Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

Rechercher dans ce blog

Membres

Messages les plus consultés

Pages

Messages les plus consultés

Messages les plus consultés

Bienvenue citoyen du monde

Bienvenue citoyen du monde







Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




Nombre total de pages vues

Messages les plus consultés

08/06/2016

Lettres ?





http://blog.oratoiredulouvre.fr/2014/10/tres-profonde-lettre-ouverte-au-monde-musulman-du-philosophe-musulman-abdennour-bidar/

A lire, l'impressionnant cri du coeur d'un philosophe français d'origine orientale : Abdennour Bidar
Lettre ouverte au monde musulman
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident !
Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.
Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’indignes devant une telle monstruosité, tu t’insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d’habitude tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ! »
J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose – que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l’islam et pas un autre masque ? C’est qu’en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.
Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres – pires encore que celui-ci – aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l’admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !
Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu’ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.
Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIème siècle ! Il y a en toi en effet, malgré la gravité de ta maladie, malgré l’étendue des ombres d’obscurantisme qui veulent te recouvrir tout entier, une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes livres ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance !
Il y a dans la Oumma (communauté des musulmans) de ces femmes et ces hommes de progrès qui portent en eux la vision du futur spirituel de l’être humain. Mais ils ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c’est l’état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms de Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou « Etat Islamique ». Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus graves et les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion; prison morale et sociale d’une religion dogmatique, figée, et parfois totalitaire ; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l’égalité, de la responsabilité et de la liberté; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l’autorité de la religion; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses.
Tout cela serait-il donc la faute de l’Occident ? Combien de temps précieux, d’années cruciales, vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ? Si je te critique aussi durement, ce n’est pas parce que je suis un philosophe « occidental » mais parce que je suis un de tes fils conscients de tout ce que tu as perdu de ta grandeur passée depuis si longtemps qu’elle est devenu un mythe !
Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l’avouer enfin, tu as été incapable de répondre au défi de l’Occident. Soit tu t’es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression intolérante et obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l’intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l’Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même ! Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler de cette frénésie de consommation, ou bien encore de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes « élites » richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie désormais mondiale qu’est le culte du dieu argent.
Qu’as-tu d’admirable aujourd’hui, mon ami ? Qu’est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect et l’admiration des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes, qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs, tes intellectuels dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l’Inde à l’Espagne ? En réalité tu es devenu si faible, si impuissant derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même… Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller et cela te rend aussi malheureux qu’agressif… Tu t’obstines à ne pas écouter ceux qui t’appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière. Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l’islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l’Etat que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu’à l’intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d’imposer que l’islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu’« Il n’y a pas de contrainte en religion » (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l’empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ? Je dis qu’il est l’heure, dans la civilisation de l’islam, d’instituer cette liberté spirituelle – la plus sublime et difficile de toutes – à la place de toutes les lois inventées par des générations de théologiens !
De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans la Oumma pour s’insurger contre ce scandale, pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable dont se servent ses chefs pour perpétuer indéfiniment leur domination... Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, et n’admettent pas qu’on ose leur parler de choix personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge », quelque chose de trop sacré pour qu’ils osent donner à leur propre conscience le droit de le remette en question ! Et il y a tant de ces familles, tant de ces sociétés musulmanes où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès leur plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne de près ou de loin la religion reste ainsi quelque chose qui ne se discute pas !
Or cela de toute évidence n’est pas imposé par le terrorisme de quelques fous, par quelques troupes de fanatiques embarqués par l’Etat islamique. Non ce problème là est infiniment plus profond et infiniment plus vaste ! Mais qui le verra et le dira ? Qui veut l’entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n’entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t’illusionnes, ô mon ami, en croyant et en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l’islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d’évoquer - une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive - est trop souvent, pas toujours mais trop souvent, l’islam ordinaire, l’islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l’islam de la tradition et du passé, l’islam déformé par tous ceux qui l’utilisent politiquement, l’islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin ta vraie révolution ? Cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement religion et liberté, cette révolution sans retour qui prendra acte que la religion est devenu un fait social parmi d’autres partout dans le monde, et que ses droits exorbitants n’ont plus aucune légitimité !
Bien sûr dans ton immense territoire il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d’approfondissement spirituel ; des milieux sociaux où la cage de la prison religieuse s’est ouverte ou entrouverte ; des lieux où l’islam donne encore le meilleur de lui-même, c’est-à-dire une culture du partage, de l’honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l’être humain et la réalité ultime qu’on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d’islam et partout dans les communautés musulmanes du monde des consciences fortes et libres, mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans assurance, sans reconnaissance d’un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou bien même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l’instant le droit de dire « Je choisis mon islam », « J’ai mon propre rapport à l’islam » n’a été reconnu par « l’islam officiel » des dignitaires. Ceux-là au contraire s’acharnent à imposer que « La doctrine de l’islam est unique » et que « L’obéissance aux piliers de l’islam est la seule voie droite » (sirâtou-l-moustaqîm).
Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l’une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l’un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés tout entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop de tes filles et tous tes fils dans la cage d’un Bien et d’un Mal, d’un licite (halâl) et d’un illicite (harâm) que personne ne choisit mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel. Dans trop de tes contrées tu associes encore la religion et la violence – contre les femmes, contre les « mauvais croyants », contre les minorités chrétiennes ou autres, contre les penseurs et les esprits libres, contre les rebelles – de telle sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad !
Alors ne t’étonne donc pas, ne fais plus semblant de t’étonner, je t’en prie, que des démons tels que le soi-disant Etat islamique t’aient pris ton visage ! Car les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C’est simple et très difficile à la fois. Il faut que tu commences par réformer toute l’éducation que tu donnes à tes enfants, que tu réformes chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n’es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! Tu ne peux plus faire moins que ta révolution spirituelle la plus complète ! C’est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction. Quand tu auras mené à bien cette tâche colossale – au lieu de te réfugier encore et toujours dans la mauvaise foi et l’aveuglement volontaire, alors plus aucun monstre abject ne pourra plus venir te voler ton visage.
Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ».
Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui te trouvent toujours des excuses, qui veulent faire de toi une victime, ou qui ne voient pas ta responsabilité dans ce qui t’arrive – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi.



