Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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01/10/2016

Proses


Reste le temps a vivre..reste le temps a se supporter ..à contenir sa joie et sourire modérément pour ne pas trop s eloigner ..pour ne pas oublier..et surtout ne rien céder de son coeur.. Ni se laisser arracher à. sa torpeur ..à son mal d.. exister ni à certaines blessures qui nous ont façonnés....reste le temps pour se retourner et ne pas trahir son reflet...reste le temps pour s accrocher au temps qui fuit.


20h42 au revoir Nihad et revoila les creux ,, revoila le feu ,, et tant de silences lents,, tenir son coeur en bandouliere et pousser son corps et vivre encore jusqu a surpasser la dose de la mort..se venger des maux en rongeant ses mots et en s y dissimuler en marchant en songeant qu une main de velours me sauvera..une lumière qui cerne et entoure les lieux et donnent aux objets d autres contours qui leur confèrent un train de vie ou un impact pour qu ils acquièrent la force du symbole et se dénudent de leurs secrets pour en finir pour toujours avec les regrets..Les mots c est réussir.. voyager se recueillir.voler du vol des vautours même sans connaître la paix..main de velours et sentir le vent et la vie s essouffler à force de rage . .à force d amour..empoigner la joie comme un trophée même s il est parfois drôle de sortir de cette bulle de rejets qui nous a fait en esquissant un sourire laborieux et une assurance effrontée...compter une unique présence ..compter sur la seule quintessence qui me permettra de me dépasser pour danser écrire et me relancer. .un regard nous propulse et insuffle cette sérénité qui rend peines déceptions rancoeurs de simples faits aussi vains que la suffisance ou la fatuité.aussi rugueux que l eau déversée injustement lorsque nos idées noires l emportent sur la vie..ou quand elles s erodent en surfant dangereusement dans nos tripes disséquées et refroidies par les mots avachis que nous gesticulons ingeument et gratuitement aveuglés par l orgueil gratuit et bon marché. La main de velours est un effort pour un monde en toute beauté qui repousse encore plus loin les limites et qui transforme chaque instant en réussite ..en pépite..en dons et talents permettant de se découvrir à travers les arcanes . de se retrouver en visitant un jardin ou un atelier ..en forçant notre miroir à nous sourire en pleine nuit ..En écrivant comme un enfant qui se surprend à chanter sous la pluie ou en voyant la main de velours longer la rue longer notre vie et sa grâce nous tutoyer pour nous inviter à consommer le fruit âpre et éloquent du salut et de la liberté,,fini le temps des rancunes froides deguisees sous une douceur factice ,, fini l art de se deguiser en un incompris artiste ,,me constituer une stature et agir en esthete qui se purge et admire non ce qui est vague et fuit mais cette passion qui rend chaque instant de la vie un acquis,,un remmpart contre le vide de la solitude, un brin d air qui libere pour tendre vers l etre aime et le surprendre en puisant toujours dans sa magie,dans l eclat de sa voix, la structure ivre et libre de ses sentiments sertis comme le sont les ornements celestes et divins.


