Ce n’est pas l’argent qui est la cause de tous les crimes, comme on le croit souvent. L’argent n’est qu’un moyen, un instrument. Ce sont les humains qui tâchent à travers lui de satisfaire leurs convoitises. Enlevez l’argent, mettez n’importe quelle monnaie d’échange à la place : tant qu’ils n’auront pas appris à maîtriser leur nature inférieure, on se trouvera devant les mêmes problèmes.
Ce n’est donc pas l’argent qui est coupable, c’est l’homme qui n’est pas éclairé, qui ne sait pas comment le considérer, comment s’en servir, pour quelle raison et dans quel but.
L’argent, lui, n’est ni bon ni mauvais : il est neutre. S’il possède un tel pouvoir, c’est parce qu’on le lui a donné. Si un jour on décidait de lui enlever toute valeur pour la donner à quelque chose d’autre, la même histoire recommencerait : les mêmes séductions, les mêmes tragédies, les mêmes chutes … … On peut trouver d’autres monnaies d’échange. Peut-être dans l’avenir, on pourra supprimer l’argent et le remplacer par l’amour. Oui, car l’amour est une monnaie supérieure à l’or ! Mais il est trop tôt encore pour que l’humanité arrive à ces conceptions, et puisque l’argent sera encore là pendant un certain temps, il faut apprendre à penser correctement à son sujet pour éviter de tomber dans les pièges.
Il n’y a rien de mal à avoir de l’argent. Mais si vous le mettez dans votre tête comme idéal à atteindre, il vous donnera de mauvais conseils et vous serez perdu. Placez-le dans une poche, dans un tiroir, dans un coffre, n’importe où sauf dans votre tête ! Car une fois placé dans votre tête, l’argent devient votre maître, et vous son esclave. Il vous pousse à vouloir être partout le premier pour tout acheter, tout diriger, tout dominer, et vous êtes forcé de transgresser les lois de la morale divine, et même celles de la morale humaine : obnubilé par lui, vous ne voyez plus les bonnes qualités des autres et vous devenez grossier, cruel, implacable.
Mais si vous savez comment considérer l’argent, vous devenez son maître, il vous obéit et vous faites beaucoup de bien.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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