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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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28/09/2014

Ame

 Il faut prendre du temps pour Soi, comme le dit le Tao :"la liberté de devenir soi, par soi, pour soi, en soi."

Le principe du vide
Créer l'abondance en se débarrassant de l'inutile et du superflu. Extrait de l'album :http://www.amazon.fr/gp/product/B0001VG336/ref=as_li_qf_sp_asin_tl?ie=UTF8&tag=o093-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B0001VG336D'autres videos sur http://www.giani.fr

L'EXISTENCE DE L’ÂME - Un article passionnant
Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âme
occupe cependant une place très importante dans toutes les religions et
tous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle de
l'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétés
diffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propre
ou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale et
recommencer une nouvelle existence.Elle possède la faculté de
communiquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels,
tels que les médiums. Parfois, elle sépare d'un aspect surnaturel pour
venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion les
gens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces,
afin de mener une vie calme et sereine, ou tourmentée et démoniaque,
selon les destins.
L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la
bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement.
Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences des
spécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphone et amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect, le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sa dépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accorde le plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement, sans lequel la vie future n'est pas concevable.
Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessité
absolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion spirituelle en
niant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant. Voici
succinctement les principales conceptions existant dans le monde : Les
Brahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Après
la mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir les
volontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ou
Brahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou
« jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et à
accéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une
préparation psychique.
Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou
Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est un
état de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âme
collective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recours
au Mahayâna (Grand véhicule).
Dans le Taoïsme, fondée au 6ème siècle avant l'ère chrétienne, par le
Chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius, les dieux sont constitués
de bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange de
shen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monte
au ciel, alors que le kwei demeure sur terre.
Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée de
l'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent en
s'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemin
inverse. Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.
Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Les
âmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de
plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une
période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sous
l’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombre de dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiant d'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».
Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres
pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent des
contacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis. Ils
peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer
dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves
mystagogiques font d'eux des morts ressuscités.
Les animistes adoptent des croyances multiples. Généralement, ils
vouent un culte aux ancêtres et attribuent une âme à tous les phénomènes naturels, (montagnes, arbres, orages, etc.) qu'ils essaient de gagner à leur cause par des pratiques magiques. Le vaudou est un culte animiste africain, importé en Amérique (Brésil, Antilles et notamment à Haïti) et mélangé aux pratiques chrétiennes.
Les Indiens d'Amérique du Nord, accordent eux aussi une grande
importance à la vie future ; à leur mort, leur âme s'en va rejoindre leurs
ancêtres, dans les grandes prairies éternelles.
Il n’est pas possible, de passer en revue toutes les croyances dans le
cadre de cet article. L’essentiel aura été de rappeler les différentes
croyances qui accordent une importance particulière à l'existence de
l'âme. Les religions bibliques prêtent à l'âme, une vie éternelle après la
mort de l'homme. Dans la religion chrétienne, la vie éternelle est assurée
aussi bien aux âmes, qu'aux corps qui seront ressuscités. Les méchants
sont destinés aux « ténèbres extérieurs», entendre par là, l’enfer, tandis
que les bons connaîtront les joies du Paradis.
Ce petit tour d'horizon prendra fin, en Grèce par une anecdote
significative, relative à la doctrine pythagoricienne de la transmigration
des âmes, selon laquelle, quand un homme ou un animal meurt, son âme
renaît dans un autre être. Il s'agit du poème sept, dans lequel le
philosophe Henophane raconte comment Pythagore empêcha un homme
de continuer à battre son chien en lui disant : « Arrête de le battre. C'est
l'âme d'un ami, je le reconnais à sa voix ! »
A l'avènement de la psychanalyse avec Freud, l’âme connut une