pourvue qu elle se reveille,, pour que mon monde devienne vermeil et que sa presence edulcore les stores et m ouvre la voie vers de nouveaux ports,, j attends qu elle incruste un mot dans mon sang et regarde ma main voler de signe en signe avant de se perdre parmi ses plis ou au milieu des lignes et la sauver du vide blotti comme une masse dans mon coeur humide,, pourvu qu elle eveille cette lueur et chasse l attente qui encombre chaque heure passee a entrevoir un debut de chemin ,, un pas qui n arrive pas ou un matin muni de tant d absences ,, ce sourire enfantin ,, ces cheveux et les mains qui hesitent avant de submerger mon visage et attiedir mes rides avec les doigts ,,pourvu qu elle veille sur ma colere ,, sur le manque d air ,, sur ce silence lourd cache au milieu des bruits de tous les jours et des minutes qui heurtent le cadran de l horloge qui me toise et jauge mon mal d etre ou ces sales moments ou je m appuie sur un mur puis m assoies,, pourvu qu elle me surveille quand je tends les bras vers le ciel et essayer de lever sur ce qu il me reserve cache dans ses desseins au milieu des nuages qui se suspendent tels des draps ou quand mon regard s amuse a suivre la danse deses pieds quand elle enleve ses souliers et arpente dangereusement le plancher pourvu qu elle crée ce torrent de chants qui se déploient quand ses s emploient à déloger le temps et le froid ou tisser des arabesques au dessous du toit quand se mettent en transes ses bras qui caressent l horizon...pourvu qu elle agrée cet ouragan qui souffle sur mes yeux et mon regard ressassant comme un refrain ses gestes pétris et la grâce de son élan quand les objets autour se reaniment et redoublent d éclat...pourvu que ses cheveux domptentu mon âme en feu qui se fraie une voie pour sombrer dans le secret de ses tresses et de sa raie..ses cils houleux et la nuit devenue perle au fond de ses yeux ou je m exile,,pourvu qu elle inonde de sa voix tout ce qui fend en mon etre et louvoie,,tous ces frissons qui crepitent quand nous prenons notre cafe sur un rocher et regardons les les flots s ecumer et trebucher et les vagues s affranchir et se denuder,,, pourvuque je me recueille a ses pieds.


parfois.la douleur dérape et le mal deborde et s échappe..un cor un bouton une carie une blessure..Toutes sortes de fêlures ou d entorses .ça reste bien cadre..de l intime et du légitime qui vous coincé pince tracasse ..casse même ..Mais ça n à rien à voir avec ce mal diffus et confus qui dégouline devient vaseux et sombre ..vous étrangle et rend vôtre être creux..et au lieu de souffrir en mettant la main sur une tempe .le mal creuse en vous votre propre tombe..il débordé sur le café ..Les cendres et les mégots incendiés et écrasés comme une ombre tatouée..jusqu au silence des mots qui crie ..jusqu'à votre chaise de bois qui n en supporte plus et vous pousse à vous électrifier..jusqu'à la joie n en peut plus...c est inoui ce mal qui vous dissèque et vous laisse sans abri quand vous sentez tout votre être devenir un petit réduit ou vous n emmagasiner que des idées noires limbant dans votre stature sentant la mort des statues ou le naufrage de poèmes non écrits..
ûn mal vous pousse dans les bras des rues..un mal vous berce ensuite vous tue comme de la poésie...un vivier d arrogance et d hypocrisie..c est comme un verre sec que vous prenez en jurant car vous vous être juré de ne pas vous saouler mais juste de ne pas réfléchir et de vous laisser embêter et tomber..un mal ça pèse comme une tonne d incapacités..comme deux neurones forcées de cogiter dans un esprit pourrI..de se tenir aux aguets la nuit pour vous préserver de la folie..un mal c est de la tristesse qui sent le précipice pour mieux ressasser son supplice..ça vous cloue dans un coin de rue contre un mur contre vous même et contre la vie..c est laid un mal quand vous ne pouvez même pas pousser un cri. ça sent l enfant qu on vous a pris..ça sent la haine qui surgit..ça sent même votre ombre perdue..ça sent votre démarche qui ne demande qu a tout piétiner..écraser se révolter protester injurier psalmodier..invoquer se recueillir prier exhorter mais ne peut vous permettre le luxe de vous écrouler et tomber...un mal c est risqué quand vous sombrez dans votre fond et vous côtoyer..vous sentirez alors vos tripes essayer de vous noyer..votre sang rogner. .votre coeur bouger prêt à tout déballer et à tout mettre sur la table comme pour faire un dernier aveu..un dernier pari sur l étal d une loterie..c est dur quand ce mal décidé et confus trône sur votre scalp ou sur votre tête que vous mettez à prix comme un vulgaire texte qui ne dit rien..ou un malade qui fait tout son possible pour ne pas répondre aux questions conscient que la vie est finie
la douleur est géra blé car elle radoucit...ça vous donne du repit.. l intention de vous remettre à danser ou de vous raser et de vous calfeutrer dans votre lit ..vous aurez toujours des bilans gadgets de la compagnie et vous serez panse.. vous sourires et même si vous mourrez vous n aurez pas le temps. Pour pleurer..peut être que vous laisserez des bobos sur la peau ..des factures à régler ..peut être même qu un médecin scélérat vous empêchera de partir être paix les pieds devant et donnera l ordre de vous prélasser pour jouira de votre statut de cobaye sauvée ..une douleur rend fort et ça aide à mieux se voir et se retrouver
mais le mal est si mauvais...car vous êtes obligé de tout lui confier..de vous accrocher et de lui promettre de vous ressaisir et de tenir...d etre toujours la et vous vous engagez à ne pas mourir .. à voir devant et à vous souvenir..à rompre avec les balles les cordes les rails et la cyanure...à cesser de voir le monde comme une caricature..à rester fort et à aimer la dictature...à vous agenouiller et vous recueillir quand elle vous supplie de continuer à l aimer et de rester en vie.

