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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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24/12/2018

Vérité

L’intelligence et la capacité de l’intellect sont deux choses entièrement différentes. Ces deux mots ont peut être la même racine, mais afin d’éclaircir la pleine signification de ce qu’est la compassion, nous devons être capable de saisir la différence de sens entre les deux. L’intellect est la capacité de discerner, de raisonner, d’imaginer, de créer des illusions, de penser clairement et aussi de penser de manière non-objective, personnelle. On considère généralement que l’intellect est différent de l’émotion, mais nous utilisons le mot intellect pour exprimer la totalité de la capacité humaine de penser. La pensée est la réaction de la mémoire accumulée au cours de diverses expériences, réelles ou imaginaires, qui sont emmagasinées dans le cerveau sous la forme de savoir. Donc la capacité de l’intellect est de penser. La pensée est limitée en toutes circonstances et lorsque l’intellect régente nos activités, dans le monde extérieur comme dans le monde intérieur, nos actions sont forcément partielles, incomplètes, d’où le regret, l’anxiété et la souffrance.
Toutes les théories et les idéologies sont, en elles-mêmes, partielles et lorsque les hommes de sciences, les techniciens et les prétendus philosophes dominent notre société, notre morale - et ainsi notre vie quotidienne - nous ne sommes jamais confrontés aux réalités de ce qui se passe vraiment. Ces influences colorent nos perceptions, notre compréhension directe. C’est l’intellect qui trouve des explications à nos actes bons et mauvais. Il rationalise nos mauvais comportements, le meurtre et la guerre. Il définit le bon, le bien comme étant l’opposé du mauvais, le mal. Le bien n’a pas d’opposé. Si le bien avait un lien avec le mauvais, le mal, alors le bien aurait en lui les germes du mal. Donc, ce ne serait pas le Bien. Mais du fait de sa capacité de diviser, l’intellect est incapable de comprendre la plénitude du bien. L’intellect - la pensée - sans cesse compare, évalue, concurrence, imite ; ainsi, nous devenons des êtres humains conformistes, de seconde main. L’intellect a apporté à l’humanité des avantages énormes, mais aussi une grande destruction, il a cultivé les arts de la guerre, mais il est incapable de faire tomber les barrières entres les êtres humains. L’anxiété fait partie de la nature de l’intellect, de même que la souffrance, car l’intellect, qui est la pensée, crée l’image qui peut être blessée.
Lorsqu’on comprend toute la nature et le mouvement de l’intellect et de la pensée, on peut commencer à examiner ce qu’est l’intelligence. L’intelligence est la capacité de percevoir la totalité. Elle est incapable de séparer les uns des autres les sentiments, les émotions et l’intellect. Pour elle, c’est un mouvement unitaire. Comme sa perception est toujours globale, elle est incapable de séparer l’homme de l’homme ou de dresser l’homme contre la nature. L’intelligence étant de par sa nature même la totalité, elle est incapable de tuer...
Si ne pas tuer est un concept, un idéal, ce n’est pas l’intelligence. Lorsque, dans notre vie quotidienne, l’intelligence est active, elle nous dira quand il faut coopérer et quand il ne le faut pas. La nature même de l’intelligence est la sensibilité et cette sensibilité, c’est l’amour.

Sans cette intelligence, il ne peut y avoir de compassion. La compassion, ce n’est pas faire des actes charitables ou des réformes sociales ; elle est libre de sentiment, de romantisme et d’enthousiasme émotionnel. Elle est aussi forte que la mort. Elle est comme un grand rocher immuable au milieu de la confusion, de la misère et de l’anxiété. Sans cette compassion, il ne peut naître aucune civilisation, aucune société nouvelles. Compassion et intelligence vont de pair, elles ne sont pas séparées. La compassion agit par l’intelligence, et ne peut jamais agir par l’intellect. La compassion est l’essence de la totalité de la Vie.

