La nature dans sa totalité est entièrement tournée vers Dieu comme son principe, son fondement et sa fin dernière, et la Révélation identifie Dieu comme étant le Bien absolu ; l'être humain n'échappe pas à cet état de fait et toute réflexion morale doit s'inscrire dans cette dynamique métaphysique Il existe une continuité parfaite entre la morale et la métaphysique.
La créature raisonnable qu'est l'Homme dans le monde, en tant que système de choses, est prise dans cette dynamique qui part de Dieu comme en son principe et qui y retourne de façon rationnelle : c'est le mouvement où l'Homme provient de son Créateur et y retourne au moyen d'actes ordonnés à sa propre nature.
Dieu imprime donc une direction aux choses en les créant, et la direction imprimée à la créature raisonnable est de retourner à Dieu au moyen de leurs actions qu'ils choisissent eux-mêmes librement. C'est le choix de ces moyens corrélatifs à cette fin ultime qui constitue le propre de la science morale.
La possibilité naturelle d'accéder au bonheur, c’est-à-dire sans le secours surnaturel de la Grâce, bien que ce n'est pas sans ce secours que l'Homme peut accéder à un bonheur parfait en ce monde.
Ainsi, comme il y a une destinée surnaturelle de l'Homme, il y a aussi une destinée naturelle : cette destinée est le bonheur, et il consiste à bien agir, c'est-à-dire à agir selon sa nature propre, à se maintenir dans l'ordre naturel des choses, ordre qui ne peut qu'être bon puisqu'il est créé directement par Dieu.
C'est donc le rejet de toute artificialité, qu'elle soit individuelle ou collective, et une question d'adaptation de l'Homme à lui-même et au monde qui l'entoure : ce n'est que dans cette optique que l'Homme fera bien, car il ne tentera pas de se soustraire au gouvernement divin, mais bien plutôt à s'y adapter.
On doit être libre pour avoir une valeur morale. La liberté s'entend d'abord comme la non soumission à l'autorité d'autres hommes comme c'est le cas du pouvoir paternel ou du pouvoir du plus fort. On doute que la volonté seule puisse conduire les hommes à la morale. Les hommes ont besoin soit de grands législateurs ou d'éducateurs pour que la volonté s'oriente vers le bien tout en restant libre
On doit être libre pour avoir une valeur morale. La liberté s'entend d'abord comme la non soumission à l'autorité d'autres hommes comme c'est le cas du pouvoir paternel ou du pouvoir du plus fort. On doute que la volonté seule puisse conduire les hommes à la morale. Les hommes ont besoin soit de grands législateurs ou d'éducateurs pour que la volonté s'oriente vers le bien tout en restant libre
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