 Tarissent ,, ne se dessechent,, bientot sera sevre le temps,, bientot s en iront les ans et emporteront ta seule joie et toute cetteexistence deviendra un dessin effare et efface par la force des maux , des mots,, faisons le siege aux chaises ,aux cargaisons des silences qui delaissent la traversee,, le bateau qui finira renverse ,, accueillons a bras ouverts la nausee,, debarrasse toi de toutes les heures superflues,, des mille reflets des rayons sur la face de l eau,, des reveils matinaux, des mots devines avant d etre dits,,de ce divin qui submerge l ame devenu rouille devenu ce sentiment de vague qui te poursuit et te pousse vers la rue faut il alors s etonner folle de bruler ses bateaux et de se jeter dans le repit ? d aller danser au pied de ton echafaud ? de renoncer a ce monde feru de bienseance ,, du bien sense et de la mesure ? emporte ton ombre ,empoiggne tout ce qui est sombre , ce qui est cendres et passons ce seuil qui nous accueille nous attend ,, repoeuple tes deserts et ton vide ,, les prieres ne font que redoubler ta solitude,, quitte cette vie faite de trop de masques ,, trp dev marques et de tant de similitudes ,range tes rides avant qu elles ne soient rongees par ce qui ne peut exister ,, range les ,, il n y a que la desillusion de gagner ,, s eloigner,,froler la tristesseet la petrir pour en faire une toile de pure folie,, aimons le vol des hirondelles , le suicide du jour quand il se replie derriere le linceul du soir jete dans la mer noire,, les termes a terme,, les chocs qui s alternentet transforme le monde en ecran fumant ,, en gouffre de phobis,, lieu d adieux las d avoir tant ete reportes ,, las d avoir trop attendu ,, trop vecu.


des rivières qui coulent à flots et des maux tus trébuchant sur des mots..des monts qui se profilent à l horizon offrant de nouvelles moissons et de quietes floraisons.. des murs en guirlandes et le souffle du vent..la joie de vivre sur un toit et d admirer le jeu capricieux des doigts qui recomposent la vie et la transforment en chant de champs à parcourir , à découvrir et vous donne la force de ne jamais mourir..d etre celui qu on a jamais été et d essayer de devenir toujours content,, de s insurger contre la peine , contre le temps et de calfeutrer son ame et de la sceller a son coeur juste quelques instants avant de se vouer au crepuscule et a l atre apre de l attente et de ses relents ,, jsute quelques instants fuyants pour se constituer un soi et ensuite se refugier dans un moment pour etre existant,, emmeler ses illusions et meme aimer son elan devaste par un mal sans nom.. des rivières qui coulent au fond et creusent des sillons de sang...des toiles aux tons de l aube quand elle se met à l abri du fleuve ..quand elle se faufile derrière les arbres des vergers ou poind au dessus des rocs ocres puis se dessèche auep contact des lumières venues de l ocean qui l effleurent . l effilochent et la réduisent en lames emportées par le vent..éparpillées par les sons du jour et le sursaut des tours sorties du noir et du néant.. des rivières qui se répandent sans fin quand tu respires. quand un zeste de rêve lutte et résiste pour s accrocher à tes paupières closes..et imprégner de son silence tes commissures et ton derme..puis entament leur mue à l éveil de tes premiers gestes . premiers pas que je guette et sculpte avec mon regard de prophète, d esthete qui chaque jour se perd de quete en quete , d image en mirages , de sons en ebullition de sens , d ambre et de parfums du haut de ton voltige , duu haut de mon errance , de mon vertige et cette incapacite a dompter mon regard , a epeler un mot epars ou a couver des battements me reduisant en cendres ,, des rivieres qui ressurgissent de derriere tant d ans , redressent leurs torts tout en charriant malentendus et questions qui laminent et diffusent blessures et sang pour mieux asseoir les regrets , reproches , la rage folle contre soi , puis une main serre une main , un sourire ouvre la voie vers u autre destin et nous retrouvonsnos vieux chemins ensevelis sous l ecorce de l absence et des regards qui scrutent des traces perdues mais toujours attendent ,, rivieres de rires pour tous les non et ces oi qui pardonnent ,,les mains qui s embrasent quand le soir separe ou quand le temps se dresse comme un mur que nnous contournons malgre toutes les rancoeurs et ces questions qui bouleversent meme un orage ,, des rivieres qui s erigent en chapelet de verdure,, en chant lithurgique quand chacun de nous devient transparent et quand nous prononcons ces mots sans syllabes ,, des mots dans leur pure essence ,,le sens des mots nait dans les veines ,, tripes primitives ,, intuitives ,, ivres d etre unis jusqu a l au dela ,, usqu a l aube du temps ,, rivieres qui tiennent mon ame sous la plus sure emprise , le plus ample exil.

