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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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01/05/2016

Au nom des religions

je pense que ceux qui sont encore plus dangereux que les ignorants sont ceux qui prétendent savoir et se trompent.
Bien des gens passent leurs vies dans leurs certitudes erronées.
L'ignorant ne sait pas mais il n'agit pas spécialement contre la vérité. Celui qui est sûr de lui peut aller dans la direction opposée de celle du Bien.
Remettons-nous toujours en question. Les dogmes, les croyances, les certitudes sont très dangereux.

"La Haine n’est pas innée…
Les Hommes apprennent à haïr,
Et s’ils peuvent apprendre la haine,
Alors on peut leur enseigner l’Amour,
Car l’Amour gagne plus naturellement"
-Nelson MANDELA


« Il faut reconnaître tout être humain, sans chercher à savoir s’il est blanc, noir, basané ou rouge ; lorsque l’on envisage l’humanité comme une seule famille, il ne peut être question d’intégration ni de mariage inter-racial. » de Malcolm X


“J’ai étudié cet homme merveilleux qui, à mon avis, est loin d’être un Antéchrist, et qui devrait être appelé le Sauveur de l’humanité”.
“J’estime que si un homme comme lui, devait exercer une hégémonie sur le monde moderne, il réussirait à résoudre tous ses problèmes de façon à lui apporter le bonheur et la paix”.
George Bernard Shaw, Prix Nobel de Littérature en 1925, dans "L'Islam originel", 1936.
Ces amalgames qui tuent…au nom des religions

 - Par Nouzha Guessous*

En septembre 2012, j’avais publié sur le quotidien L’Economiste une chronique intitulée «La foi à l’épreuve de la provocation et du fanatisme» suite aux émeutes qui ont eu lieu dans un bon nombre de pays musulmans à cause des caricatures du prophète Mohammed (PBSL) et du pseudo-film «Innocence des musulmans». J’y avais pointé du doigt le fait que l’assimilation de ces productions à des attaques «contre l’Islam» créait des amalgames qui pouvaient contribuer à fanatiser les musulmans. Je les avais qualifiés «d’amalgames qui tuent» et j’avais appelé à un auto-questionnement des musulmans sur leurs pratiques en matière de droits et libertés. Hélas, je ne pensais pas et, surtout, je n’espérais pas que les développements des intolérances et des incompréhensions me donneraient raison. Je maintiens aujourd’hui tout ce que j’ai écrit en 2012 concernant la liberté d’expression et de critique de tout, y compris celle des religions. Les communautés appartenant à une religion ou une culture qui ne permettent pas le débat et la critique se soumettent aux slogans, à la manipulation et au totalitarisme. Mais tout débat et toute critique doit se faire dans le respect et non dans l’insulte et la provocation. Il doit être constructif et viser une compréhension mutuelle pour un meilleur vivre ensemble et non pour stigmatiser une communauté qu’elle soit à un échelon local, régional ou pire encore à l’échelon mondial, comme c’est le cas aujourd’hui puisque un milliard et demi de musulmans sont mis dans le même sac, celui de la violence et du terrorisme. Les attaques criminelles dont ont fait l’objet le journal Charlie Hebdo et la supérette cacher il y a quelques jours à Paris ne peuvent qu’être dénoncées et avec toute la force et la détermination nécessaires pour nous obliger tous et partout, à agir afin que plus jamais il n’y ait de tels carnages ni en France ni nulle part. Mon objectif dans cette réflexion n’est pas d’analyser les causes de cette dérive de citoyens français sur le sol français dans ce qu’elle révèle de l’échec de la politique française en matière d’intégration des immigrés, ni de replacer cette tuerie dans le cadre des enjeux géostratégiques mondiaux. Tout a été dit et les débats continuent. Aujourd’hui, plus encore qu’en 2012, je veux insister sur le fait que nous, les citoyens appartenant à une culture musulmane, nous ne devons pas nous arrêter à la dénonciation et la condamnation de ces actes barbares. Nous devons faire preuve de courage et aller au-delà, pour lever tous les amalgames qui ont déjà tué beaucoup trop, et qui continuent à tuer au quotidien: en France, mais aussi au Nigeria, Mali, Irak, Syrie, Libye, Palestine, etc.; les morts se comptent par dizaines, centaines et milliers, dont l’écrasante majorité sont des musulmans qui sont tués par des musulmans et au nom de l’Islam.
Du terrorisme et des religions
On répète tout le temps que «le terrorisme n’a pas de religion ni de morale». Mais le terrorisme n’est pas non plus sans foi ni loi. Sa foi c’est l’absolutisme totalitaire et intolérant, et sa loi est la violence aveugle. En d’autres mots, la violence n’est pas l’exclusivité d’une religion ou d’une communauté ou une ethnie. Elle est inhumainement humaine si je peux me permettre ce pléonasme. Ce sont bien des êtres humains qui commettent ces actes terroristes; et ils les commettent à partir de leurs situations sociales et culturelles. C’est en cela que les sociétés et les cultures ont une part de responsabilité dans les actes individuels, même si on ne peut pas réduire le terrorisme à la misère économique, sociale ou culturelle, ni même à la sommation des trois. Ceci étant dit, il nous faut toutes, tous et partout, sortir des arguments paresseux et tranchés qu’ils viennent de personnes croyantes et éclairées: «ceux qui commettent ces crimes ne sont pas de vrais musulmans»; ou de personnes sceptiques ou critiques: «c’est la faute de l’Islam qui est une religion violente». Il y a aujourd’hui et plus que jamais un véritable problème de lecture, de compréhension et d’usage de l’Islam en particulier. Comme l’écrit Asma Lamrabet: «Il est évident que l’Islam, comme toutes les autres religions, renferme certains passages à visée conjoncturelle qui, compris au premier degré et littéralement peuvent être à l’origine d’une interprétation erronée et d’une instrumentalisation par les radicaux». Et c’est bien de cela qu’il faut que, nous les musulmans, nous débattions sereinement et de manière pédagogique, répétitive, audible et accessible à tous, et partout. Il faut faire porter la voix des penseurs et exégètes éclairés au-delà de celle des prédicateurs archaïques, pour que la religion soit une source d’élargissement de l’espace des libertés individuelles, y compris la liberté de croyance, de religion ou de pratique religieuse. Le Coran dit bien qu’il n’y a «Pas de contrainte en religion». Mais, au-delà du débat, il faut que tous les programmes éducatifs et culturels véhiculent ces valeurs de liberté, de tolérance, d’ouverture, d’acceptation et de respect de l’autre, valeurs qui doivent être proclamées et sanctionnées par la loi à tous les niveaux: de la Constitution aux codes civil et pénal. De plus, une révision fondamentale s’impose et en urgence pour une mise en conformité des contenus de tous les canaux d’éducation et de culture: manuels scolaires, prêches dans les mosquées, programmes radio et télévisés, productions littéraires et artistiques, etc.
Dépasser les clichés… et les débats frileux
Fort heureusement, des voix de plus en plus nombreuses commencent à s’exprimer dans ce sens. Le théologien Ghaleb Bencheikh, tout en soulignant la responsabilité de la société française dans la dérive de certains de ses citoyens de confession musulmane, il insiste sur la responsabilité des autorités musulmanes qui ont laissé «les mosquées livrées à des imams ignares» qui ont donné une «mauvaise image de la religion». Mais, il ajoute aussi qu’«il est faux de dire que la religion n’a rien à voir dans tout cela. Le problème est dans le corpus. La référence de Daech est le wahhabisme en acte et le salafisme le plus belliqueux, le plus destructeur» Et c’est aussi ce que dit Asma Lamrabet : «Il n’en reste pas moins que la question centrale qui reste à débattre aujourd’hui est celle de la lecture religieuse qui cautionne ce genre de violence. Cette «violence jihadiste», comme certains la surnomment, est-elle inhérente à l’islam en tant que religion ou bien est-ce plutôt le produit d’une idéologie extrémiste qui instrumentalise volontairement le religieux?». Enfin, il est intéressant de mentionner ici la prise de position du cheikh salafiste Abderrahman Rafiki dit Abou Hafs, qui a clairement condamné les tueries de Paris. Il a même publié un article dans lequel il affirme que «Nous (les musulmans, ndlr) avons nui au Prophète bien avant Charlie Hebdo». Dans une chronique publiée au quotidien Assabah, la journaliste Doha Zinedine rapporte que dans ses écrits, Abou Hafs renie toute légitimité religieuse à la violence au nom de la défense de l’Islam ou du prophète: «La religion est l’oeuvre de Dieu, et elle est au-dessus d’un sarcasme ou d’une insulte. A l’inverse, l’Etat est une oeuvre humaine qui peut être menacée par des humains, opposants ou ennemis; et sa protection est guidée par les intérêts politiques et les normes internationales». Il conclut en appelant «à réexaminer et réviser le patrimoine théologique islamique en le replaçant dans son contexte historique, et à distinguer les commandements et actes du prophète qui relèvent de sa mission de Messager de Dieu de celles qui relèvent de sa position de dirigeant politique» (traduction personnelle). L’importance de ces rappels ne réside pas dans leur nouveauté. Des théologiens musulmans ont plaidé pour cette révision du corpus religieux depuis le XIe et le XIVe siècle (le Fiqh Maqasidi d’Al Ghazali puis As-Shatibi). A partir du XIXe puis durant le XXe siècle, de nombreux penseurs et de toutes les contrées de religion et culture musulmane, ont utilisé les outils modernes des sciences sociales entre autres, pour proposer une réforme de la pensée musulmane. Cette importance vient du fait que face à la réalité, au nombre et à l’horreur des crimes commis par des musulmans et au nom de l’Islam, il y a urgence…, si nous voulons éviter une guerre des religions. Car je veux garder l’espoir que nous n’y sommes pas déjà.
Encadré: Les religions et la violence
Pour les croyants, les trois religions monothéistes sont une émanation de Dieu révélée par des prophètes messagers, pour prôner dans leur essence des valeurs de paix, de bienveillance et de justice. Pour autant, les religions ne sont pas des «entités» que l’on peut juger dans l’absolu et en bloc comme pacifiques ou violentes. Dans la réalité de tous les jours, chaque religion est vécue et se donne à voir d’abord et surtout à travers ce que les croyants en font ou n’en font pas, à un moment donné et dans un contexte donné. Il faut cependant reconnaître que toutes les religions peuvent ontologiquement être utilisées pour justifier des actes d’exclusion et de violence envers l’autre, et que ceci peut être compris par une lecture verbale de certains passages des textes sacrés des trois religions monothéistes. Chaque religion, monothéiste ou pas, se considère comme détentrice de LA vérité, et c’est à ce titre que les croyants ont historiquement tout fait pour élargir le nombre et le périmètre de ses adeptes; et cela continue à travers le prosélytisme et la prédication. De plus, les religions ont été et restent encore, du moins dans les pays non laïcs, un ciment identitaire majeur entre les membres des communautés des croyants, et en ce sens, elles peuvent induire ou justifier différentes formes d’exclusion des personnes et des communautés qui n’en font pas partie. C’est bien ainsi que les guerres de religions ont jalonné l’histoire humaine et ont tué plus que toutes les autres guerres !

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