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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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15/09/2015

Mythologie égyptienne

Les mythes sont des histoires qui font partie de la mémoire collective de l'humanité.
Ils constituent le fondement des croyances religieuses qui ont marqué toutes les formes d'expression culturelle ainsi que les valeurs et les mentalités .
Comme d'autres mythes de la création, le mythe égyptien est complexe et offre plusieurs versions de la façon dont le monde est apparu. 

 Tout a commencé quand le Grand Dieu remua pour la première fois dans les eaux primordiales


Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter tous les phénomènes qu'ils pouvaient observer à travers le prisme de croyances séculaires:
L'une des particularités de ce panthéon est l'importance jouée par les formes animales, totales ou partielles. Que ce soit Hathor, déesse au corps de vache, Bastet à tête de chatte ou Sekhmet à tête de lionne, Thot à tête d'ibis, Khnoum ou Amon le bélier, Anubis, le jeune chien. Parfois, l'animal n'est que la manifestation et le support du dieu, ainsi le taureau Apis pour le dieu Ptah.



Démiurge (Dieu qui ne peut être nommé) et Noun sont donc hors de la création : ils en sont les moteurs, mais n'en font pas partie. C'est une prise de conscience qui passe par plusieurs étapes : 
C'est un stade de l'avant Big-bang, bien avant, puisque nous sommes encore hors du Temps et de l'Espace qui n'existent pas encore. C'est la création principielle, totalement métaphysique.

La formation des éléments constitutifs de l'Univers apparaît ensuite comme une œuvre gigantesque de l'énergie vitale qui, par accouplements monstrueux des principes de vie issus du néant donne naissance à des générations de dieux aux fonctions et aux pouvoirs de plus en plus distincts.

Le mythe de la création est raconté dans les écrits hiéroglyphiques sacrés que l'on trouve sur des pyramides, des temples, des tombes, et des feuilles de papyrus. Ces écrits décrivent comment la terre fut créée à partir du chaos par le dieu Atoum. 

Lorsque les dieux quittèrent la terre pour habiter le monde céleste, les pharaons héritèrent du droit de gouverner.
Le Livre des morts, décrit comment le monde fut créé par Atoum .Au commencement, le monde était une étendue infinie d'eaux ténébreuses et sans direction. 
Atoum créa deux descendants. Son fils, Chou et sa fille, Tefnout. Les jumeaux symbolisent deux principes universels de l'existence humaine : la vie et le droit (justice).
Quand les eaux primordiales se retirèrent, une parcelle de terre  sèche( Geb ) apparut. 
Geb et Nout engendrèrent quatre descendants : Seth, le dieu du désordre, Osiris, le dieu de l'ordre, et leurs sœurs, Nephtys et Isis

Le dieu solaire, Rê (une forme d'Atoum), régnait sur la terre, où coexistaient êtres humains et divins. Les humains furent créés à partir de l'œil de Rê . l'œil versa des larmes dont naquirent les humains.
Désormais, les humains furent séparés des dieux.


Chez les Égyptiens de l'Antiquité, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient une part importante de leur vie. Les préoccupations liées à la mort au cours de l'Égypte antique étaient d'ordre religieux l’incarnation des dieux sur terre, qui devait après son décès vivre auprès des dieux dans un repos éternel. Les égyptiens considéraient qu'après le décès, l'âme du défunt pouvait renaître et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel.

La pesée de l'âme consiste à mettre le cœur du défunt sur une balance; si le cœur est plus léger (ce qui signifie que le cœur n'est pas entaché de péchés), le défunt peut rejoindre le royaume des morts. Sinon, il se fera dévorer par un monstre symbolisé par la déesse Taouret ou par Ammout et son âme sera perdue à tout jamais.

Au sein du Noun est le Démiurge (« Qui ne peut être nommé et ne peut être connu » = Dieu)

Vers 1340 avant notre ère, à Thèbes (Ouaset, « la ville du sceptre »), s'est développée une “hérésie monothéiste”. Le roi Akhénaton fut animé par la conviction que le divin, de caractère unique, ne pouvait se représenter sur Terre. Il était symbolisé par un disque solaire, divinité universelle, sensible à toute l'humanité, et, à ce titre, seule capable de cimenter l'unité du vaste Empire égyptien. Akhénaton proclamait ainsi l'égalité des hommes de toutes races et concevait un véritable humanisme, dont les philosophes grecs se sont inspirés.



Comme toutes les grandes religions, malgré les apparences, celle des anciens Égyptiens est fondamentalement monothéiste. Celle de leurs ancêtres l'était ; ils avaient à l'époque préhistorique le culte de la déesse Mère génératrice de toutes les choses, des dieux et des hommes. Celle née avec la « planète Égypte » l'est encore davantage, car elle survient avec l'accomplissement d'un grand tournant de l'histoire de la civilisation. Les cosmogonies égyptiennes donnent toute la profonde sensation d'un Dieu unique, absolu, principe et fin de toute chose visible ou invisible. Création éternelle où les dieux ont mille visages et sont les mille manifestations du même dieu comme le sont toutes ses créatures et l'humanité entière.
Le premier dieu à apparaître devra sortir par ses propres forces d'une sorte de somnolence, d'un état latent, pour se constituer, prendre conscience de son existence et se mettre au travail.
Ptah, le dieu créateur, est celui qui donna l'existence au commencement, étant seul, sans nul autre que lui, né de lui-même, qui façonna au commencement, sans père ni mère qui ait créé son corps, seul et unique, qui fit les dieux et créa, mais sans avoir lui-même été créé.
Titulature de Ptah, tirée du temple d'Edfou, Ostracon du musée du Caire, IIIe-Ier siècle avant Jésus-Christ.

Étapes classiques de la création du monde

La majorité des mythes ont ceci en commun qu'ils ne présupposent pas l'existence d'un Univers incréé, immuable et éternel, mais suggèrent des étapes et des devenirs possibles :
  • apparition de l'Univers à partir du vide (rien) ou du chaos ou de l'inconnu ;
  • naissance du temps et de l'espace, de la lumière et de la matière. À partir du chaos primordial inerte, les éléments, eau, terre, feu et air s'animent  ;
  • apparition de la vie à partir de la rencontre et du mélange de ces éléments ;
  • possibilité de création d'un nouvel univers après un cataclysme mondial.
Aux mythes cosmogoniques répondent les mythes eschatologiques, qui décrivent la fin du monde.
Les prêtres de l'ancienne Égypte ont composé plusieurs récits de la Création.
  • Pour ceux d'Héliopolis (Per-Rê ou Iounou), le démiurge est Atoum dont le nom signifie « Celui qui est indifférencié ». Avant le commencement de la vie, Atoum est présent dans l'Océan primordial, qui renferme la substance de toute la création, mâle et femelle, divine et humaine. Le premier acte du dieu est de s'éveiller par lui-même à l'existence et de se dissocier du chaos originel. Ensuite, il donne naissance au premier couple de dieux, Shou et Tefnout qui produisent Geb et Nout. Ces derniers donnent naissance àOsiris (Ousir, Iousiris), Isis (AsetIset), Seth (Soutekh, Setekh) et Nephthys (Nebet-Hout).
  • Pour ceux de la ville de Memphis, le créateur du monde est Ptah, le dieu local. Ici, une autre technique de création raffinée considérait le processus comme enclenché par la simple volonté du créateur : il lui suffisait de « concevoir » pour donner vie. Ce qui nécessitait un pouvoir particulier, dont seuls les dieux et certains défunts disposaient : akhou, la « magie créatrice ».
  • Pour les théologiens d'Hermopolis Magna (Khemenou), les forces créatrices sont quatre couples de génies serpents et grenouilles résidant dans le Noun. Ce sont eux qui ont propulsé le Soleil (organisateur du monde) hors de l'Océan primordial.
  • Pour ceux d'Éléphantine (Abou) et d'Esna (Ta-senet) c'est un potier, Khnoum (Khenemou), qui a façonné les dieux et les hommes (remetch) sur son tour

  •  Les mythes cosmogoniques servent de modèles à la vie humaine et à tous les actes de création. L'épopée de la Création obéit à des règles qui semblent rapprocher le monde des hommes de celui des dieux. Les combats menés par les dieux sont ceux aussi que mènent les mortels pour la conquête du pouvoir mais aussi de la pérennité de la vie. Les désordres dans le ciel, luttes pour le pouvoir, démesure et châtiments qui compromettent l'harmonie de la Création, se répètent sur la Terre et mettent en scène un Univers dont l'équilibre est menacé en permanence par l'excès et la démesure des forces qui le composent. Celles-ci tendent naturellement à rentrer dans l'indistinct primordial, où règnent le désordre mais aussi les sources de la vie, l'énergie vitale dans laquelle, par exemple, le dieu Rê se replonge chaque nuit en traversant le Noun pour s'y régénérer. L'homme doit imiter les dieux pour s'assurer leur attention bienveillante et reproduire, dans tous les actes de sa vie, les modèles de conduite qu'ils lui proposent. Les récits mythologiques allaient de pair avec les rites, gestes et actes sacrés : l'homme rendait aux dieux un culte qui attirait leur bienveillance et, en reproduisant les gestes et les actes divins, il s'associait lui-même à l'œuvre de création. Cela lui conférait la grandeur et participait de l'aspiration à l'ascension céleste dont témoignent les symboles religieux que sont les tertres primordiaux.

Les mythes, récits sacrés, ont régi, pendant des millénaires, la conception des origines parmi les peuples dont la civilisation évoluée nous a laissé les textes : histoire sans date, la Création du monde se produit toujours “in illo tempore”, elle fixe pour toujours la représentation du monde. Les mythes se distinguent des religions monothéistes pour lesquelles la création est en perpétuel devenir, ils proposent un modèle infaillible pour la compréhension des événements créateurs ou destructeurs qui affectent la vie. Mais, histoire répétitive et rituelle, ainsi ont fait les dieux, ainsi font les hommes, selon une formule religieuse africaine, le mythe de la Création assure aux hommes la certitude du renouvellement permanent de la vie par un retour cyclique aux origines. Le néant de la condition humaine est ainsi consolé par la représentation du néant de l'Univers, ces eaux primordiales dans lesquelles l'Être primordial, germe de toute vie, demeure comme un gage de résurrection.


En résumé, dans les conceptions cosmogoniques égyptiennes, un jour, le monde reviendra à son moment initial ; il ne restera que l'eau (Noun) comme avant le moment initial. Atoum répondant à une question concernant la durée de vie d'Osiris :
Tu es destinée à une durée de vie de millions d'années. Mais moi, je détruirai tout ce que j'ai crée et ce pays reviendra à l'état de Noun, à l'état de flot comme son premier état.
Le Livre des Morts

 Les égyptiens de l’Antiquité étaient polythéistes. Les dieux égyptiens étaient la personnification des éléments naturels, des événements de la vie et des sentiments. Pour eux, les dieux habitaient sur terre (dans les temples), et il fallait les honorer pour qu’ils continuent à y résider. Pour cela ils priaient, dansaient, chantaient et leur apportaient des offrandes de nourriture et d’objets précieux. Seul Akhénaton, connu sous le nom du pharaon hérétique, imposa, durant son court règne, la religion monothéiste du disque solaire Aton. Durant les cinq mille ans de l’histoire de l’Égypte pharaonique, la religion n’a que peu évolué. Cependant, selon les périodes, certains dieux sont devenus prédominants alors que d’autres passaient au second plan. De plus, chaque culte étant originaire d’une région différente, la place de chaque dieu variait aussi selon la région.
Le dieu solaire était la divinité la plus importante du panthéon égyptien. Il avait de nombreux noms : en tant que disque solaire, il était Aton; en tant que soleil levant, Khépri, le scarabée; soleil à son zénith, Rê, le dieu suprême d'Héliopolis; et soleil couchant, Atoum. Les pyramides et les obélisques d'Égypte, ainsi que le sphinx, étaient associés au dieu solaire. Sous le Nouvel Empire, le sphinx était un symbole du dieu solaire .
Une momie est un cadavre qui a été préservé de la destruction et de la putréfaction par des raisons naturelles ou par des techniques humaines.


La momification dans l'Égypte antique s'inscrivait dans un rituel funéraire. Les Égyptiens croyaient en l'immortalité. La mort, chez les Égyptiens, représentait la séparation entre le support matériel et les éléments immatériels ; le Bâ qui correspond à l'âme et le ka qui représente l'énergie vitale. Il fallait donc que le Bâ et le ka, au réveil de sa nouvelle vie, puissent réintégrer le corps, préalablement conservé. « La momification avait comme but principal de purifier et de rendre divin le corps pour que celui-ci devienne un Osiris »

Les pyramides d'Égypte: monuments furent, à son origine, destinée au roi, l'idée d'une sépulture pyramidale fut rapidement reprise par les proches du souverain. 
Tombeaux des rois, des reines et des grands personnages de l'État, la forme pyramidale de pierre accueille une ou plusieurs chambres internes reliées par des couloirs. La grande pyramide de Gizeh, construite par Khéops.

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