Ne juger un homme que sur ce qu il ne dit pas,,il faut savoir partir avant que son aube ne s emancipe et loger toute sa grace sous un arbre pendu au bout d une foret perdue et toujours esperer ne rien trouver , creer son propre neant et assouvir sa liberte,, survivre a cette stupeur qui nait quand on n ecoute plus ses battements et quand on sent qu on est meme incapable de remuer un cil de peur d enfoncer une lame dans l ame et de raviver des flammes qui tuent,,il faut alors s asseoir et s accrocher a l espoir de ne plus rever et de ne plus rien esperer,, juste partir , loger son mal dans sa propre noirceur et mourir loin de ce monde habitue a tout rejeter , tout controler , tout detruire,, emporter juste avec soi un bout de ses reves et les enlacer,, puis les enterrer sous un glacier ,, rien ne se gagne , rien ne se perd,,les routes nous liberent,, que de regrets pour iriser et couvrir de passion toute la terre,, combien sont vains les mots d amour face a la vie de tous les jours et face a la guerre,,, comme on se rerouve quand on porte en soi tout l hiver,, que d ombres a nourrir en un homme avant de les voir le quitter et le fuir puis faire de lui un desherite sans univers,, que de veines a trancher et de folles intuitions a dissimuler pour a la fin se retouver face a des murs qui nous renient et que de douleur a dompter et a caresser quand on se met sur le cote pour réfléchir en tachant de retrouver le sourire,, partir au loin et quitter le jour qui necesse de trop serrer , de tout refroidir et de se retrecir;je sens en moi ce vertigequi m empeche de me reconnaitre dans ce que j ecris , dans mon mutisme noirs et dans tous ces bruits interieurs et obscurs qui ternissent ma vue
vivement pour un bras stele afin d y reposer ma memoire , me reconcilier avec mon reflet dans le miroir, ranger ces idees folles et chasser cette tristesse molle qui colle aux nouvelles du matin ,, un bras pour y suspendre mon errance ,, un moment de repit pour entrevoir le bout de tunnel qui mene a la fin ,, combien de bonheurs ai je encore a voler dans les yeux d inconnus?combien de cris a etouffer pour conjurer l envie folle de tout abandonner ? en priant je ne fais que mentir , que reporter un depart qui presse et attend ,, la rancoeur et la haine donnent assez de ressources pour reporter a un jour ou deux le grand voyage,, en attendant que j assouvisse cette soif de revolte e de rage ,, que s ouvrent les voies de la solitude et du vide sans echo,, sans foi,, marcher , rester debout avec l ame malade , l ame a transporter sur une riviere pour admirer une galerie faite de faux fuyants , de rencontres hasardeuses, de mots communs et la forcer a sourire , la panser et la forcer encore a aimer et a souffrir jusqu a boire la rosee des champs, jusqu a bruler dans son ecrin comme si elle logeait le flanc d un volcan et la forcer a boire de cette coupe et ingurgiter la vie et son venin,,,mais jusqu au bout , ta voix et ton visage continueront a me reconcilier avec tout et ily aura toujours des annees et des jardins et une lueur qui poind a l horizon , ta main pour forcer on destin , ton nom comme seul refrain