La lettre d’Abraham Lincoln au professeur de son fils
Il aura à apprendre, je sais, que les hommes ne sont pas tous justes, ne sont pas tous sincères. Mais enseignez-lui aussi que pour chaque canaille il y’a un héros, que pour chaque politicien égoïste, il y’a un dirigeant dévoué…Enseignez- lui que pour chaque ennemi il y’a un ami
Cela prendra du temps, je le sais, mais enseignez-lui, si vous pouvez qu’un dollar gagné a bien plus de valeur que cinq dollars trouvés. Apprenez-lui à savoir perdre mais également à apprécier une victoire.
Éloignez-le de l’envie, si vous pouvez, enseignez-lui le secret d’un rire apaisé. Qu’il apprenne de bonne heure que les tyrans sont les plus faciles à flatter…
Enseignez-lui, si vous pouvez, les merveilles des livres…
Mais laissez-lui un peu de temps libre pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel, des abeilles au soleil et des fleurs au flanc d’un coteau vert.
A l’école, enseignez-lui qu’il est bien plus honorable d’échouer que de tricher…
Apprenez-lui à avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui qu’elles sont erronées
Apprenez –lui à être doux avec les doux et dur avec les durs
Essayez de donner à mon fils la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde se laisse entraîner..
Apprenez-lui à écouter tous les hommes…mais apprenez-lui aussi à filtrer tout ce qu’il entend à travers l’écran de la vérité et à ne retenir que ce qui est bon
Apprenez-lui, si vous pouvez, à rire quand il est triste…
Apprenez-lui qu’il n’ait aucune honte à pleurer
Apprenez-lui à se moquer des cyniques et à prendre garde devant une douceur excessive…
Apprenez-lui à vendre ses muscles et son cerveau au plus haut prix mais à ne jamais fixer un prix à son cœur et à son âme.
Apprenez-lui à fermer les oreilles devant la foule qui hurle et à se tenir droit et à combattre s’il pense avoir raison.
Traitez-le doucement mais ne le dorlotez pas…parce que seule l’épreuve du feu permet de faire un bon acier.
Qu’il ait le courage d’être impatient et la patience d’être courageux.
Apprenez-lui toujours à avoir une immense confiance en lui-même, parce-que dés lors, il aura une immense confiance en l’humanité.
C’est une grande exigence, mais voyez ce que vous pouvez faire… C’est un si bon garçon, mon fils !

