elle respecte votre cote bon de vrai faux jeton car vous n etes pas capable de percer son regard sarcastique qui vous demonte et vous eparpille comme les veritables andouilles que votre genre represente ,, la force des femmes ce sont les lecons quelles donnent aux eternels recales ,, ceux qui sont incapables d y voir vrai,,, or la verite ou les verites ne s acquierent pas ,, ne convainquent point et se contredisent tout ce temps que vous exister ,, pour puvoir les effleurer il faut etre navire ,, il faut etre eglise ,, il faut etre femme,, l homme pourra t il un jour decouvrir la femme en lui ? ce sera un bel cataclysme encore plus noir que le jeudi noir et tous les murs des rues,, le monde est lumieres et crues ,,des vallons qui regorgent de vie ,, un elan qui tend vers son propre ciel ,, vers les tripes de son corps comme lors de cet instant magique ou la femme se maquille ,, le miroir ne reflete rien ni visage ni rondeurs mais ce regard qui va au fond de l etre et chante des chants primitifs de l harmonie ,, de l union de ce qui reste et dure,, ce qui est vie et miracle au quotidien ,, un sourire ou un simple mouvement de la main qui chasse toute inquietude et vous onctoie en vous invitant a rester serein et vous laisser endoyer parla quietude
un simple signe d elle ,, un simple non puis un seul mot senti et dit par elle peuvent faire de vous un homme nouveau ,, un etre gracieux qui redore en lui les perles qu il a usees ,, un soldat et un combattant,,, enfin quelqu un qui n a plus besoin de se voiler la face en se cachant dans sa carapace et de fuir son soi meme qu il aime d une pietre facon et qu il fuit ,, une femme transorme un jardin en moments presents
la femme est navire ,, la femme est eglise,, elle ne vous juge pas et ne vous meprise pas ,, elle ouvre la voie a votre propre resurrection.


Terreur existencielle .horreur de tout ce qui pourra mener au ciel..et de report en report la vie est un sport ou tout se perd. .gageons sur ce qui disparaît. .l éphémère ouvre à la voie au vague de l éternité. .l essentiel même si rien ne l est c est de s enfermer à plus que double détours et de ne savoir où aller... de persister a ne tenir a la vie que comme dans un pari où le je a ete pipe des le depart . depart quand tout repart mais le coeur s accroche veineusement au passe.. Alors de turbulences en troubles sans violences .. fumer comme un pyromane peur d etre commun . admirer et se dechirer puis hair a satiete ses modeles pour echapper a leurs reflets et vouloir cranement tout bafouer jusqu a la foi jusqu aux lois auxquelles pourtant on colle .. et n avoir d oeil que pour les images l art le verbe imberbe et dru qui vous plongent dans les paysages sombre de l esprit nourri de lointain de frasques et de destins qui ne connaitrons jamais de fin comme emportes par la magie des siberies.. IL ne reste plus qu a rester .. a se morfondre pour n avoir pas trop voyage .. De naitre la et de n etre pas parti pour se frayer un modele propre au lieu du fard de son propre modele qu on est contraint de préserver des ressemblances et des reflets .. Donc meme sans les certitudes
Pour garder ce regard deferent sur soi il fallait a tout prix.. comme dans un jeu truque et perdu volontairement il fallait etre different et turbulent tout en restant sincere avec tous les demons que l on voit puisque on ne peut atteindre leur maestrie leur gout pour le recit leur gout du defi et leur declarer la guerre .. on. n est pas tendre avec la famille et on se deteste avec respect entre ennemis.. après tout on n a rien a perdre en dehors de sa peau.. et tant qu on s applique a ne suivre aucun chemin pour allez chez le diable et qu on adore tout ce qui est fou tout ce qui est ancien on sait alors qu on est indestructible et que l âge pourra tenir bon a condition de ne pas aller trop loin car ce sera la debandade
LA longue chevelure et la solitude en moins trente ans m a jete dans un noir peterin dont je ne me remets pas .. C etait prevu de mourir avant et l eternite on se la taille de ses propres mains en emportant avec soi son enfer et sa passion pour le loin en quittant ceux qu on aime éperdument.. Et pour aimer tout en restant libre inutile de se faire aimer.. aimer donne la vie une fois qu on est parti .. on est different et ca nous donne le droit de nous cacher de tout gacher pour la vie mais a la condition que l on ne oublie .. La vie et la folie une double mise .. du pareil au meme mais l oubli ca me fout une terreur existenciel et horreur de tout ce qui est normal sain coherent et fervent .. C est aussi sur que lorsque on se suicide et que votre malchance vous fait rater votre propre mort...un ange gardien veille sur les faux je et vous pouvez les hair autant que force vous sera octroyee ils vous forcent a les aimer simplement pour qu ils ne soient pas jetes dans la cellule de l oubli et leur ame refroidie
Après tout avec quasiment pas de chance et en trainant l enfant en soi comme une dépouille on est sûr de gagner à tous les prix .. La vie c est une loterie mais .. L oubli....jusqu'au ou jour ou une fee vous designe comme son rescapé et là vous êtes sauvé.



Juste lire ton nom pour me repentir de tout mon chagrin et traduire ma tristesse en champ de tendresse..redevenir quiet jusqu'à atteindre l ivresse dans mon fond quand elle fend..et que je devienne juste envers moi..compter le temps en l epelant grain par grain et aimer la fin sans fin quand tu réapparais..précéder le jour et prévoir tes pas au lever.. Lire les signes et me recueillir dévotement sur ton chevet.. Chanter les vagues et voguer.. juste dire ton nom pour sentir le silence me parler .. et puis m arreter pour palper .. tout tater ton parfum et tes coffrets .. Et sentir la vie venir et s engouffrer dans le sang de mon etre et me révolter et vivre en ton nom.. Le suivre et ne plus y survivre


Maman j ai decide de partir et d abandonner .. Tout comme papa qui l a fait.. Tu t en remettras la preuve tu es plus pimpante depuis qu il est parti et tu ne te prives pas du plaisir de le scander a tue tete au téléphone dans les différents salons de coiffure ou tu vas ou quand tu recois tes amis tes ennemies ou dans les bras ou tu jettes tete nue... Je vais faire du cinema et y faire valoir mes atouts au lieu de me faire avoir par des matous .. Au lieu de payer les frais de l universite je tenterai de me faire payer des têtes que tu as toujours cites et derriere lesquels tu cours . donc pas question de me casser la tete et payer cher des cours.. Tu m as appris a tout monnayer les diners les voyages les diamants et les sentiments... Je deviendrais mondialement connue il s agit d y penser a tete reposee et de savoir poser... Mon gout pour l art remonte a très longtemps comme ton gout pour les hommes .. En verite pas toujours réussi.. Je deviendrai très connue puisque mon numero de telephone sera affiche en bas de l ecran .. J agirai toujours avec retenue et en petite tenue... Je suis fille de ma mere mais pas sûre d etre fille a papa.. Donc j imagine la tete que tu vas faire toute jalouse que tu es .. Je t aime beaucoup meme si j ai remarque que dernierement tu ne donnes plus de sous depuis que tu as choisi de sortir avec de jeunes fauches... Je te promets que je ne t oublierai jamais et je te promets de passer te rendre visite dans la maison de retraite.. Et si j ai le temps je t aiderai a rediger ton testament pour que tu n oublies mon nom et le confondre avec celui de ton amant... Je voudrai que tu sois fiere de moi et il est temps que je parte pour ne pas te decevoir en te faisant de l ombre .. D ailleurs je te cede les deux du pallier.. Je me suis tjrs bien debrouillee meme qd tu partais et laissait la porte verrouillee .. La vie est belle et il faut en profiter car je sais que d ici peu tu vas m exploiter ... Je logerai dans les meilleurs hotels mais il faut d abord commencer par decouvrir tous les motels .. J incarnerai chaque jour un nouveau personnage et m havituerai chaque a differents visages... Je veux connaitre la joie .. le bonheur c est pour les bourgeois qui viennent chez toi .. Une fois que j aurai atteint la trentaine je me specialiserai dans l art de tenir en haleine ceux qui ont la bedaine .. Je ne joue pas de comédie donc tu ne dois pas en faire un drame..
. je t embrasse maman tres fort et tu mexcuses si je t ai fait du tort en te disant tes quatre verites
Cette jeune ingrate a ete arretee des le premier soir lors d une rafle de la police des moeurs .. Vous pourrez toujours obtenir ses coordonnees au commissariat .. Ies prestations sont payes cash et en avance



Elle vient de rentrer .de déposer son charme et reposer son calme dans un coin de la demeure qui s égaie et dont les murs ondoient comme le sud comme les palmiers sur lesquels repose le brasier de fin du jour et mille autres détails vont déferler ployer et se déployer comme un souci sur d etre onctueuse ment balayé par un simple battement de cil..par le mouvement gracile du bras repose sur le bras jaloux du fauteuil ou elle trône remplissant la pièce de ce silence dru des roses..des mots trempes dans la prose . du silence perdu dans sa nonchalance volatile et enflammee faisant face a son silence havre quiet.. Elle est rentrée pour redessiner les choses de la vie en ballet.. Pour emballer jusqu aux face que son regard effleure.. pour emballer les mots les rendre beaux et les suspendre comme interdits au, palais et que la parole use de ruses pour pouvoir s accrocher aux plis de son habit et decouvrir les sites enneiges et verdis du voyage qui voyage dans ses yeux et dans le ciel de son esprit et que les voies s elargissent les pas s epanouissent et que l antre de ses princes revête tout son aura de femme altiere qui vogue comme l hymne comme les rimes vastes du chant et des rythmes argentes de la montagne,, elle est rentree l amour redevient destin et le loin exil et l exil un jardin