nouvelle épopée. Si certains spécialistes nièrent opportunément son
existence, pour éviter d’avoir à se confronter aux grands mystères,
d'autres par contre, entreprirent des études et des analyses pour essayer
de comprendre ce qui leur paraissait être une énigme, dont ils croyaient
détenir la clé. Voici comment le psychologue suisse C.G. Jung expose sa
position :« Le conflit entre la nature et l'esprit n'est que la traduction
de l’essence paradoxale de l’âme : elle possède un aspect physique et un
aspect spirituel qui ne paraissent se contredire que parce qu'en dernier
ressort, nous ne saisissons pas son essence. Chaque fois que
l’entendement humain veut appréhender quelque chose qu'en dernière
analyse, il ne comprend pas et ne peut pas comprendre, il doit (s'il est
sincère) pour en saisir quelques aspects se soumettre à une contradiction et scinder son objet en des apparences opposées. Le conflit entre l'aspect physique et l'aspect spirituel ne fait que démontrer que le psychique est au fond quelque chose d’inimitable. »
Jung poursuit que « l’âme est quelque chose d’étrange Elle n'est
pas localisable dans l'espace alors que tout ce qui existe occupe une
certaine étendue. Nous supposons avec certitude, que nos pensées se
situent dans la tête, mais pour les sentiments, nous devenons incertains,
car ils parassent davantage jaillir de la région du cœur. Quant aux sensations, elles sont réparties sur l’ensemble du corps… L’âme pourrait
être à la fois, un point mathématique et avoir l’immensité du monde
planétaire. » Mais, un sujet le préoccupe particulièrement,« car si l’âme
est en marge de l’espace, elle est incorporelle, or les corps meurent,
comment donc l’invisible et l’inextensif s’anéantiraient-ils ? »
L'avènement du matérialisme athée devait porter un coup décisif à
l'idée même de l'existence de l'âme. Dieu étant renié, tout le domaine
spirituel devenait contraire aux idées professées par les nouvelles
doctrines. La mort n'était plus considérée comme un passage obligé
menant à la vie future, mais comme un anéantissement absolu de soi,
sans espoir de retour ou de résurrection. Dès lors, l’âme perdait de son
mystère, puisque c’est sa propre existence qui était remise en cause. Pour les fidèles qui ne partageaient pas cette philosophie, par contre, l'âme est une réalité incontestable. Elle découle d'un enseignement religieux millénaire ainsi que de la nécessité pour l'esprit de croire à des principes supérieurs qui ne sont pas seulement régis par le matérialisme.
Mais si cette existence est réelle, il devrait être possible, le progrès
aidant, de localiser son emplacement et de répondre aux questions posées par Jung qui restaient sans réponse. Des tests furent menés aux chevets des mourants. Des animaux, furent mis à contribution, afin de détecter la libération de l'âme au dernier souffle de la vie. Les résultats obtenus sont édifiants. Voici quelques exemples de ces expériences décrites par le biologiste et philosophe Lyall Watson, dans son ouvrage intitulé : « Histoire naturelle de la vie éternelle »
« Un grand nombre d'observations anecdotique, ont été faites au
chevet de défunts, qui toutes font état de nuages et de formes spectrales
planant alentour du lit du mort. Il y a une surprenante uniformité dans les détails. On dit toujours qu'une sorte de brouillard quitte le corps à la
hauteur de la tête, très souvent en spirale, pour prendre ensuite une
forme corporelle, bien précise et reconnaissable qui se tient à environ
une cinquantaine de centimètres, horizontalement au-dessus du système
somatique avant de se dissiper. » Watson poursuit :« L'unique preuve
empirique que nous en ayons jusqu'à présent provient d'une série de tests faits il y a bien des années en Angleterre et aux Pays Bas, par trois
médecins tout à fait indépendants les uns des autres. »
« Le docteur R.A. Watters tenta de photographier la sortie du corps
astral chez des souris, des poulets et des grenouilles à l'instant de la
mort. Il construisit des chambres sous vide, certaines remplies de vapeur
d'eau et d'huile, et réussit à obtenir des photos de masses nuageuses
planant au-dessus du cadavre de l'animal. Mais ces formes auraient pu
être facilement produites par des voies physiques normales. »
« A la Haye, le docteur Zaalberg Van Zelst pesa des moribonds et
affirma qu'au moment de la mort clinique, il y avait une soudaine perte
de poids, exactement 69,5 grammes. Des tests identiques effectués en
Angleterre par le docteur Duncan Mc Dougall donnèrent le même
résultat en onces. Il y avait une correspondance remarquable entre les
découvertes. Les expériences devraient être répétées, dans des conditions de contrôle plus strictes, car si l'on constatait une corrélation entre une perte de poids bien définie et un fait nettement vérifiable, tel que l'interruption des ondes cérébrales, on se trouverait réellement en face d'une découverte passionnante. »
Il est difficile de dire si un tel jugement relève de la naïveté ou de la
mystification, mais il contient une dose appréciable de ridicule. Même en
se passant des âmes des souris, des poulets et des grenouilles, du docteur Watters, pour ne retenir que les tests portant sur l'homme, la pilule reste difficile à avaler. Selon les docteurs Zaalberg Van Zeist et Duncan Mc Dougall, la perte de poids de 69,5 grammes, correspond au poids de l'âme qui quitte le corps. Le fait que les expériences portèrent,
vraisemblablement sur des sujets de corpulence différente, laisse
entendre que le « poids » de l'âme est indépendant de celui du corps. Il
s’agit d’une constante, dont désormais les médecins doivent tenir
compte. Les légistes n’auront plus à se munir de matériel électronique
cher et fragile, pour détecter l’interruption des ondes cérébrales pour se
prononcer sur la mort de quelqu’un, ils devront dorénavant faire usage
d’une balance, qui penchera d’un côté, dès que l’âme quittera le corps.