 "Toute connaissance est d'abord sensible avant d'être dans l'intelligence "

L'intelligence est une puissance de l'âme qui met en rapport cette dernière avec l'être universel. En effet, l'intellect n'est pas la réalité tout entière, il est donc en puissance par rapport à elle. Et comme l'intellect est en puissance par rapport à la réalité, il est passif par rapport à la réalité. L'intellect n'est rien mais peut tout devenir en ce qu'il reçoit, par le moyen des sens, l'impression de la réalité : il est donc passif (intellect passif).
Le sens cause l'acte de la connaissance sensible par le mode de l'image. Mais c'est par l'action de l'intellect agent que cette connaissance sensible se transforme en connaissance intellectuelle. Quelle est la modalité de cette action de l'intellect ? C'est l'abstraction.
L'Homme ne connaît, tout d'abord, que par les sens. La faculté de connaître le sensible, de qui tient la connaissance sensible, ne connaît que les singularités :
« Toute puissance sensible ne connaît que les êtres particuliers. » 
On distingue l’intellect humain de l'intellect d'intuition des anges. Les Esprits purs (l'ange), de par le fait qu'ils ne sont pas reliés à un corps, ne connaissent les êtres que dans leur forme immatérielle, ou par intuition, c’est-à-dire sans passer par le mode sensible.
« Il y a une autre faculté de connaître qui n’est pas l’acte d’un organe et n’est unie en aucune manière à la matière corporelle : c’est l’intellect angélique. »
L’intellect humain connaît la forme à partir de l'image sensible fournie par les sens : elle abstrait une forme individuée dans une matière corporelle ; elle abstrait par exemple l'idée d'homme de tel homme en particulier. L'intelligence connaît la nature des choses en abstrayant les singularités d'une chose en particulier. L'idée se forme en abstrayant de l'intelligible dans les données de l'expérience sensible ; c'est exactement le sens de ce passage : « Or, connaître ce qui existe dans une matière individuelle, mais non en tant qu’elle existe dans telle matière, c’est abstraire de la matière individuelle la forme que représentent les images ». Il serait également possible de parler « d'extraction ». Nous comprenons maintenant pourquoi la connaissance intellectuelle est dite abstraite. Mais il existe plusieurs niveaux d'abstraction, selon que l'intelligence abstrait plus ou moins du singulier dans une chose.
« Or, connaître ce qui existe dans une matière individuelle, mais non en tant qu’elle existe dans telle matière, c’est abstraire de la matière individuelle la forme que représentent les images. Et c’est pourquoi on doit dire que notre intelligence connaît les réalités matérielles en les abstrayant des images. 
L’objet de l'intelligence est la réalité de façon intentionnelle. Dans l'ordre de la connaissance, les facultés sensibles extraient une image sensible d'une matière et la fournissent à l'intelligence, plus précisément à l'intellect passif. L'intellect agent est cet acte qui extrait la forme de l'image sensible : c'est cette faculté qui procède par abstraction. Thomas d'Aquin affirme qu'« il y a le même rapport entre l'espèce intelligible et l'intelligence qu'entre l'espèce sensible et le sens ». L'intelligible est donc ce par quoi l'intelligence comprend, et non ce qu'elle connaît. L'objet (concept ou image) intelligence est le réel, mais de façon intentionnelle : de façon similaire. C'est à ce stade qu'on retrouve ensuite l'intellect passif, car c'est lui qui est ce qui est connu de façon intentionnelle.

«  L’intellect est une espèce de substance séparée du corps quant à l’essence, et qui lui est unie d’une certaine façon quant à la forme ; il est possible qu’il n’y ait qu’un intellect commun pour tous . »