Peu de mots s aventurent
la nuit comme s ils ont une peur bleue du bruit du clavier.. ou de cette facon machinale de les maquiller et de les depouiller de leur sens.. Hesitants ils trebuchent sur un nom pas sur de son identite et qu ils doivent redresser comme un tort ou un sort pour qu il ait une entite et quelque chose de decent dans lq posture.. Chose un peu ardue que leur specialite eux les mots c est le silence charge ou l imposture... De plus il faut le doter d une ame ce nom qu il soit narco trafiquant ou simple delateur qui raconte votre histoire a votre insu les mots doivent le percer et lui donner de la consistance...et ne se fier pour le faire qu a leur arrogance et à ce tact qu ils ont à fixer un délai pour reproduire tous les détails requis et qu ils s exigent pour après finir avec ce personnage fictif ou fautif ..jeté le trouble sur les lignes. .gâché votre matinée puis ils iront se blottir dans un café et vous regarder courir comme un dingue à les chercher et vouloir les aimer en regardant la télefriction ..ils vous narguent..Le mot est une femme qui vous possède et que vous ne possèderez pas...Les mots sont si seuls et si insidieux et douloureux. .ils vous encerclent et vous jettent le désarroi à la face...ils sont votre enfant qu on vous prend et que vous ne savez avec quel regard le voir après des ans...c est cette peur que l on ressent envers un enfant et qui vous serre et vous enfonce dans d autres peurs quand vous le revoyez pour vous quitter toujours et l abandonner encore ...Les mots c est quand votre propre sort vous abime et que pour aimer vous vous déchirez et faites face à tant de nuits ..à vos cendres qui ne s éparpilleront point. .à cette aube qui ne bouge plus et qui reste blottie dans un coin pour mieux suivre de loin ce loin qui vous fait vivre et ne vous guérit jamais malgré tous ses soins malgré l émeraude de ses mots qui rédorent votre coeur votre écrin


Reciter tes cheveux implorer le regard qui perle dans tes yeux et marcher marcher sentir des vents pousser et aller monter vers les cieux ... Sans ce fatras de paroles.. comme les gestes dans leur retenue... Comme ces différents objets que toi seule tu sais ranger pour me guerir de toutes les deconvenues ou quand savamment et par un elan fort et fou tu viens a bout de mon refus.. Il y a tjrs qq chose qui se casse puis se reprend..qq chose qui meurt et fleurit en même temps.. comme le soir qui va se reposer sur un banc. Comme la nuit rasant les murs des citadelles jetées dans l oubli ou le choc des vagues quand elles écrasent de tout leur poids haineuse ment et par amour leurs rochers..réciter tes cheveux me saouler au fond de tes yeux et laisser couler la vie pour aller accompagner le temps loin de toi .. fréquenter des rues éclairées par des bruits du désert chassant l ennui d exister

Simple état de grâce où tout votre etre se reduit en un tas de masse qui fend se perd et ne se defend pour ne pas retourner le couteau qui plait aux plaies.. Etat où lors de la priere l abattement se mue en sursaut qui tend vers les lumieres pour mieux ronger le frein de la raison .. pour tenter d approcher les cloisons .. percer leur givre en y mourant.. Etat de grace quand se brise en mille eclats le froid et l apaisement qui refletent de maniere criarde nos tourments... La ou des mots hagards cherchent nos corps retires desesperement .. Quand les gestes deviennent rares et que le silence ment... Etat qui pousse l amour dans une impasse ou qui vous precipite dans la rue afin d oublier jusqu'à votre nom... Avec ce creux qui berce votre flanc..fache et comme cadenasse a tout autre sentiment.. Etat ou vous ressentez cette envie sauvage de palper meme les choses les plus idoines.. de dire des choses banales juste pour vous assurer que vous êtes encore en vie... Etat de grace qui fait que vous ne respirez que parce que depuis toujours vous l aimez


des prières qui montent au ciel,,des prieres comme les pierres qui brillent au fond d une riviere s acheminant vers la fin et mettant un terme a la vie...terme la cernant dans ce qu elle est au fond offrandes et eau. prier comme si on aimait ..prier pour tout donner jusqu a renoncer à son corps devenu un lot..prier jusqu'à tordre ses émotions..jusqu a sentir cette lumière nous transformer en bibelots déchiquetés dans cet état d abandon ou le sublime nous couve et couvre d un brouillard lent qui enveloppe nos paroles qui deviennent perles de rosée fendant l ame..des prières montent au ciel ..des prières pour tout donner..aimer jusqu'à s'abîmer..frôler ce qu il y a de céleste dans une touche ou un simple objet..jusqu'à contenir son etre et le regarder avec des yeux étrangers..et toujours te suivre pour pouvoir survivre à la tristesse de toujours t aimer..prier jusqu a sentir les choses nous transcender et nous propulser dans ce mouvement ondulatoire et diffus du recueillement en humant tes tissus.prier et remercier le Ciel d exister rien que pour sentir le langage des ombres frôler et magnifier les endroits les plus deserts a l instant où tu reapparais.. Sentir ce fil fin qui noue votre gorge quand des inconnues se meuvent dans la rue avec la grace fine des statues.. Des prieres qui montent au ciel comme un puits se nourrissant de ta bonte.. du lin des mots et leur voltige qui m etranglent quand je ne peux cesser de te regarder.. des lots de mots dans leur ecaille premiere embaumes de soleil et d air qui s arrachent et prodiguent l essence et les sens .. Des mots sanits du corps qui rendent sains meme nos desirs malsains .. des mots couverts d elixir voyagent a loisir s ornant d une membrane fine d imprécations inaudibles et de lys quand je marche et pense seul a toi dans la rue

parfois.la douleur dérape et le mal deborde et s échappe..un cor un bouton une carie une blessure..Toutes sortes de fêlures ou d entorses .ça reste bien cadre..de l intime et du légitime qui vous coincé pince tracasse ..casse même ..Mais ça n à rien à voir avec ce mal diffus et confus qui dégouline devient vaseux et sombre ..vous étrangle et rend vôtre être creux..et au lieu de souffrir en mettant la main sur une tempe .le mal creuse en vous votre propre tombe..il débordé sur le café ..Les cendres et les mégots incendiés et écrasés comme une ombre tatouée..jusqu au silence des mots qui crie ..jusqu'à votre chaise de bois qui n en supporte plus et vous pousse à vous électrifier..jusqu'à la joie n en peut plus...c est inoui ce mal qui vous dissèque et vous laisse sans abri quand vous sentez tout votre être devenir un petit réduit ou vous n emmagasiner que des idées noires limbant dans votre stature sentant la mort des statues ou le naufrage de poèmes non écrits..
ûn mal vous pousse dans les bras des rues..un mal vous berce ensuite vous tue comme de la poésie...un vivier d arrogance et d hypocrisie..c est comme un verre sec que vous prenez en jurant car vous vous être juré de ne pas vous saouler mais juste de ne pas réfléchir et de vous laisser embêter et tomber..un mal ça pèse comme une tonne d incapacités..comme deux neurones forcées de cogiter dans un esprit pourrI..de se tenir aux aguets la nuit pour vous préserver de la folie..un mal c est de la tristesse qui sent le précipice pour mieux ressasser son supplice..ça vous cloue dans un coin de rue contre un mur contre vous même et contre la vie..c est laid un mal quand vous ne pouvez même pas pousser un cri. ça sent l enfant qu on vous a pris..ça sent la haine qui surgit..ça sent même votre ombre perdue..ça sent votre démarche qui ne demande qu a tout piétiner..écraser se révolter protester injurier psalmodier..invoquer se recueillir prier exhorter mais ne peut vous permettre le luxe de vous écrouler et tomber...un mal c est risqué quand vous sombrez dans votre fond et vous côtoyer..vous sentirez alors vos tripes essayer de vous noyer..votre sang rogner. .votre coeur bouger prêt à tout déballer et à tout mettre sur la table comme pour faire un dernier aveu..un dernier pari sur l étal d une loterie..c est dur quand ce mal décidé et confus trône sur votre scalp ou sur votre tête que vous mettez à prix comme un vulgaire texte qui ne dit rien..ou un malade qui fait tout son possible pour ne pas répondre aux questions conscient que la vie est finie
la douleur est géra blé car elle radoucit...ça vous donne du repit.. l intention de vous remettre à danser ou de vous raser et de vous calfeutrer dans votre lit ..vous aurez toujours des bilans gadgets de la compagnie et vous serez panse.. vous sourires et même si vous mourrez vous n aurez pas le temps. Pour pleurer..peut être que vous laisserez des bobos sur la peau ..des factures à régler ..peut être même qu un médecin scélérat vous empêchera de partir être paix les pieds devant et donnera l ordre de vous prélasser pour jouira de votre statut de cobaye sauvée ..une douleur rend fort et ça aide à mieux se voir et se retrouver
mais le mal est si mauvais...car vous êtes obligé de tout lui confier..de vous accrocher et de lui promettre de vous ressaisir et de tenir...d etre toujours la et vous vous engagez à ne pas mourir .. à voir devant et à vous souvenir..à rompre avec les balles les cordes les rails et la cyanure...à cesser de voir le monde comme une caricature..à rester fort et à aimer la dictature...à vous agenouiller et vous recueillir quand elle vous supplie de continuer à l aimer et de rester en vie


l être qui vous appartient vous retient comme la loi du matin ..l eau embrumee des prunelles quand elles scintillent de dépit ravageur et amer. ça vous change cette avalanche tendre haineuse et vous pousse dans les rues pour reapprendre n importe comment a tout détester et à vous réduire en débris ..en veillant à éviter un miroir et à couver traitreusement vos deboires et votre profond mur de chagrins,, la, quand vous sentez geler les flammes de l ame et se transformer en râle acéré et tranchant ces mots assassins,,, une fois rentre vous vous donnez du repit pour mieux sombrer dans votre mal etendu,, marcher et se retrancher dans son etre rempli de vides,,
,l etre qui vous etreint echappe a votre destin ,, a ete emporte par d autres chemins et vous etrangle de ses propres mains au moment ou vous sentez que sans lui tout devient vain et malsain,, et vous n avez qu un seul recours ,, les cloisons et les detours pour enlaidir vos regrets et vos plaies...abasourdi par cette fatigue que vous ne pouvez même sentir vous vous réveillez ..avec une pointe dans la gorge et un semblant de mots pour vous cogner au moment ou s eteignent et s entredechirent les reflets degarnis par une aube livide,, le verre de the bu sent la rouille ,,sent la rue avec ce va et vient harassant et tant de portes qui vous assiegent comme une prison,,
, quel sera le premier mot ? ou se refugiera le regard ? combien de temps faudra t il detourner les yeux et les laisser fouiller au large comme dans le noir ? est l toujours si facile de serrer les levres et de filtrer les mots devenus cors?comment supporter cette sensation que vos mains sont devenues tranchees et tranchantes ? votre coeur arrache et mort chancelant entrain de battre dans son sang ? comment supporter que ses cheveux sentent pourtant l enfant et que son air serein vous confond et vous lamine comme le temps?elle sent son parfum ,, ses mains ,,sa voix et vous avez tellement froid que vous vous jetez a terre pour que vous couvrent ses bras ,, votre face meurtrie maudit du plus du plus profond tout ce qui est sacre dans cettee vie , dans les voies du destin quand vous etes reduit a l effroi de ne pouvoir vivre qu en tenant ses mains et de disputer ces mains a celles que la cruaute ,, l incompris ,, la rage ,, le silence ,, la folie ,, l angoisse vous les a prises,,la elle y est ,, la elle siegera ,,las votre coeur surfera sur son mal ,, sa joie ses rides et ses plis,, l etre qui vous appartient vous retient dans sa vie



c est bizarre ce qu on se sent si fort quand on étreint ce monde qui dort..quand on survole les rues et qu on se nourrit des mines des gens sans même qu ils nous aperçoivent ou nous sourient..c est tellement fort de savoir voir comment sont si bien coiffées les petites filles entrain de marcher ou un homme sérieux fonçant tout droit l air curieux survolant de ses yeux comment se cotoient ombre et vent sur les sommets des toits ou encore cette ambre si musquee qui nous prend quand nous foulons le seuil des petites mosquees,, encore si poignante l allure des dames empoignant leur silence comme les vapeurs de l ame,,sans sourire , le regard devant impregnant l air d un soupcon de secrets envoutants,, c est tellement feerique cette demarche lente de pelerins se rendant tous vers un seul point comme pousses par les rayons et regardant tous devant avec tant de joies domptees sur ces faces sculptees .aureolees même par leurs peines qui seront reportées jusqu'à d autres lieux..etrange comme comme vingt minutes de marche rassemble et ressemble a un cortege qui se detache sans heurts des heures et des bruits des klaxons,, on se croirait au milieu des dunes ou a une scene sur la lune ,, comme echappes a la ville avec ces senteurs qui bouleversent le coeur tant elles sont meles a la penombre ,, aux bougies et au papier ,, c est presque l andalousie et sesnuits qui reparaissent en plein jour,,, tout y est jusqu aux traces que portent des noms ,, jusqu au noeud de foulard que portent devotement avec des rides les femmes qui y resident,, ou l accent des enfants qui prononcent ces mots rares que leur distillent leurs mamans,,, c est rare que les murs sentent d autres oceans et d autres temps et tiennent si jalousement a leurs breches ,, arcades et je ne sais qoi de brulures qui vous saoulent et vous vident de tout ce qui roule ,,brille ou crie,,, vous en oubliez jusqu a pensez a l etre aime et vous aimez cette amnesie avec ses bruits ou un chant ancien vous emplit ,,, c est douloureux d y rencontrer un vieil ami ou un membre de la famille ,, ca vous serre et ne sert qu a provoquer en vous tendresse et nostalgie,,, c est dur quand vous rendez compte que votre etre vous fuit quand vos pas se perdent dans un labyrinthe de portes fermees et de fenetre s accrochant au ciel comme pour y echapper ,, ca sent le bois et le cuivre qui enivre ,, casent les barques et les vieux ecrits ,, ca snt les larrons qui continuent a hanter ce bout du monde qui remplit le monde et ne vous quitte plus ,, c est tellement douloureux de voir toujours sa medina avec les yeux de l enfant qui n a point grandi


Je m asseois dans un coin entre le soir et le loin et je ne sais plus que faire de ces mains tant tout même les objets semblent fuir semblent s étrangler..tout embrouilles paraissent mon silence et mon apparence qui me poussent .m expulsent et me suent jusqu'à la provocation et l irritation,jusqu a pulveriser et diviser par deux mon cri comme lorsque les cheveux etouffent ou quand le vide se retire et que vous sombrez dans l exil des verres , des chaises , des profils nonchalants des passants , des lampadaires qui eclairent des fontaines lasses et grasses , des rues qui rutilent , des bruits qui vous mutilent , des mots qui se perdent et peinent a garder leur cadence , de ce clavier stresse par on ne sait quoi d indetermine dans mes pensees quand attendre devient aussi doux que la corde d une potence , comme lorsque vous desirez l arret et que l arret vous guette et vous epie,, dans ce coin qui m a vu grandir et qui m a garde,,, loin de toi je m y sens comme un etranger,, alors tard dans la nuit je deambulerai , parlerai sans penser et sans rien panser ,, le vent de l ocean s en chargera quand il caressera ma face devenue objet ,masque ,, car sans tes doigts meme mon reflet se casse sur les glaces ,, dans ce coin de rue ,je me sens perdu au milieu de ce loin au milieu de ttant de nuit faisant face à des mots qui tournent sans répit .qui tournent et s embrouillent comme des songes ivrognes..comme ces vagues monotones abandonnant leur liquide fumée,,je m asseois au bord de la soif d etre qui brule comme un nuage qui se tord tout le long des dunes ahuri par ce ton inexact du temps qölkui recule rnge et emporte les ans et se saoule ehontement de nos passions..Assis dans un coin j implore. je me fie à la verve du sort ,aux lignes qui se découvrent . se dénudent et se découvrent subitement des airs d et hymnes ou d histoires qui se reprennent..s etendent et malmenent même le mal et vainquent la haine en créant de nouveaux rayons pour habiller un matin et repeindre ses horizons,, assis dans un coin dans la nuit , je me recueillis et j implore tes mots


les arbres ne voyagent que par leur bruit..Les arbres c est l infini ..quel autre don pourrais je faire en ton nom pour remercier la vie ? quel sang coulera dans mon sang si je ne peux sentir le vent caressant ton flanc imbiber ces plants ? qui d autre que les arbres dans leur élan volera comme le chant ..comme les effluves du printemps ? des arbres pour y incruster des lettres en parcourant les gerçures ..avec tes doigts fins irisant les feuillures..Les dorures...des arbres qui veillent la nuit et sur lesquels viennent monter nos plus simples prières..des arbres qui récitent nos regards comme l ermite son bréviaire,,,pour y debusquer tant de refuges,,tant de troncs temoins de notre deluge ,, des arbres pour arreter le temps le temps d un soir ou notre silence rejaillit et devient manoir..rame de corps qui s entredechirent accoudes au noir..comme lorsque nos caresses s insurgent se rebiffent et deviennent gifles..comme si des statues s egosillent et crient au moment où le Ciel qui nous contemple nous couvre et prie au pied de ce temple,,,les arbres c est tant de sabres reclus ,, c est mille refus vaincus et plus forts que tous les flux ,,les ombres en nombres qui s accaparent les astres et percent leurs secrets,,des branches qui s emancipent et tendent vers le ciel comme ton front lorsque tu me souris et que je garde entre ma levre et mes dents ce gout irreflechi de la terre et des mots,, de la brise et des feuilles pendantes offrantes devenues notre toit ,, notre vert firmament,,des arbres , ces arabesques transformant la nuit en fresque de scintillements pretant au recueillement ,,lorsque mon ame ivre livre devotement son ame qui gravite autour de ton nom, quand du trefonds de l etre seffilent les sons comme du sang partent vers les voutes celestes et planent au sommet des tronc,,se soumettent et implorent sereinement,,desirent virent et remuent en moi ferveur et abandon pour que ce monde aille d extase en emphase ,, en couleurs qui flanent et sembrasent quand tu n es pas la et que je t attends ,,, des arbres pour palper en moi ce qui est profond,, pour que je puisse toucher tous ces bruits muets quand nous avancons ou quand le soleil se derobe derriere un mont ,, des arbres pour y placer ce melange poignant de tendresse tristesse et attachement,,, des arbres pour la vie jusqu a ce que mes prunelles saoules dansent au rythme du vol des papillons,,,des arbres comme le calme de l ocean ou tes bras qui me couvrent chassent l orage et arretent le temps,,,tu parles leur langage qund ton coeur me sourit , les arbres voayagent par leur bruit


Elle fuit et ne dit un mot .s enveloppe de nuit comme lorsque jette son ancre un bateau ou que les lumières s éteignent et larguent leurs peines et leurs fardeaux..des lors commence le mirage et mentent ces yeux devenant insondables comme les cieux.ou sa voix quI semble étreindre un feu .des lors pèse de tout son toit mon calvaire et s étranglent mes mots..elle le sent. c est intrinseque comme l ombre de l air et les questions ne partent pas ..Les cils s agrippent et n avancent pas d un seul pas. encore un silence qui louvoie ..un cri sans cri et mon âme retrouve ses lourds plis qui me suffoquent sans merci .l horloge qui déloge vous pourfend comme si vous buviez l embarras , la peine ou l ennui ou comme lorsque le sommeil s endort et votre état de vide gazouille..,elle le sent et le sait..Toutes mes mains pour entourer ma tête et la torturer ne suffisent plus,, alors je me mele a ce moi prdu et emmele ,, a ce vorace traitreux qui somnolait ,, a cet insurge a la tendresse qui dans son fond s immolait de peur de s abimer ,, ce sauvage feru de riens et qui emmagazin8e en lui la peur d aborder un rivage et d y accoster..qui craint d étreindre la main qu il réclamait..jeu factice du je qui n est jamais la que lorsque tout est loin..un faux parmi ses semblables fous qui jugulaient lorsque tout était terminé.. et que malgré tout et plus que tout redevint entier..se nour issait de son allure et des mots qu elle essaimait ..de l or de ses monts et de ses tresses quand elles volaient...elle fuit et je me consumais..un simple regard ou une parole adressee à une autre me trahissait et me brûlait..elle le savait car elle le sentait. elle est la seule à me démonter . à arpenter mon jardin. A accéder à mon train bohémien à me sauver et à me remonter...avec elle finissent les routes et s estompent les murs et les doutes. elle fuit comme cette eau de puits qui édulcore mon goût pour l inconfort ..pour ce hors moi que je charrues injustement et juste pour me cacher..elle fuit et mon coeur appuie lourdement pour qu un brin de tendresse vient se mêler à cette lueur triste qui déplie ses ailes sur mon âme quand de tout mon etre je m arrache et m attache au parfum de ses cheveux..elle fuit le temps se replie et tout l espace reste pour nous deux ..même la vie dévie et balise des sentiers neufs pour que notre parcours dispersé nous suive et ravive nos voeux malgré ce noeud ou ce creux qui se dresse souvent quand des mots se parent de leurs tourments et les arborent fièrement pour ramener de la bienséance ..de la raison de la justesse de l à propos de l impossible .du réel du logique et que nous balayons quand nous parlons les yeux dans les yeux ..quand nous sentons que nous sommes protégés par Le Créateur des Cieux..
elle fuit..je languis et elle sourit...



elle prit ses espadrilles et sortit,, je restais la a regarder mais sans voir , sans m occuper ,,lisant mais sans penser ,je parlais posement mais tout juste pour ingurgiter mon cafe ,, j etais hors de moi ,, l un ou l autre etait perdua tel point que les mots venaient facilement mais elles etaient hors de portee ,, ils ne signifiaient plus rien et ne resonnaient plus meme s ils butaient contre la langue et une ou deux dents ,, ils avaient des ailes cassees,, meme l endroit s est rebiffe et m a chase me poussant a marcher indiffremment dans la nuit ,, elle etait sortie ,, refuge dans une mosquee pour la prier et la elle revenait comme un verset , comme un secret ,, pour tout inonder , ravir et irriguer par je ne sais quoi de prenant et de fervent qui me bouleversait et me renversait...marchant comme quelqu'un qui empoigne le mal qu il aime .le mal qui le mène dans les rues..elle a pris ses espadrilles et sortie marcher moi .je suis devenu pour moi mon étranger que mes propres regards derangeaient. y flairant un vide avide..un vide horrible et sans vide . aussi tenace que les chaises qui attendent que les silences qui s entrechoquent et se morfondent..que la haine qui s aplatit et s offusque..la nuit devient alors aussi inutile qu un puits..juste une couche de cendres que la pénombre mutilé et plonge dans les débris..elle a pris ses espadrilles et est sortie..Le temps alors à tout repris..tout enfoui dans la fosse de la fausse patience..dans l attente des songes qu elle redore quand elle se meut et sourit..quand elle rentre et dépose ses clefs ..quand je pense à elle et lui écris..chaque fois qu elle sort mon âme s enfuit. Le récit se meurt ..un peu la mer dans ses heurts
elle est sortie pour donner de son écho à l air ambiant .pour fleurir les rues du mouvement voltigeant de ses cheveux coupes et de ses bras nus..pour que les tons se rasserennent et s émancipent à sa vue. pour que les paroles durcissent leur essence s enflamment et s ecrient comme lorsque les champs s humidifient..marchant d un pas qui s incruste dans le chemin devenu ecrin..à son passage les magasins vastes oublient leur faste..Les visages timorés arborent des sourires dorés et les petites filles courent l embrasser ..Les fleurs s enlacer. à son passage que d hommes s inclinent et se comptent comme des mages avec un brin de peine qui va les ronger ..ils savent qu eux aussi..leur regard plein de dépit les poursuit quand elle disparaît ..rendant vide toute une vie..Il y a comme un début de chant qui s eprendre de tout ..comme si même les objets se dressent réclamant son regard qui voyage flâne et caresse. comme un chant qui libère les sons et s abreuve de rythmes et de mots sans nom,,quand elle met ses espadrilles et se dirige vers un jardin , les cours d eaux retrouvent leur reflux ,,,et quand je la revois le monde s elargit et tout mon etre s embrouille ,, ne reclamant que ses mains ,, que l eclat de leur teint pour que s arrete de valser et de se mutiner chaque instant ,, pour que les murs sortent de leur vague flou ou ils se cachaient en attendant sa venue ,,lui tendant comme un fiasceau de formes leurs courbes meurtries par son apre absence ,, par le silence insense et immense,,quand elle revient le monde redevient monde



Les filles veulent se refaire une education et ont decide de squatter la rue en portant des vestons .. papillons cannes et journal .. Plus de sac a main ni de talons ni de robes.. D autres ont prefre s assoir en ligne rangee a meme le trottoir la main sur le menton et le visage defait regardant les passants .. Certaines imitaient machinalement des robots alors que d autres deambulaient les pieds enchainés. L une .. femme raffinee et grande lady a eu l outrecuidance d aller jusqu a fouiner dans les poubelles en s essuyant les mains sur ses habits elegants et sans se gener de mordre dans un morceau de pomme jete au milieu des detritus... Ca va vous choquer .. une femme portant pracelet boucles d or et collier .. toute nue assise par terre offre aux hommes des billets d argent.. autre spectacle fort une femme entouree d autres femmes simulait un accouche ment et on voyait son visage se decomposer sans pousser de cri... L autre simulait une autre qu on allait lapider .. une autre tricotait.en tirant sur un cigare.. De vieilles femmes avaient les poignets menottes devant une petite pancarte ou elles ont ecrit maison de retraite.. De petites filles portaient des baluchons sur le dos.. Des filles de treize ans s amusaient a brandir des seringues.. Bizarre celles qui retiraient leurs vêtements piece par piece devant un grand ecran eteint... Ou encore cette jeune femme assise seule sur un banc la tete posee entre ses deux genoux.. ou encore cette petite fille qui marche vers les gens leur disant papa est parti papa est parti.. L une a mis un petit ecriteau sur la poussette on y lisait A Vendre.. une autre Uterus a louer.. D autres mettaient un bandeau sur les yeux seul habit qu elles portaient mais on voyait affiche devant chaque corps deshabille un prix .. sans oublier cette femme enceinte assise seule et tenant une bouteille d alcool
Les filles voulaient se refaire une education .. Aucun homme ne les a approchées .. Ils se sentaient tous ecoures édentés et choques
Choques d etre des hommes



toutes mes erreurs prouvent que j avais raison ,, donc ce n etait pas de ma faute ,, c est ce mmonde qui ne tourne pas rond un monde plaqué or , monde plaque hors qui fuit et ennuie,, comment pretendre alors que la terre est ronde puisque ca nous tourne pas rond meme pour ceux qui courent derrière un ballon rond durant quatre vingt dix minutes et finissent par rater un penalty.. Tout est faux la preuve les arbitres ne finissent pas de siffler , les juges de sanctionner . les responsables de nous reprimer ., les investisseurs d essuyer des pertes et meme les candidats aux présidentielles des echecs , sans parler des instituteurs pour qui un zero c est sacre.. Dans un monde qui ne tourne pas rond plus personne ne semble apprecier et aimer les rondes et on leur prefere les affamées.. ben oui soit belle et tue toi et malgre ton corps malingre on tire tjrs quelque chose d elles puis on se tire.. Faute erreur ruine faillite deconvenue deroutade c est si beau et attachant , du pur art grec qui ne repose que sur mythe epopee legende damnation malchance.. Ca a tjrs été comme ca,,l erreur c est fatal ,,sublime et plus tragique qu un melodrame ,, un faux calcul et vous avez la chance unique de repartir sur de nouvelles bases et vaincre ce qui a ete ruine pour faire de vous un desenchante heroique ,, entre l erreur et le faux il n y a qu un pas infime que seules les femmes et les faux jetons savent apprecier et ca remonte le moral ,, ca permet d avoir de la consistance , de l assurance et remedier aux ravages de l age ,on voit la vie sous un nouveau angle avec de faux ongles ,, de faux cils pour ne plus avoir l apparence d un fossile ,, une poitrine plus genereuse et plus ferme pour que les autres vous regardent et la ferme ,,ca annihile les rides et remplit votre vide ,, ca vous permet d evoler puisque les medecins charcutiers habituer a disseqer trancher amputer se voient pour une fois en esthetes qui faconnent un nez ou une hanche tordue un ventre flasque ,, l essentiel c est de depenser de l argent mal gagner afin de n avoir plus l air quelconque a seize ans ,, le faux enrichit et rajeunit comme au loto ou aux paris ou les tocards rapportent toujours plus gros,, les faux jetons toujours presents vous reconfortent car en si peu de temps ils deviennent si purs quand leurs masquent tombent et que vous etes assures que vous disiez vrai ,, un faux jeton s ingenie pour se recomposer un nouveau masque et on aime tant leurs gaucheries,,ca nous permet d exploiter a fond notre rancune et nos diatribes se mettent en marche pour nous purger de toute rancoeur,,au moins avec l erreur on est sur que l on ne va pas gagner et que l aventure continue a moins que l erreur bute sur l amour et la conscient de votre erreur vous souhaitez et vous desirez votre propre mort.. L erreur c est la grande specialite du sort... Source intarissable de remords ayant nourri la vie et l aura d ascetes et de mystiques reclus dans leurs couvents ou dans leurs écrits.. Les erreurs valent de l or et ca se negocie .. bonjour messieurs les maitres chanteurs avant maitre e'chanteurs vous offrant l amour rançon que vous devez payer car vous vous etes laissees exploiter pour un vil baiser vole.. Une erreur fera de vous un héros une fois exécuté sur votre fauteuil électrique bien huile après un procès expeditif precipite ou tout le monde se met sur votre dos.. des dizaines d annees apres la verite saoule se ramène en se dandinant traînant d amples indices qu on n a pas vus faute de temps vous devenez alors une belle victime ou dans les meilleurs cas une carte a jouer dans une compagne de course électorale ou tous les artifices sont consideres comme moyens bons.. Vie privée.. un joint mal eteint votre fille qui aime les garçons votre gout pour la boisson ou meme le lieu de culte que vous fréquentez.. C est que l erreur enrichit et les bureaux de notations adorent les faux bilans et tout ce qui est toxique pour mettre sur la paille de vieux chnoques leur donnant l ultime occasion de se ruiner et de répartir a nouveau a partir de plusieurs zéros .. L erreur chirurgicale est salvatrice permettant a vos ayant droits de vivre sur leurs lauriers et a votre épouse d entretenir ses amants et de changer d oreiller en vous remerciant et en priant pour ces médecins charcutiers qui savent se tromper


plus rien de visible peut être de la haine pour moi pour supporter tant d ignominie..il est grand temps de quitter ce monde même en y restant même en y investissant tout mon moi .mon etre mais plus d émoi. j ai froid ..tellement froid qu aucun mal ne peut plus me toucher. juste envie de trébucher et de tomber dans un précipice plus propice que mon fond cadenassé et ravagé ..ma joie est vaine comme ma lutte ..comme le sont mes principes ..mon idéal . tout est vain et j aspire à n importe quelle mort qui me délivrera de mon silence ..de mes insomnies de ma colère qui me sue et me ravage comme un leurre ..une injustice préméditée et conçue par je ne sais quelles âmes de bois ..corps sans attachés ni foi ..dur d etre toujours de sentir le loin m asphyxier et m entourée de près et voir profiler devant mes yeux tant de creux tant d abimes des cimes sans horizon ou la belle indifférence enveloppe tout rapport de saveur rance . j ai mal dans la vie ..j ai mal pour ma vie qui fuit . j ai mal pour ma fille ..j ai mal quand je vois que mon amour pour elle et son amour pour moi ressemble à un suicide consenti. . à un mur sur lequel viennent s accrocher toujours animosité et malentendus .. j ai mal de voir que toujours les quelques heures qui nous unissent nous séparent ..j ai mal de ne pouvoir entendre un mot qui me comprend. j ai mal quand je pleure d amour quand je suis prosterne et de voir mon âme filer couvrir tout ouvrir d autres voies . sculpter des mots avec mon sang pour à la fin subir l écho d un mal pire que le mal qui ne fait qu endiguer encore et davantage mon mal et mes failles ou je préférerai m enliser.. ce monde me refuse . vivement une fin ..Je n attends aucune délivrance..vaut mieux partir et tout quitter car aucune raison pour vivre croire ou voir que tout s éloigne etí rebute..vaut mieux être damné que me donner ou m acharner à lutter contre la bêtise. et que chaque jour l ivresse de la vie cette soif intrinseque butent sur d inextricables marasmes,,,,Prier pour des joies de courte duree,joies a endurer comme un espoir traficote et truque ,,,l impossible devient plus clement que l espoir ,, plus clement que mon moi devenu ma prison ,, tous ces bons gestes , mes sentiments devenus mes tourments ,,mon sous sol vaseux ,,quand meme l abattement qui me pietine se tient la et se dresse m empechant de tomber et me donner du repit,,, Priere pour mourir ,,, priere pour voir ce mode immonde me laisse partir et emporter ma tristesse hors bornes devenue plat devenue norme,,enorme pourne pas avoir un jour a ployer ni a devoyer ni a me soudoyer



Content de m etre débarrassé d un texte qui ne tenait pas droit sur une ligne et qui se refusait alors que les mots rechignaient a adherer aux personnages et se mutinaient.. avortant ainsi toute expansion et mutilant de nouvelles expression leur trouvant ce gout acre et flasque d un encrier tombe en disgrâce sur une table dans un cafe desert et bruyant du centre ville
Sobre, parfume rase et harasse. il démarra sans un regard vers cette demeure ou il aurait bien souhaite ne plus remettre les pieds,,demeure devant laquelle il s arrete le soir pour scruter ce calme expolosif qui git derriere des lumieres sombres, des spectres en nombres tapis dans les recoins de chaque mot dit,, des spectres aussi virulents que cette chose qui le suivait depuis quelques temps et lui donnait la nausee avec son aspect tumefie et sanguinolent ,, compact comme un rejet et surtout inaudible comme les sursauts qui retentissent , l eclat des yeux ecarquilles butant sur un rideau de noir .., des sueurs de rage froide,,dans son habitacle , radio info meteo ,, revues un attache case ,, tant d objets a abolier a quarante cinq ans,, tant de simulacres et de fumee lui ayant garanti une vie sans sang jusqua ces derniers mois,,encore une journeequi s annonce comme toutes celles reussies a raler rager gueuler en fixant l ecrann et appelant partout pour prier les chiffres
de remonter une courbe, glaner quelques infimes particules ou decaler légèrement en attendant que le cours se redresse pour que les fluctuations repartent de plus belle et mettent dans le chaos d autres courbes d autres tableaux d autres prieres en papier flottant mettre dans le chaos par le plus beau hasard fomente par un de se alea offert un incident faumente de causses infirmations ou toute sortes de statistiques tombees a la derniere pluie mettent le chaos et la zizanie dans les indices et chez cette bande a gueuler outrageusement de prieurs de porteurs de papier.. vendre tout liquider sous evaluer puis ratisser large et miser sur la debacle des autres pour mieux les terrasser a la maniere d un sussurrier ou d un usurier , d une sang sue
Suer jusqu'à boire sa cravate et en avoir les nerfs trempés et le combine de telephone comme seul appui afin de se rendre compte que dans cet enfer ou tout se calcule le combine sauve de la chose sanguinolente et tumefiee qui le pousse le suit jusqu au dela du ravin ou il allait brûler comme un damne.. Quatorze heures sonnait les jeux étaient faits bcp de ses amis defaits .. se retirer pour boire et fouiner . tendre l oreille et ecouter ces analystes non confirmes parler de courses paris débâcles afin de se faire une idee par l instinct sur ce qu il va tenter le lendemain pour plumer d autres et ruiner d autres pour nourrir le porte feuilles de ses donneurs d ordres et monnayer sa part du crime .. boire et rester stoique et serein comme un homme dechu ..
Se reprendre .. redevenir pour un instant humain en prenant une heure ou deux de sommeil dans n importe quelle chambre passoire avant d aller au club et repérer de nouvelles belles portant de belles boucles d oreilles et qui feront de belles perdantes timorées ce soir au jeu.. IL a le don de reperer ces douces sereines qui acceptent de vous accompagner et puis n y resistant plus ne resistent plus a la tentation de tout miser.. Sa commission il l aura.. Ses actions son train de vie sa belle voiture les frais d universite pour son fils.. sa femme et ses clubs . son psy a lui tout ce dont il revait il l avait mais la nuit il redoutait d y rentrer
brasser instinctivement des millions..se remplir les poches de commissions rouler et se permettre des escapades un peu partout n ont pas suffi à le changer ni vaincre sa nature de démon et d amant toujours insatisfait mais là chose tuméfiée.
la chose terrorisant et harassante ..dégoulinante comme l échancrure d une robe comme le regret finissait par lui donner

le goût édenté de la haine à tel point qu il ne pouvait et ne supportait même plus la voir de dos ni la regarder en dînant le soir ou même se rappeler son rire . sa façon de monter à cheval ou se courir pour monter
filet à tel point qu il plus ne dormait et qu il l execrait...Ces silences lourds son corps longiligne et gracieux détruit enfoui
On le lui a volée à lui ..On l à écrabouillee ratatouillee comme ne peut l être une statue jetée dans l oubli
une statue degarnie qui rentre titubante petuberante la nuit. hagarde comme une allée sombre démasquée par le clair de lune
aussi affolée qu une mine abandonnée...après s être empêtrée les chevilles les mollets les hanches le buste la taille
On lui avait même confisqué son reflet et son rire aguichant de petite fille de quinze qui ne veut plus parler
Ni se regarder dans un miroir depuis que la chose sanguinolente et tumefiee gisait par terre .. Depuis qu une fosse aussi profonde qu un ravin est venue s installer dans le decor de leur demeure hantee par la chose avortee
qui gisait au miles du plancher interdit devant trois paires de pieds ne savant plus quoi penser ni comment dompter un cri qui ne partira jamais et continuera à s enlisé dans leurs gosiers


mais qu est ce qu ils ont a me lorgner comme ca ? a me toiser , epier du coin de l oeil comme si j avais l air ceretin ou fouinait le nez du bout du doigt ?ils ne regardaient meme pas les immeubles et les voitures filer de chaque cote ,, ils n avaient d oeil que pour moi assis les bras croises ,, c est digne d x file cette atmosphere pesante ,, une station je descends pour marcher ,, je suis si leger l asphalte est si retentissant .. le regard des autres saisissant .. Je dirais des acteurs de bal au cours d une repetition faisant des pas calculés comme a reculons un peu effares... C est bizarre des yeux qui rachètent vos bras mains n osent vous regarder dans les yeux .. interrogent vos beaux habits puis les yeux se perdent pestiferiquement et par un douteux hasard une fois arrives au niveau des pieds,, je dorais qu ils se delectent dans leur amertume qui colle si bien aux dents et a leurs de lunettes ,, bizarre comme ce jeune couple qui marchait vers moi a cesse de s enlacer,, le pave retentit et sa fraicheur m imbibe de la plante du pied jusqu aux mollets,, fraicheur decuplee quand j ai marche sur le gazon mouille et quand j ai enfourche un velo emprunte a une petite fille qui a souri en voyant dans quel etat lorsque je jonglais ivrement en marchant pieds nus sous cette rampe d yeux qui transformaient ma marche en prestation d un art sans nom dont le theatre est la rue ou des jeunes se shootent sur un banc ,, de vieilles femmes poussent un chariot charge de detritus ,, un jeune homme jouant de la guitare pour mendier sans offusquer ces gens studieux trop serieux pour s arreter et sourire ,, taper sur l epaule d un ami ou sourire a une belle dame,, regarder un vieiillard ronge par lasolitude ou une eune fille enceinte et poussee par l hebetude et la solitude,,, ces gens la ne vivent pas monsieur ,, ne regardent pas monsieur mais ils s indignent , incriminent et vous fustigent des dents et du regard si comme moi enfant de huit ans ,, poli gentil et serieux ,, portant des vetements soignes je marche marche marche comme un va nu pieds et les pieds libres et nus,,,,mes pieds nus et sans mes chaussures que j ai offertes a un autre enfantsemblent plus vous choquer que le cadavre d une mere qui se laisse defenestrer, que des enfants abandonnes ,un chomeur qui meurt de froid l hiver sur un banc dans la rue, un homme qui achete un organe preleve sur un enfant tue , un homme qui se saoule toute la journee ou des fillesde seize ans anorexiquesa se faire tuer dans le seul but de s exhiber et de vendre plus de tissus,,des filles que l on fait venir de loin et que des maqqueraux et la police protegent pouren faire des prostituees,, un pied nu est une tare beaucoup plus effarantequ une famille delogee et sans abri beaucoup plus forte que des bebes vendus,, que des economies de tant de vieilles personnes qui passent dans les rouages fallacieux des grandes surfaces ,, beaucoup plus poignante qu une grand mere abandonnee sur son lit,, eh bien j en fais de mes pieds ivres et nus un pied au nez au mode de vie que vous avez choisi

Des bouts de mots ,, se diriger vers le fond , tout se brouille , s embrouille car trop clair ,,seul l artifice de l esprit peut sauver des autres artifices quand tout ton etre bute sur ces mille riens qui emmurent , deminent et s engluent ,, indifference ,tu sauves ,, indifferent , tu poursuis,,
des bouts de mots comme des echardes , des ecorchures , un zeste de tendre sourire qui saigne et prie pour que rien ne s arrete et pour que le temps soit assez indulgent pour ne rien effacer de la magie meme d une blessure
la pensee abrupte enchante quand elle lutte contre quelque chose qui perce et fuit comme le volcan insidieux et froid ,, comme les griffes qui s accrochent vulnerablement a l effroi , quand face a la solitude il faut faire face au vide et s arcbouter pour creuser un chant,, l etoffer de couleurs , de vagues flottantes ,, de bruits de pas dansant ,, de rires qui fusent comme un masque malgre la douleur et de tant de similitude avec tous ces etrangers dans un monde ,, une ville ou je me sens en exil
reapprendre a rester ivre ,,m etrangler quand j ecris dans l espoir de trouver un bout d histoire anodine et qui file son bonhomme de chemin sans avoir a brosser mon sale portraait qui sent les mots vermoulus,, ah si les lignes pouvaient se liberer et fuir ,, si la nature pouvait s inviter et tout retranscrire
pourvu qu un jour un chapitre livre d autres secrets ,, ou explose comme ces violents regrets ,, pourvu qu une page contienne juste un pan de son armoire ,,son reflet dans le miroir ,, ou juste les paroles qu elle chante en rentrant le soir
un jour peut etre ,, je raconterais un conte ,, ou ce drame qui me hante ,, et que peut etre au lieu d user de bouts de mots gros ,, durs a prononcer , peut etre je parlerais de ce qui fut et de ce que j ai peur de n etre plus,, peut etre que je devrais commencer par laver mes verbes et de jeter dans un ravin tus ceux qui ont un sens ecorche ou ressemble a un mot ,, mot timore figurant dans un contexte special et asphyxiant ,, importer des vues , s immiscer dans d autres vies ,,se recueillir en regardant eclater la joie des jeunes filles quand elles rient au vent , quand elles aiment souvent et oublient ,,
dormir sans penser , sans avoir a panser ses reves ni se lever apres tout juste une heure de sommeil comateux pour courir fumer,mais il faut reapprendre a sourire , a courir , aeprouver chaque jour une joie insatiable et ne pas mourir ,,, je te le promets , te le promets jusqu a la soif.


Reste le temps a vivre..reste le temps a se supporter ..à contenir sa joie et sourire modérément pour ne pas trop s eloigner ..pour ne pas oublier..et surtout ne rien céder de son coeur.. Ni se laisser arracher à. sa torpeur ..à son mal d.. exister ni à certaines blessures qui nous ont façonnés....reste le temps pour se retourner et ne pas trahir son reflet...reste le temps pour s accrocher au temps qui fuit.


20h42 au revoir Nihad et revoila les creux ,, revoila le feu ,, et tant de silences lents,, tenir son coeur en bandouliere et pousser son corps et vivre encore jusqu a surpasser la dose de la mort..se venger des maux en rongeant ses mots et en s y dissimuler en marchant en songeant qu une main de velours me sauvera..une lumière qui cerne et entoure les lieux et donnent aux objets d autres contours qui leur confèrent un train de vie ou un impact pour qu ils acquièrent la force du symbole et se dénudent de leurs secrets pour en finir pour toujours avec les regrets..Les mots c est réussir.. voyager se recueillir.voler du vol des vautours même sans connaître la paix..main de velours et sentir le vent et la vie s essouffler à force de rage . .à force d amour..empoigner la joie comme un trophée même s il est parfois drôle de sortir de cette bulle de rejets qui nous a fait en esquissant un sourire laborieux et une assurance effrontée...compter une unique présence ..compter sur la seule quintessence qui me permettra de me dépasser pour danser écrire et me relancer. .un regard nous propulse et insuffle cette sérénité qui rend peines déceptions rancoeurs de simples faits aussi vains que la suffisance ou la fatuité.aussi rugueux que l eau déversée injustement lorsque nos idées noires l emportent sur la vie..ou quand elles s erodent en surfant dangereusement dans nos tripes disséquées et refroidies par les mots avachis que nous gesticulons ingeument et gratuitement aveuglés par l orgueil gratuit et bon marché. La main de velours est un effort pour un monde en toute beauté qui repousse encore plus loin les limites et qui transforme chaque instant en réussite ..en pépite..en dons et talents permettant de se découvrir à travers les arcanes . de se retrouver en visitant un jardin ou un atelier ..en forçant notre miroir à nous sourire en pleine nuit ..En écrivant comme un enfant qui se surprend à chanter sous la pluie ou en voyant la main de velours longer la rue longer notre vie et sa grâce nous tutoyer pour nous inviter à consommer le fruit âpre et éloquent du salut et de la liberté,,fini le temps des rancunes froides deguisees sous une douceur factice ,, fini l art de se deguiser en un incompris artiste ,,me constituer une stature et agir en esthete qui se purge et admire non ce qui est vague et fuit mais cette passion qui rend chaque instant de la vie un acquis,,un remmpart contre le vide de la solitude, un brin d air qui libere pour tendre vers l etre aime et le surprendre en puisant toujours dans sa magie,dans l eclat de sa voix, la structure ivre et libre de ses sentiments sertis comme le sont les ornements celestes et divins.


pourvue qu elle se reveille,, pour que mon monde devienne vermeil et que sa presence edulcore les stores et m ouvre la voie vers de nouveaux ports,, j attends qu elle incruste un mot dans mon sang et regarde ma main voler de signe en signe avant de se perdre parmi ses plis ou au milieu des lignes et la sauver du vide blotti comme une masse dans mon coeur humide,, pourvu qu elle eveille cette lueur et chasse l attente qui encombre chaque heure passee a entrevoir un debut de chemin ,, un pas qui n arrive pas ou un matin muni de tant d absences ,, ce sourire enfantin ,, ces cheveux et les mains qui hesitent avant de submerger mon visage et attiedir mes rides avec les doigts ,,pourvu qu elle veille sur ma colere ,, sur le manque d air ,, sur ce silence lourd cache au milieu des bruits de tous les jours et des minutes qui heurtent le cadran de l horloge qui me toise et jauge mon mal d etre ou ces sales moments ou je m appuie sur un mur puis m assoies,, pourvu qu elle me surveille quand je tends les bras vers le ciel et essayer de lever sur ce qu il me reserve cache dans ses desseins au milieu des nuages qui se suspendent tels des draps ou quand mon regard s amuse a suivre la danse deses pieds quand elle enleve ses souliers et arpente dangereusement le plancher pourvu qu elle crée ce torrent de chants qui se déploient quand ses s emploient à déloger le temps et le froid ou tisser des arabesques au dessous du toit quand se mettent en transes ses bras qui caressent l horizon...pourvu qu elle agrée cet ouragan qui souffle sur mes yeux et mon regard ressassant comme un refrain ses gestes pétris et la grâce de son élan quand les objets autour se reaniment et redoublent d éclat...pourvu que ses cheveux domptentu mon âme en feu qui se fraie une voie pour sombrer dans le secret de ses tresses et de sa raie..ses cils houleux et la nuit devenue perle au fond de ses yeux ou je m exile,,pourvu qu elle inonde de sa voix tout ce qui fend en mon etre et louvoie,,tous ces frissons qui crepitent quand nous prenons notre cafe sur un rocher et regardons les les flots s ecumer et trebucher et les vagues s affranchir et se denuder,,, pourvuque je me recueille a ses pieds.


parfois.la douleur dérape et le mal deborde et s échappe..un cor un bouton une carie une blessure..Toutes sortes de fêlures ou d entorses .ça reste bien cadre..de l intime et du légitime qui vous coincé pince tracasse ..casse même ..Mais ça n à rien à voir avec ce mal diffus et confus qui dégouline devient vaseux et sombre ..vous étrangle et rend vôtre être creux..et au lieu de souffrir en mettant la main sur une tempe .le mal creuse en vous votre propre tombe..il débordé sur le café ..Les cendres et les mégots incendiés et écrasés comme une ombre tatouée..jusqu au silence des mots qui crie ..jusqu'à votre chaise de bois qui n en supporte plus et vous pousse à vous électrifier..jusqu'à la joie n en peut plus...c est inoui ce mal qui vous dissèque et vous laisse sans abri quand vous sentez tout votre être devenir un petit réduit ou vous n emmagasiner que des idées noires limbant dans votre stature sentant la mort des statues ou le naufrage de poèmes non écrits..
ûn mal vous pousse dans les bras des rues..un mal vous berce ensuite vous tue comme de la poésie...un vivier d arrogance et d hypocrisie..c est comme un verre sec que vous prenez en jurant car vous vous être juré de ne pas vous saouler mais juste de ne pas réfléchir et de vous laisser embêter et tomber..un mal ça pèse comme une tonne d incapacités..comme deux neurones forcées de cogiter dans un esprit pourrI..de se tenir aux aguets la nuit pour vous préserver de la folie..un mal c est de la tristesse qui sent le précipice pour mieux ressasser son supplice..ça vous cloue dans un coin de rue contre un mur contre vous même et contre la vie..c est laid un mal quand vous ne pouvez même pas pousser un cri. ça sent l enfant qu on vous a pris..ça sent la haine qui surgit..ça sent même votre ombre perdue..ça sent votre démarche qui ne demande qu a tout piétiner..écraser se révolter protester injurier psalmodier..invoquer se recueillir prier exhorter mais ne peut vous permettre le luxe de vous écrouler et tomber...un mal c est risqué quand vous sombrez dans votre fond et vous côtoyer..vous sentirez alors vos tripes essayer de vous noyer..votre sang rogner. .votre coeur bouger prêt à tout déballer et à tout mettre sur la table comme pour faire un dernier aveu..un dernier pari sur l étal d une loterie..c est dur quand ce mal décidé et confus trône sur votre scalp ou sur votre tête que vous mettez à prix comme un vulgaire texte qui ne dit rien..ou un malade qui fait tout son possible pour ne pas répondre aux questions conscient que la vie est finie
la douleur est géra blé car elle radoucit...ça vous donne du repit.. l intention de vous remettre à danser ou de vous raser et de vous calfeutrer dans votre lit ..vous aurez toujours des bilans gadgets de la compagnie et vous serez panse.. vous sourires et même si vous mourrez vous n aurez pas le temps. Pour pleurer..peut être que vous laisserez des bobos sur la peau ..des factures à régler ..peut être même qu un médecin scélérat vous empêchera de partir être paix les pieds devant et donnera l ordre de vous prélasser pour jouira de votre statut de cobaye sauvée ..une douleur rend fort et ça aide à mieux se voir et se retrouver
mais le mal est si mauvais...car vous êtes obligé de tout lui confier..de vous accrocher et de lui promettre de vous ressaisir et de tenir...d etre toujours la et vous vous engagez à ne pas mourir .. à voir devant et à vous souvenir..à rompre avec les balles les cordes les rails et la cyanure...à cesser de voir le monde comme une caricature..à rester fort et à aimer la dictature...à vous agenouiller et vous recueillir quand elle vous supplie de continuer à l aimer et de rester en vie.

 Tarissent ,, ne se dessechent,, bientot sera sevre le temps,, bientot s en iront les ans et emporteront ta seule joie et toute cetteexistence deviendra un dessin effare et efface par la force des maux , des mots,, faisons le siege aux chaises ,aux cargaisons des silences qui delaissent la traversee,, le bateau qui finira renverse ,, accueillons a bras ouverts la nausee,, debarrasse toi de toutes les heures superflues,, des mille reflets des rayons sur la face de l eau,, des reveils matinaux, des mots devines avant d etre dits,,de ce divin qui submerge l ame devenu rouille devenu ce sentiment de vague qui te poursuit et te pousse vers la rue faut il alors s etonner folle de bruler ses bateaux et de se jeter dans le repit ? d aller danser au pied de ton echafaud ? de renoncer a ce monde feru de bienseance ,, du bien sense et de la mesure ? emporte ton ombre ,empoiggne tout ce qui est sombre , ce qui est cendres et passons ce seuil qui nous accueille nous attend ,, repoeuple tes deserts et ton vide ,, les prieres ne font que redoubler ta solitude,, quitte cette vie faite de trop de masques ,, trp dev marques et de tant de similitudes ,range tes rides avant qu elles ne soient rongees par ce qui ne peut exister ,, range les ,, il n y a que la desillusion de gagner ,, s eloigner,,froler la tristesseet la petrir pour en faire une toile de pure folie,, aimons le vol des hirondelles , le suicide du jour quand il se replie derriere le linceul du soir jete dans la mer noire,, les termes a terme,, les chocs qui s alternentet transforme le monde en ecran fumant ,, en gouffre de phobis,, lieu d adieux las d avoir tant ete reportes ,, las d avoir trop attendu ,, trop vecu.


des rivières qui coulent à flots et des maux tus trébuchant sur des mots..des monts qui se profilent à l horizon offrant de nouvelles moissons et de quietes floraisons.. des murs en guirlandes et le souffle du vent..la joie de vivre sur un toit et d admirer le jeu capricieux des doigts qui recomposent la vie et la transforment en chant de champs à parcourir , à découvrir et vous donne la force de ne jamais mourir..d etre celui qu on a jamais été et d essayer de devenir toujours content,, de s insurger contre la peine , contre le temps et de calfeutrer son ame et de la sceller a son coeur juste quelques instants avant de se vouer au crepuscule et a l atre apre de l attente et de ses relents ,, jsute quelques instants fuyants pour se constituer un soi et ensuite se refugier dans un moment pour etre existant,, emmeler ses illusions et meme aimer son elan devaste par un mal sans nom.. des rivières qui coulent au fond et creusent des sillons de sang...des toiles aux tons de l aube quand elle se met à l abri du fleuve ..quand elle se faufile derrière les arbres des vergers ou poind au dessus des rocs ocres puis se dessèche auep contact des lumières venues de l ocean qui l effleurent . l effilochent et la réduisent en lames emportées par le vent..éparpillées par les sons du jour et le sursaut des tours sorties du noir et du néant.. des rivières qui se répandent sans fin quand tu respires. quand un zeste de rêve lutte et résiste pour s accrocher à tes paupières closes..et imprégner de son silence tes commissures et ton derme..puis entament leur mue à l éveil de tes premiers gestes . premiers pas que je guette et sculpte avec mon regard de prophète, d esthete qui chaque jour se perd de quete en quete , d image en mirages , de sons en ebullition de sens , d ambre et de parfums du haut de ton voltige , duu haut de mon errance , de mon vertige et cette incapacite a dompter mon regard , a epeler un mot epars ou a couver des battements me reduisant en cendres ,, des rivieres qui ressurgissent de derriere tant d ans , redressent leurs torts tout en charriant malentendus et questions qui laminent et diffusent blessures et sang pour mieux asseoir les regrets , reproches , la rage folle contre soi , puis une main serre une main , un sourire ouvre la voie vers u autre destin et nous retrouvonsnos vieux chemins ensevelis sous l ecorce de l absence et des regards qui scrutent des traces perdues mais toujours attendent ,, rivieres de rires pour tous les non et ces oi qui pardonnent ,,les mains qui s embrasent quand le soir separe ou quand le temps se dresse comme un mur que nnous contournons malgre toutes les rancoeurs et ces questions qui bouleversent meme un orage ,, des rivieres qui s erigent en chapelet de verdure,, en chant lithurgique quand chacun de nous devient transparent et quand nous prononcons ces mots sans syllabes ,, des mots dans leur pure essence ,,le sens des mots nait dans les veines ,, tripes primitives ,, intuitives ,, ivres d etre unis jusqu a l au dela ,, usqu a l aube du temps ,, rivieres qui tiennent mon ame sous la plus sure emprise , le plus ample exil.

Ne juger un homme que sur ce qu il ne dit pas,,il faut savoir partir avant que son aube ne s emancipe et loger toute sa grace sous un arbre pendu au bout d une foret perdue et toujours esperer ne rien trouver , creer son propre neant et assouvir sa liberte,, survivre a cette stupeur qui nait quand on n ecoute plus ses battements et quand on sent qu on est meme incapable de remuer un cil de peur d enfoncer une lame dans l ame et de raviver des flammes qui tuent,,il faut alors s asseoir et s accrocher a l espoir de ne plus rever et de ne plus rien esperer,, juste partir , loger son mal dans sa propre noirceur et mourir loin de ce monde habitue a tout rejeter , tout controler , tout detruire,, emporter juste avec soi un bout de ses reves et les enlacer,, puis les enterrer sous un glacier ,, rien ne se gagne , rien ne se perd,,les routes nous liberent,, que de regrets pour iriser et couvrir de passion toute la terre,, combien sont vains les mots d amour face a la vie de tous les jours et face a la guerre,,, comme on se rerouve quand on porte en soi tout l hiver,, que d ombres a nourrir en un homme avant de les voir le quitter et le fuir puis faire de lui un desherite sans univers,, que de veines a trancher et de folles intuitions a dissimuler pour a la fin se retouver face a des murs qui nous renient et que de douleur a dompter et a caresser quand on se met sur le cote pour réfléchir en tachant de retrouver le sourire,, partir au loin et quitter le jour qui necesse de trop serrer , de tout refroidir et de se retrecir;je sens en moi ce vertigequi m empeche de me reconnaitre dans ce que j ecris , dans mon mutisme noirs et dans tous ces bruits interieurs et obscurs qui ternissent ma vue
vivement pour un bras stele afin d y reposer ma memoire , me reconcilier avec mon reflet dans le miroir, ranger ces idees folles et chasser cette tristesse molle qui colle aux nouvelles du matin ,, un bras pour y suspendre mon errance ,, un moment de repit pour entrevoir le bout de tunnel qui mene a la fin ,, combien de bonheurs ai je encore a voler dans les yeux d inconnus?combien de cris a etouffer pour conjurer l envie folle de tout abandonner ? en priant je ne fais que mentir , que reporter un depart qui presse et attend ,, la rancoeur et la haine donnent assez de ressources pour reporter a un jour ou deux le grand voyage,, en attendant que j assouvisse cette soif de revolte e de rage ,, que s ouvrent les voies de la solitude et du vide sans echo,, sans foi,, marcher , rester debout avec l ame malade , l ame a transporter sur une riviere pour admirer une galerie faite de faux fuyants , de rencontres hasardeuses, de mots communs et la forcer a sourire , la panser et la forcer encore a aimer et a souffrir jusqu a boire la rosee des champs, jusqu a bruler dans son ecrin comme si elle logeait le flanc d un volcan et la forcer a boire de cette coupe et ingurgiter la vie et son venin,,,mais jusqu au bout , ta voix et ton visage continueront a me reconcilier avec tout et ily aura toujours des annees et des jardins et une lueur qui poind a l horizon , ta main pour forcer on destin , ton nom comme seul refrain


Il y a toujours une part de soie , a exposer aux vents , a bruler comme le chant et a voir vadrouiller devant soi , comme la mort en tout temps,,et cette sensation de plenitude qui plane sur le vide meme quand on traverse des chemins arides ou quand on frole les voies rocailleuses de la solitude afin d encore pousser plus loin demain et de surprendre le destin perdu dans sa voie toute tracee
il y a une grande part de tendresse a verser dans un verre quand on s agrippe a un vieux reve ou quand le soleil se leve pour contourner les monts et redorer le visage d un enfant , une mere qui espere et attend,, quand les etoiles s etalent autour d un lac qui dort dans son cresson d or et epousent la nuit,, il y a tellement de tendresse a couver quand on range ses doigts de depit apres les avoir mille fois pries et comptes,,il y a tellement de hargne quand on se met a esperer au moment ou on n attend plus rien de la vie ou quand on ecirit juste pour rester a laffut de mots a bleuir , de termes rares qui font fremir et vous retiennent pour ne pas succomber a l ennui d tre soi , de rester fort et d aimer a mourir,, il y a tellement de jours a petrir , d aubes a sculpter et de montagnnes a gravir et toutes ces distances a parcourir quand dans son for interieur on sait qu elle va revenir , qu elle va enjoliver les murs par son parfum , par l ombre de ses mains ou par l eclat de sa voix quand elle courrt embrasser les enfants ou se met a rire,, il y a tellement de champs a iriser , a irriguer pour soutenir un toit quand il ploie sous le poids du soir comme s il etait pret a s ecrouler ou a mourir,,tant de recits qui hesitent avant d etre dits ou qui cherchent a trouver refuge en portant des noms de transfuges,, tant d idees a medites et de secrets a reediter quand seules nos ames nous jugent et que nous avons tant de froid a faire bruler lorsque nos corps s emancipent comme deux vagues lascives creant leur propre deluge,,et puis palper cette joie anodine quand mon coeur se sent rempli dufroufrou de tes robes ou quand mes yeux suivent le mouvement somptueux du peigne devalant tes cheveux quand tu observes le miroir de biais en arrangeant ta coupe,, sentir l arme de ton cafe , des plans que tu as arroses,, il y a tant de douce simplicite dans cette complicite qui toujours s enflamme et renait , s emporte , nous transporte , nous pardonne et survit meme quand nous nous regardons dans un miroir brise , meme quand tout semble nous separer ou nous blesser ,, il y a toutes ces annees a recuperer et a garder quelque part en nous ,, loin des reards , quelque part au dessus du mont ,, a vivre comme le chant libre du vent,, comme les terres arrosees de pluie et de nuit.

un mot pour assouvir toute la soif d etre ,, un mot pour continuer a exister et sentir l embrun du temps m inonder et remplir mon coeur de cette suave felicite que procurent l amitie ,, la complicite et la priere ,, un mot pour se lever avant l aube et egrener tes mots son par son ,, parfums d art et de sens sans fin ,, un mot, juste un mot pour voir refleurir les ans,, aplanir les champs encombres ,, un mot qui vous insuffle cette energie et vous donne envie de marcher et sentir danser les rues sous vos pieds , deferler des vergers et des iles ,liberer le coeur de son eclat , de ses fragrances , de cette poussiere qui redore tout ce que l oeil regarde et epouser librement toutes les tendances ,, tous les ports ou je jetterai l ancre et fendre dans l ecran bleu , concilier entre teintes et sons ,, un mot et respirer a fond et embrasser toutes les structures..sentir choeir le soir et chanter les pluies , sentir murir la nuit quand les coeurs courent se refugier dans le noir,,,ou s aimer en regardant d un seul et meme oeil les oeuvres exposees dans une galerie,,, un mot qui vous lave des tracas et embaume les plaies ,, puis s eclot , vous delivre en gardant cette sensation forte et cruelle que vous allez vivre en mourant chaque instant dans ce monde de bruits
un mot qui sent la fin ,, triste refrain , ayant le gout d un matin gris , d un cri a l infini , des fletrissures sur une image quand des doigts noueux et rides caressent ou flanent sur le papier , des souvenirs qui se melent aux larmes et s embrouillent comme la voix rauque sortie de ma gorge enrouee ,, un mot qui a peur de ceder ou de se laisser aimer ,, un mot dechire comme l oubli ,, comme les plis d une soutane dans une eglise a moitie demolie ,, un mot pour repousser le sort et protester contre toutes les providences,, contre tous les maux qui n ont pas ete dits,, un mot d exil pour exprimer toute mon amertume ,, mon refus
un mot et puis ce tas de riens a entrainer pour meubler le jour , la nuit , les insomnies , le vin , la fin,,,un mot pour cesser de respirer et continuer a ne pas etre.



avoir toute la vie pour oublier ,, avoir toute la vie pour vivre ses regrets,, parcourir la ville ,, entendre ses sons , voir couler ces histoires sans noms,, fouler d un pas scrutateur les anciens magasins ,, comme si on fouillait ,, si on cherchait en nous quelqu un auquel on s accrochera ,, qu on priera de rester la tout le temps qui vient ,, tout le temps pour s assurer de la presence de ce soutien qui n y peut rien ,, parcourir la ville ,, s attacher aux dalles , a l ombre des minarets ,, aux portes fermees ,, les aromes disparues,, toujours en touchant son flanc et contenir toute l amertume ,, toute cette lassitude qui trone sur notre front timore par nos regrets , nos pas discrets trainant l amalgame de tant d ans ,, de tant de chants qui toujours verdissent les plaies et les usent,, et deposer sur le fronton des anciennes maisons un demi sourire ,, sur la face enjouee des petits enfants un rire sans accent aussi vague que les vagues ,, aussi franc que le matin ,, aussi tenace que le ravage des souvenirs quand ils se heurtent au flanc d un ancien navire ,, quand ils survolent les murs blanchis a la chaux ,, quand ils se demolissent au moment ou ils trouvent refuge,,
sentir en nous cet etranger qui fuit et rit ,, nous suit meme dans les bras d une femme a laquelle on ne peut offrir que le loisir de nous detester et puis tout deserter jusqu a la nuit ,, jusqu a l ultime etape de la vie jalousement gardee dans un bout de l etre auquel on ne peut acceder sans se blesser ,, meme les mots semblent sy egratigner,, s y morfondre ,, comme dans un tableau peint par une couleur unique,, unecouleur incapable d epouser des formes,, ou suivre une norme,, raser les rues ,, trebucher sur son ame a chaque pas pour contenir le cri assourdissant de l ame qui suffoque et etouffe son ame ,, parcourir la ville et mourir a chaque instant meme si on marche de ce pas allegre et qu on rit pour un rien et qu on se fiche de notre allure ,, de notre posture ,, de toutes les impostures auxquelles on a ete temoin ,, parcourir la ville comme un drame et toutes les portes sentent la solitude, un monde present qui se vide ,, un rale apre et hybride qui sonne faux comme la joie ,, parcourir la ville , fendre dans une file
et la ,, las vers la fin ,, s asseoir sur un rocher sans broncher ,, et contenir tout ce mal ,, toute sa tristesse amassee et caressee comme une ecaille ,, une epine soyeuse telle le clair de lune brule,, un reflet diffame par le vent ,,par le soir qui s etend et s employer a l ecarteler ,, l ecrabuiller a force de vers desenchantes , a force de verres lancinants comme des pages ecrites puis dechirees , a force de fumees et de cendres de megots brulant meme notre conscience et la transformant en egout , en bout d exil ,, en force tranquille butant sur l inconnu ,, ou me conduiraient encore mes pas qui rodent autour de moi et qui ne pourraient me guider ? un jour il faudra se decider ,, et tout quitter.

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