Dans une lettre , un père explique comment choisir son
épouse à son fils. (lisez attentivement c'est plein de
sagesse )
Mon fils , bonjour,
Je t’écris à nouveau et cette fois-ci pour un sujet qui
te concerne un peu plus personnellement, et d’une
haute importance. Comme tu le sais, j’aime à t’envoyer
des lettres. C’est pour que tu puisses les conserver
afin de les relire plus tard, voire plusieurs fois, pour en
percer le sens profond. Comme disent les autres, «les
paroles s’envolent, les écrits restent». La lettre sera un
peu longue, mais comme disait ton grand-père : «les
plus gros poissons, se trouvent dans les eaux les plus
profondes». Prends ton temps et lis-la jusqu’au bout.
«On ne fouille pas dans un grand trou, sans trouver une
grande chose», disent les anciens.
Mon fils , tu es un homme aujourd’hui ; un homme en
âge de se marier et fonder une famille. Et à ce stade,
le plus difficile n’est pas tant de fonder une famille,
mais de savoir avec qui la fonder. Quelle femme tu
choisiras pour t’accompagner sur le chemin de ta vie
qui te reste à parcourir. Détrompes-toi, mon fils, ce
n’est pas chose facile. Car, n’oublies jamais que toutes
les femmes peuvent faire des copines, mais toutes ne
peuvent pas faire des épouses. Ne bases pas le choix
de ta femme sur des fantaisies ; ce n’est pas sa belle
gueule qui te rendra plus heureux dans ton ménage.
Choisis-la pour sa fierté, son intégrité et son amour-
propre. Le respect que ta femme aura pour toi, dépend
du respect qu’elle se porte elle-même. C’est sur cette
base que la société te respectera. Car, si ta femme ne
te respecte pas, il en sera de même pour ton
entourage. Mon aïeul disait d’ailleurs que «l’honneur
d’un homme, sommeille entre les pieds de sa femme».
Regardes ces hommes que les épouses insultent
publiquement, quel respect penses-tu que leur
entourage leur porte ? « La femme est la ceinture qui
tient le pantalon de l’homme », n’oublies pas cette
sagesse de chez-nous.
La plus grande partie de l’éducation des enfants est
inculquée par leur mère. Puisque le père est rarement
présent. Il importe donc de prendre en compte ce que
ta dame a dans la tête, avant de te décider à avoir une
progéniture avec elle. Une femme qui pense que le
meilleur moyen de réussir dans la société actuelle est
d’être belle ou bien maquillée, est une femme qui n’a
rien compris à la vie. Celle-là s’assimile à un vulgaire
objet de décoration. Fais donc attention à ça, car ce
qu’elle pense, elle l’inculquera à tes enfants. «Si tu
demandes à un chien d’éduquer ton enfant, ne
t’étonnes pas de voir ton enfant marcher à quatre
pattes», m’a souvent dit ta grand-mère. Ton épouse
doit apprendre à tes enfants le sens des efforts et du
travail. Notamment à tes filles. La réussite sociale
d’une femme, n’est plus d’épouser un homme qui a
déjà réussi dans la société. Choisis ta dame aussi pour
son aptitude à s’occuper de toi. On ne courtise pas sa
future femme comme on courtise une copine.
Emmène-la souvent chez toi passer quelques jours,
afin de l’évaluer de ce côté. Tu pourras par exemple
apprendre si elle sait s’occuper d’un toit, et surtout
cuisiner ; c’est primordial.
D’où l’importance de privilégier les rendez-vous à la
maison, que dans des restaurants. Un repas concocté
par son épouse vaut des millions de fois mieux qu’un
plat de restaurant. Là-bas, on ne sait pas qui cuisine, ni
comment. Évites une paresseuse obsédée par son
enveloppe extérieure, qui passera plus de temps devant
un miroir qu’à veiller à la salubrité de son foyer. Pour