L'intellect actif et l'intellect agent sont dans une seule substance individuelle. Alors l'intellect humain est sous différents rapports en acte et en puissance par rapport à la réalité.
Suivant le degré selon lequel l'intellect abstrait des images sensibles des formes intelligibles, l'essence de la chose (res) s'en retrouve plus ou moins éloignée de ses qualités sensibles premières. Par le procédé d'abstraction, l'intelligence explore à diverses profondeurs ou zones d'intelligibilité la chose même. Il est possible d'en distinguer trois :
  1. laissant de côté les caractères singuliers de la chose, on découvre les natures et les lois universelles de cette chose. On trouve à ce degré les sciences expérimentales telles que la physique ou la biologie. Ces sciences découvrent la forme de la chose dans ses caractères sensibles mêmes ;
  2. laissant de côté les propriétés physiques et sensibles de la chose, on ne considère plus que l'accident quantité ; on retrouve à ce degré la mathématique, qui ne s'occupe que des relations quantitatives dans la nature même de la chose, ou dans ses relations avec les autres choses ;
  3. laissant de côté les quantités et les propriétés physiques des choses, on est dans la métaphysique, qui est donc la science la plus abstraite en ce qu'elle ne s'occupe que de l'être de la chose en tant qu'être, c’est-à-dire qu'elle traite de l'ontologie. C'est donc par là même qu'elle est la science la plus « universelle » et la plus « abstraite ».
  • Ce n'est pas par de grands discours à effets que nous découvrirons la vérité mais par le dialogue, ensemble, d'accord en accord. Le langage est le lieu de notre vérité
  • Nous avons à connaître non pas Dieu ou le monde mais nous-mêmes. Or, la raison, une fois bornée à la connaissance de soi, est capable de certitude. Elle porte des concepts vrais. Entre tous ces concepts, les plus utiles sont ceux qui peuvent nous aider à diriger notre conduite.
 «l’âme connaît les corps au moyen de l’intelligence, d’une connaissance immatérielle, universelle et nécessaire ».

On distingue trois parties dans l'âme :
  1. l'âme végétative, principe des besoins naturels et vitaux de l'Homme ;
  2. l'âme sensitive, principe de passivité de la sensation et siège des passions ;
  3. l'âme intellectuelle, forme substantielle de l'Homme, en tant qu'il est un être raisonnable


La question de la connaissance sensible repose sur le problème de connaître des réalités inférieures à l'esprit. L'Homme est un être composé d'un corps et d'une âme qui connaît en puisant dans l'univers sensible. Les sens ne sont donc pas à renier puisque l'Homme est un être corporel plongé dans un monde corporel : les sens lui permettent d'être relié à ce monde corporel.

« Le fait de connaître ces substances séparées ne nous permettrait pas de juger des choses sensibles. »

« Dépendant des images, l’acte intellectuel est causé par le sens. »
Thomas d'Aquin propose une interprétation du réalisme aristotélicien situé entre le platonisme et l'empirisme de Démocrite, où l'intelligence est un intellect agent qui actualise l'intelligence humaine à partir de perceptions sensibles, purement passives, car elles ne font que recevoir l'action d'un objet extérieur. La connaissance sensible délivre l'individuel ou le singulier : l'intellect agent généralise ensuite les perceptions sensibles en idée générale, c’est-à-dire en concept.
Thomas d'Aquin distingue dans sa théorie des facultés les sens internes et les sens externes :
  • les sens externes sont les cinq sens (vue, ouïe, odorat, toucher, goût) qui permettent à l'Homme de faire l'expérience du monde matériel ;
  • les sens internes sont le sens commun (discernement et synthèse des sensations), l'imagination (ou fantaisie), l'estimative et la mémoire.
Les Esprits purs ou Anges
 Les Esprits purs ou anges sont le type de créature qui réalise en sa nature même le plus haut degré de perfection de toute la création.










  • l'existence des anges peut être démontrée ;
  • ils sont une substance uniquement spirituelle et incorporelle ;
  • chaque ange constitue à lui seul une espèce ;
  • ils sont incorruptibles et immortels mais n'existent pas de toute éternité ;
  • il y a une hiérarchie entre eux ;
  • ils connaissent uniquement par intuition ;
  • ils peuvent pécher (d'où la chute des démons) ;
  • ils peuvent se parler ;
  • les hommes peuvent être, par la Grâce, à égalité avec les plus hauts ordres angéliques ;
  • les anges commandent tous les êtres corporels;
  • l'ange peut illuminer l'intelligence de l'Homme, agir sur l'intelligence de l'Homme et agir sur leurs sens ;
  • ils délivrent parfois aux hommes les messages de Dieu.                                                                                                                                                                                                                                                              «  Il n'y a pas plus de données éternelles qu'il n'y a de vérités absolues. »

  • La connaissance n'existant pas, il faut expliquer pourquoi il y a néanmoins une volonté de vérité. La vérité a en premier lieu un caractère social et pragmatique, qui se comprend à plusieurs niveaux :
    • au niveau individuel, le mensonge est plus difficile que la véracité : il est plus utile de dire la vérité et de se conformer à l'hypocrisie générale ;
    « Les hommes fuient moins le mensonge que le préjudice causé par le mensonge »
    Comme ce sont certaines vérités qui sont retenues ; au bénéfice de la communauté.
    • il est donc plus avantageux de suivre les vérités reçues dans certains milieux :
    « Chez les philosophes aussi, autre espèce de saints, la logique de leur profession veut qu'ils ne laissent affleurer que certaines vérités : à savoir celles pour lesquelles leur profession a la sanction de la société .Ce sont des vérités de la raison pratique. »
    • Les catégories « ultimes » de notre pensée résultent d'une histoire sélective ; de ce fait, nous ne pouvons nous passer des concepts de la métaphysique :
    « Est vrai ce qui n'a pas fait périr l'humanité. »
    Plus l'autorité est forte, et moins elle tolère les démonstrations. Les mœurs, les lois, la police, assurent ainsi la pérennité d'une évaluation de la réalité. Toute connaissance qui sort de ce cadre est fausse, dangereuse, mauvaise. Mais il ne s'agit pas de condamner unilatéralement cette obstruction arbitraire de l'autorité et de la coutume à la raison car c'est l'arbitraire qui a permis à l'humanité de survivre.

  • Le sentiment, le plaisir que cause une croyance serait la preuve de sa vérité. L'idéalisme se confond ainsi avec le désirable : l'homme veut que le monde ou une partie du monde satisfasse ses désirs. L'interprétation  réduit de cette manière tout idéalisme, toute métaphysique et toute morale à une forme d'eudémonisme. Par là, il leur dénie le droit de dire ce qui est vrai.
    En effet, tout ce qui est prouvé dans ce cas, c'est la force du sentiment, la force du désir en contradiction avec la réalité. Mais une vérité peut être ennuyeuse, désespérante, ne pas se conformer avec nos souhaits moraux ; il faut envisager sérieusement l'idée que la vérité peut être horrible, inhumaine, que l'on peut périr de la vérité. De cette manière on supprime tout lien nécessaire entre Vérité et Bien, lien qui existe dans la métaphysique .
    De ce fait, l'idéalisme, c'est-à-dire le déni de la réalité que nous avons sous nos yeux au profit d'une réalité différente et plus agréable, cet idéalisme, poussé à ses extrêmes, est comparable aux sentiments morbides que ressent un malade qui ne supporte pas le contact physique. L'idéaliste, le chrétien, le démocrate, le socialiste, l'anarchiste, la féministe, etc., sont tous plus ou moins dans une situation fausse relativement à la réalité : ils adoptent un comportement infantile de refus qui découle inévitablement de leurs faiblesses.
    Les convictions morales (telles que l'égalité entre les hommes) qui supposent des catégories métaphysiques comme l'idée qu'il y aurait une essence une et universelle de l'homme (qui supposent donc un autre monde, le monde vrai, réel, de la morale), ne se distinguent alors pas d'une sorte de mensonge irrépressible déterminé par un profond malaise physiologique et psychologique face à notre existence foncièrement immorale, face au caractère tragique de la vie.
    À l'opposé de l'eudémonisme de la vérité, la capacité de regarder froidement la réalité, sans y projeter ses désirs et ses insatisfactions, est une vertu philosophique nommée probité.
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