La définition traditionnelle suggère donc que lorsqu'une croyance s'appuie sur des bonnes raisons, et qu'elle est vraie, alors c'est une connaissance.
la connaissance est-elle une croyance vraie justifiée?les croyances de base sont un petit nombre de principes sur lesquels on tente de fonder toutes les autres.
Le problème d'Agrippa: si quelqu'un fait une affirmation, alors il doit la défendre par une justification ou un argument. Mais cette justification contient elle-même une affirmation, qu'il faut justifier à son tour. Et ainsi de suite. À terme, seules trois situations sont possibles : 1) la justification s'arrête à certaines affirmations qui ne sont pas elles-mêmes justifiées, 2) la justification continue à l'infini, ou 3) la justification s'appuie circulairement sur des affirmations qu'elle devait justifier. Ce problème est souvent appelé trilemme d'Agrippa qui les tient donc toutes les trois pour mauvaises, et les nomme respectivement : l'hypothèse (aussi appelée l'arrêt dogmatique), la régression à l'infini, et le cercle vicieux.
« le patient est un sujet qui navigue entre l’individuel et le social ».
Tout énoncé prétendant formuler une vérité certaine sur Dieu est ainsi qualifié de « dogmatique » : le projet même d'une théologie rationnelle, dans sa forme classique (qui passe par exemple par les « preuves de l'existence de Dieu ») est ainsi invalidé. Réciproquement, toute profession d'athéisme qui voudrait s'appuyer sur la science pour affirmer l'inexistence de Dieu est, elle aussi, renvoyée du côté de la simple croyance : toutes ces questions, qui concernent les « Idées transcendantales » (Dieu, l'âme et le monde), sont hors de portée de l'entendement humain.
« Les croyances intellectuelles d’une personne s’expliquent par ses croyances morales ; ses croyances morales sont expliquées par des traits naturels caractéristiques du type de personne qu’elle est »
L’enquête naturaliste sur l’origine des valeurs est utilisée dans ce projet afin de montrer que les valeurs qui règnent en Occident depuis la naissance du christianisme, et dont on trouve selon Nietzsche les prémisses chez Platon influencé par Socrate, sont néfastes et ont été des instruments de domination qui ont rendu l’humanité malade. Le projet nietzschéen de réévaluation embrasse donc une partie critique, omniprésente dans son œuvre, qui doit conduire à la destruction des valeurs de l'idéalisme platonicien et chrétien qui font obstacle à l'épanouissement créateur de l'homme et qui, selon Nietzsche, menacent de conduire l'humanité au dernier homme.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est. C'est cela que Nietzsche nomme le « nihilisme »
« L’essence la plus intime de l’être est la volonté de puissance. »
la connaissance est-elle une croyance vraie justifiée?les croyances de base sont un petit nombre de principes sur lesquels on tente de fonder toutes les autres.
Le problème d'Agrippa: si quelqu'un fait une affirmation, alors il doit la défendre par une justification ou un argument. Mais cette justification contient elle-même une affirmation, qu'il faut justifier à son tour. Et ainsi de suite. À terme, seules trois situations sont possibles : 1) la justification s'arrête à certaines affirmations qui ne sont pas elles-mêmes justifiées, 2) la justification continue à l'infini, ou 3) la justification s'appuie circulairement sur des affirmations qu'elle devait justifier. Ce problème est souvent appelé trilemme d'Agrippa qui les tient donc toutes les trois pour mauvaises, et les nomme respectivement : l'hypothèse (aussi appelée l'arrêt dogmatique), la régression à l'infini, et le cercle vicieux.
« le patient est un sujet qui navigue entre l’individuel et le social ».
Tout énoncé prétendant formuler une vérité certaine sur Dieu est ainsi qualifié de « dogmatique » : le projet même d'une théologie rationnelle, dans sa forme classique (qui passe par exemple par les « preuves de l'existence de Dieu ») est ainsi invalidé. Réciproquement, toute profession d'athéisme qui voudrait s'appuyer sur la science pour affirmer l'inexistence de Dieu est, elle aussi, renvoyée du côté de la simple croyance : toutes ces questions, qui concernent les « Idées transcendantales » (Dieu, l'âme et le monde), sont hors de portée de l'entendement humain.
« Les croyances intellectuelles d’une personne s’expliquent par ses croyances morales ; ses croyances morales sont expliquées par des traits naturels caractéristiques du type de personne qu’elle est »
L’enquête naturaliste sur l’origine des valeurs est utilisée dans ce projet afin de montrer que les valeurs qui règnent en Occident depuis la naissance du christianisme, et dont on trouve selon Nietzsche les prémisses chez Platon influencé par Socrate, sont néfastes et ont été des instruments de domination qui ont rendu l’humanité malade. Le projet nietzschéen de réévaluation embrasse donc une partie critique, omniprésente dans son œuvre, qui doit conduire à la destruction des valeurs de l'idéalisme platonicien et chrétien qui font obstacle à l'épanouissement créateur de l'homme et qui, selon Nietzsche, menacent de conduire l'humanité au dernier homme.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est. C'est cela que Nietzsche nomme le « nihilisme »
« L’essence la plus intime de l’être est la volonté de puissance. »
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