savoir quel type de bosseuse est une femme, regardes
ses ongles. S’ils sont longs et aussi lustrés qu’un
meuble du palais présidentiel, dis-toi que celle-là n’a
jamais tenu un balai de sa vie. Choisis ton épouse pour
ses rapports avec ta famille. N’admets jamais dans ta
maison, une femme qui va mettre une barrière entre
tes consanguins et toi. La femme, si tu l’as eue en
chemin, tu peux la perdre à tout moment. La famille
n’a pas de début, la famille n’a pas de fin. Choisis donc
une femme au grand cœur. Chez-nous, ce n’est pas
deux personnes qui se marient, mais deux familles qui
s’unissent. Nos familles là sont parfois insupportables,
c’est comme ça. Il est important de savoir si elle sera
capable de supporter les caprices de ton vieux père, et
peut-être le rejet de ses belles-sœurs… Si dans nos
coutumes, lors du mariage la mariée porte une
corbeille ou une hotte trouée, ce n’est pas pour rien.
Cette corbeille représente son cœur. Elle devra y
mettre les vicissitudes du mariage. Et comme il est
troué, il ne se remplira jamais. C’est ainsi que ton
épouse doit être. Si certains mariages durent, ce n’est
pas parce qu’ils ne connaissent pas de difficultés, mais
parce quand on a bien choisi son compagnon, on les
supporte mieux. Une dame qui plie bagage pour un oui
ou pour un non, ne sera que de passage dans ta vie,
tôt ou tard. « Une rivière qui déborde à chaque pluie
fait fuir les campeurs », disait l’aïeul. Fais la fréquenter
ta famille, tes frères et sœurs, afin de voir comment
sont leurs relations. Comment elle se comporte, par
exemple, lorsqu’une de tes sœurs la regarde de
travers…
Observe les gens et les lieux qu’elle fréquente. Ce qui
s’imprime dans nos têtes, vient de notre entourage
immédiat. Si elle passe sa vie dans les boîtes de nuits
et débits de boissons, entourée de fêtardes et de
cuisses légères, tu peux à peu près te faire une idée
de celle que tu comptes mettre dans ta maison. «Un
poisson qui provient d’une eau empoisonnée, n’est pas
bon à manger», m’a souvent dit mon grand-père. Elle
devra faire de tes problèmes, les siens. Et pas une qui
prendra ses jambes à son coup dès que le navire
prendra un peu d’eau. Le mariage a des hauts et des
bas. Si elle n’est pas capable de traverser toutes les
situations avec toi, c’est une opportuniste dont il
faudra te débarrasser. A ce propos, ne dit-on pas chez-
nous que lorsque tu adoptes un chien, tu adoptes ses
puces ? Si elle ne voit que les bons côtés, fuis ! Pour
être fixé, fais lui part de temps à autre de certaines de
tes difficultés, même quand tu n’en a pas. Juste pour
voir sa réaction.
Enfin, choisis-la pour ses ambitions. Ton épouse doit
être capable de te pousser vers le haut. Elle doit, non
seulement être une incubatrice d’idées, mais un
soutien dans tes projets. Savoir te dire quand un projet
est bon ou pas… Évites de prendre quelqu’une qui va
constituer un fardeau. Qui, lorsque tu feras le bilan de
ta vie après quelques années, ne t’auras pas aidé à
progresser. Tu devras donc, pendant que vous vous
fréquenterez, lui exposer certains plans. De là, tu
observeras sa réaction afin de l’évaluer de ce côté.
Car vois-tu, on ne construit pas sa vie pour sa femme,
on la construit avec elle.
Bref, pour le reste, elle apprendra. Car, le mariage,
c’est aussi une école. Ne t’attends donc pas forcément
à trouver une femme qui réponde à tous ces critères,
mais qui sera apte à s’améliorer. Tiens compte de mes
recommandations, mon enfant. Elles ne te garantissent
pas une femme parfaite, mais une que tu pourras
facilement supporter.

Aucun commentaire: