Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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16/12/2016

Critiques sociales


Je partage un texte humaniste, doux et fort que j'ai lu sur Lalibre.be, il fallait partir en belgique ou en GB pour trouver un peu de compassion exprimée dans les journaux pour cette femme humiliée.
Pauline Thirifays,
'' Elle, assoupie. Elle fait des choix ; se déshabille d’abord, puis finalement quitte la plage. Peu importe ce que nous pensons qu’elle aurait pu faire ou dû faire ou ne pas faire, porter ou ne pas porter. Elle est digne. Elle est sujet. Elle fait des choix, même quand elle subit. Elle n’est pas LA femme ; elle n’est pas la femme soumise, la femme qu’on voile, ni bien sûr la femme objet, la femme qu’on dévoile, la femme désir de l’homme. Elle n’est pas LA femme car elle n’est pas un concept. Elle est une personne ; elle est un semblable.
Eux. Nombreux, armés, en uniforme estival. Ce qui frappe tout de suite, c’est l’indécence de leur position. Oui, il est bien question de décence et d’indécence dans cette affaire, mais ça n’a rien à voir avec une tenue de plage. L’indécence c’est de la laisser, elle, au niveau du sol et de rester debout, autour d’elle, sans même prendre la peine de se baisser pour lui parler, pour la regarder dans les yeux, pour voir un être humain. Evidemment, c’est cet arrêté qui est stupide et eux ne font que leur boulot. Peut-être, mais j’imagine qu’on ne leur demande nulle part de ne pas regarder en face la personne qu’ils verbalisent.
Les autres. Ils sont juste autour. Ils sont le décor. Ils regardent ; curieux - sans doute, médusés - peut-être, révoltés intérieurement - je n’ose même plus l’espérer. Ils ne se lèvent pas, ne s’interposent pas, ne demandent pas de compte à ces gardiens de leur paix, ne quittent pas le théâtre de cette mascarade indigne et absurde. Ils n’ont pourtant pas un flingue sur la tempe en cas de révolte, une verbalisation pour trouble de l’ordre public, tout au plus… Cette phrase de Brel me revient « le monde sommeille par manque d’imprudence ». En tout cas, les spectateurs, par peur ou non, par manque d’imprudence ou non, laissent faire. Comme dans le poème ‘First they came’ de Niemöller, ils laissent faire en ne sachant pas qu’ils pourraient en fait très bien attendre leur tour. Ne nous leurrons pas ; derrière un écran, nous sommes tous spectateurs, nous aussi. Moi la première. Comment sortir de ce rôle ? Par quel boycott, quelle manifestation, quelle publication, quelle pétition, quelle action pourrions-nous sortir de ce rôle ? Comment sortir de ce décor pour devenir à notre tour des sujets qui font des choix, même quand ils subissent ?
Il ne s’agit pas de lois, il ne s’agit pas de laïcité, il ne s’agit pas de respect de la femme (comme si c’était un concept désincarné), il ne s’agit pas de terrorisme, il ne s’agit même pas de prosélytisme ; il s’agit d’êtres humains. Ceux qui agissent, ceux qui regardent, ceux qui voient l’humain en l’autre et ceux qui n’ont que des symboles et des étiquettes dans les yeux pour leur brouiller la vue. Lorsqu’on n’est plus capable de voir en l’autre un semblable, lorsque son humiliation ou la violence à son encontre n’a plus rien d’insupportable à nos yeux, lorsqu’on ne s’identifie plus spontanément à l’autre et que plus aucune contagion émotionnelle de sa détresse ne nous affecte plus, c’est là que les pires heures de l’histoire font doucement leur nid. Là, sur la douce chaleur du sable de la méditerranée, au milieu de touristes spectateurs, la violence fait son nid sans coups, sans blessure et sans sang. Pour l’instant.
Cette photo me fiche la trouille ''

Il fut un temps pas si lointain (les dernières interdictions remontent aux années 70) où le port du bikini sur des plages françaises, espagnoles, italiennes ou allemandes était sanctionné d'un procès-verbal. Cette semaine, probablement sur dénonciation (vieille tradition nationale un peu délaissée depuis l'Occupation) d'autres usagers d'une plage cannoise, une femme voilée (elle ne portait pas de burkini, n'ayant pas l'intention de se baigner) s'est vue infliger une amende par la police municipale sous les yeux de ses enfants et les vivats d'une partie des baigneurs dont l'un des porte-parole a informé la contrevenante qu'«ici, on est catholique ! », ce qui atteste une conception très particulière de la laïcité à la française. D'où une question : est-ce bien que nous souhaitons ? Et une suggestion : et si nous foutions la paix aux femmes, aujourd'hui comme demain, sur la plage comme ailleurs ? Amitiés générales et particulières.

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