Il y a toujours une part de soie , a exposer aux vents , a bruler comme le chant et a voir vadrouiller devant soi , comme la mort en tout temps,,et cette sensation de plenitude qui plane sur le vide meme quand on traverse des chemins arides ou quand on frole les voies rocailleuses de la solitude afin d encore pousser plus loin demain et de surprendre le destin perdu dans sa voie toute tracee
il y a une grande part de tendresse a verser dans un verre quand on s agrippe a un vieux reve ou quand le soleil se leve pour contourner les monts et redorer le visage d un enfant , une mere qui espere et attend,, quand les etoiles s etalent autour d un lac qui dort dans son cresson d or et epousent la nuit,, il y a tellement de tendresse a couver quand on range ses doigts de depit apres les avoir mille fois pries et comptes,,il y a tellement de hargne quand on se met a esperer au moment ou on n attend plus rien de la vie ou quand on ecirit juste pour rester a laffut de mots a bleuir , de termes rares qui font fremir et vous retiennent pour ne pas succomber a l ennui d tre soi , de rester fort et d aimer a mourir,, il y a tellement de jours a petrir , d aubes a sculpter et de montagnnes a gravir et toutes ces distances a parcourir quand dans son for interieur on sait qu elle va revenir , qu elle va enjoliver les murs par son parfum , par l ombre de ses mains ou par l eclat de sa voix quand elle courrt embrasser les enfants ou se met a rire,, il y a tellement de champs a iriser , a irriguer pour soutenir un toit quand il ploie sous le poids du soir comme s il etait pret a s ecrouler ou a mourir,,tant de recits qui hesitent avant d etre dits ou qui cherchent a trouver refuge en portant des noms de transfuges,, tant d idees a medites et de secrets a reediter quand seules nos ames nous jugent et que nous avons tant de froid a faire bruler lorsque nos corps s emancipent comme deux vagues lascives creant leur propre deluge,,et puis palper cette joie anodine quand mon coeur se sent rempli dufroufrou de tes robes ou quand mes yeux suivent le mouvement somptueux du peigne devalant tes cheveux quand tu observes le miroir de biais en arrangeant ta coupe,, sentir l arme de ton cafe , des plans que tu as arroses,, il y a tant de douce simplicite dans cette complicite qui toujours s enflamme et renait , s emporte , nous transporte , nous pardonne et survit meme quand nous nous regardons dans un miroir brise , meme quand tout semble nous separer ou nous blesser ,, il y a toutes ces annees a recuperer et a garder quelque part en nous ,, loin des reards , quelque part au dessus du mont ,, a vivre comme le chant libre du vent,, comme les terres arrosees de pluie et de nuit.

un mot pour assouvir toute la soif d etre ,, un mot pour continuer a exister et sentir l embrun du temps m inonder et remplir mon coeur de cette suave felicite que procurent l amitie ,, la complicite et la priere ,, un mot pour se lever avant l aube et egrener tes mots son par son ,, parfums d art et de sens sans fin ,, un mot, juste un mot pour voir refleurir les ans,, aplanir les champs encombres ,, un mot qui vous insuffle cette energie et vous donne envie de marcher et sentir danser les rues sous vos pieds , deferler des vergers et des iles ,liberer le coeur de son eclat , de ses fragrances , de cette poussiere qui redore tout ce que l oeil regarde et epouser librement toutes les tendances ,, tous les ports ou je jetterai l ancre et fendre dans l ecran bleu , concilier entre teintes et sons ,, un mot et respirer a fond et embrasser toutes les structures..sentir choeir le soir et chanter les pluies , sentir murir la nuit quand les coeurs courent se refugier dans le noir,,,ou s aimer en regardant d un seul et meme oeil les oeuvres exposees dans une galerie,,, un mot qui vous lave des tracas et embaume les plaies ,, puis s eclot , vous delivre en gardant cette sensation forte et cruelle que vous allez vivre en mourant chaque instant dans ce monde de bruits
un mot qui sent la fin ,, triste refrain , ayant le gout d un matin gris , d un cri a l infini , des fletrissures sur une image quand des doigts noueux et rides caressent ou flanent sur le papier , des souvenirs qui se melent aux larmes et s embrouillent comme la voix rauque sortie de ma gorge enrouee ,, un mot qui a peur de ceder ou de se laisser aimer ,, un mot dechire comme l oubli ,, comme les plis d une soutane dans une eglise a moitie demolie ,, un mot pour repousser le sort et protester contre toutes les providences,, contre tous les maux qui n ont pas ete dits,, un mot d exil pour exprimer toute mon amertume ,, mon refus
un mot et puis ce tas de riens a entrainer pour meubler le jour , la nuit , les insomnies , le vin , la fin,,,un mot pour cesser de respirer et continuer a ne pas etre.



avoir toute la vie pour oublier ,, avoir toute la vie pour vivre ses regrets,, parcourir la ville ,, entendre ses sons , voir couler ces histoires sans noms,, fouler d un pas scrutateur les anciens magasins ,, comme si on fouillait ,, si on cherchait en nous quelqu un auquel on s accrochera ,, qu on priera de rester la tout le temps qui vient ,, tout le temps pour s assurer de la presence de ce soutien qui n y peut rien ,, parcourir la ville ,, s attacher aux dalles , a l ombre des minarets ,, aux portes fermees ,, les aromes disparues,, toujours en touchant son flanc et contenir toute l amertume ,, toute cette lassitude qui trone sur notre front timore par nos regrets , nos pas discrets trainant l amalgame de tant d ans ,, de tant de chants qui toujours verdissent les plaies et les usent,, et deposer sur le fronton des anciennes maisons un demi sourire ,, sur la face enjouee des petits enfants un rire sans accent aussi vague que les vagues ,, aussi franc que le matin ,, aussi tenace que le ravage des souvenirs quand ils se heurtent au flanc d un ancien navire ,, quand ils survolent les murs blanchis a la chaux ,, quand ils se demolissent au moment ou ils trouvent refuge,,
sentir en nous cet etranger qui fuit et rit ,, nous suit meme dans les bras d une femme a laquelle on ne peut offrir que le loisir de nous detester et puis tout deserter jusqu a la nuit ,, jusqu a l ultime etape de la vie jalousement gardee dans un bout de l etre auquel on ne peut acceder sans se blesser ,, meme les mots semblent sy egratigner,, s y morfondre ,, comme dans un tableau peint par une couleur unique,, unecouleur incapable d epouser des formes,, ou suivre une norme,, raser les rues ,, trebucher sur son ame a chaque pas pour contenir le cri assourdissant de l ame qui suffoque et etouffe son ame ,, parcourir la ville et mourir a chaque instant meme si on marche de ce pas allegre et qu on rit pour un rien et qu on se fiche de notre allure ,, de notre posture ,, de toutes les impostures auxquelles on a ete temoin ,, parcourir la ville comme un drame et toutes les portes sentent la solitude, un monde present qui se vide ,, un rale apre et hybride qui sonne faux comme la joie ,, parcourir la ville , fendre dans une file
et la ,, las vers la fin ,, s asseoir sur un rocher sans broncher ,, et contenir tout ce mal ,, toute sa tristesse amassee et caressee comme une ecaille ,, une epine soyeuse telle le clair de lune brule,, un reflet diffame par le vent ,,par le soir qui s etend et s employer a l ecarteler ,, l ecrabuiller a force de vers desenchantes , a force de verres lancinants comme des pages ecrites puis dechirees , a force de fumees et de cendres de megots brulant meme notre conscience et la transformant en egout , en bout d exil ,, en force tranquille butant sur l inconnu ,, ou me conduiraient encore mes pas qui rodent autour de moi et qui ne pourraient me guider ? un jour il faudra se decider ,, et tout quitter.

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