La méthode est plus sûre et plus simple. Mais attention, pour les lapins,
les souris et les grenouilles, il convient d’abord de définir le poids de
leurs âmes respectives avant d’établir un protocole pour éviter toute
confusion entre les espèces. Par la suite il pourra être étendu au règne
végétal et animal, car il n’y a aucune raison de penser que seuls les arbres sont démunis d’âme.
Néanmoins, la matérialité de l'âme ouvre un nouveau débat inédit,
puisqu’une telle donnée contredit dans les faits, tout ce qui avait été
admis jusque là à ce sujet. Une âme matérialisée doit nécessairement se
loger à l’intérieur du corps, or jusqu’à présent rien de pareil n’a été
signalé nulle part au monde. Ce qui démontre que les prétendues
découvertes des honorables hommes de science, ne sont que des
supercheries, dont nombre d’auteurs ont recours, plus souvent que de
raison, pour pimenter leurs romans ; faute de quoi leur « littérature » ne
seraient bonnes qu’à jaunir sur les étagères.
Le Coran qui s’édifie sur le socle de la vérité, ne souscrit
évidemment pas à ce genre d’élucubrations, dussent-elles émaner
d’hommes de « d’éminents savants. » L'âme est par définition spirituelle
et immatérielle face au corps organique. Le langage psychanalytique
reflète bien le dualisme et en même temps la complémentarité d'une telle
notion. Les spécialistes utilisent le terme de « soma » pour désigner le
corps et celui de « psyché » pour évoquer l’esprit. Le Livre Sacré met en
relief la complémentarité existant entre le corps et l’esprit. L'âme peut
être quelque chose de plus profond qu'une conscience, comparée par
Freud à un organe sensoriel capable de percevoir des événements
mentaux internes et de les distinguer des perceptions externes.
La conscience est animée de sentiments différents, parfois
contradictoires. Jung estime « qu’il n’y a pas de conscience pure et
simple mais une gamme d’intensités de conscience, comme il n y a pas de
contenu conscient qui ne soit inconscient à un autre point de vue. »
Freud à son tour considère que le « moi » représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, alors que le « ça » au contraire est dominé par les passions. De sorte, que le « moi » peut-être comparé au cavalier chargé de maîtriser la force supérieure du cheval, le « ça ». Ce dualisme
comportemental est illustré par un verset du Coran qui fait référence aux
deux tendances opposées de l'âme : « Par l'âme, comme Il (Dieu) l'a bien
modelée, en lui inspirant son immoralité et sa piété. » (Coran 91.7-8).
L'âme est effectivement éprouvée par des tentations et des
sentiments contradictoires et doit lutter en permanence pour ne pas tomber dans les excès et le reniement. Son aptitude innée la prédispose à la reconnaissance de l’existence de Dieu, Unique et Tout-puissant. Mais
les tendances opposées, issues de la vie mondaine, exercent un attrait
puissant, auquel succombent en définitive, ceux qui se laissent obnubiler
par les jouissances éphémères. Le Livre Sacré précise encore : « Nous
l'avons (l’homme) dirigé sur le droit chemin. Qu'il soit reconnaissant ou
qu'il soit ingrat. » (Coran 76.3).
L'être humain est ainsi en possession de la raison première qui lui
permet de percevoir intuitivement son allégeance absolue au Créateur et
au Seigneur de l’univers. Il délaisse cependant parfois, sa part d’intimité
et de reconnaissance, dont est constituée sa nature foncière, pour
s'engager dans une voie inverse, factice et trompeuse. Serait-ce la
conséquence d'une tare originelle, ou d'une propension qui le
prédisposerait à la transgression ? Non, bien au contraire, Dieu accorde
Son attention constante à l’homme : « Dieu veut vous faire connaître les
actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous
pardonner. Dieu est Celui qui sait, Il est Juste. Dieu veut revenir vers
vous, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner
vers une pente dangereuse. Dieu veut vous alléger (les obligations trop
lourdes pour vous), car l'homme a été créé faible. » (Coran 4.26 à 28).
L'homme a été créé faible ; il s’agit d’une vérité indiscutable.
Malgré son arrogance et son orgueil, il reste un fragile équilibre de ses
myriades de composantes organiques et spirituelles, et peut être détruit
physiquement ou psychiquement par le moindre écart de la nature. Dieu
a tenu compte de ses aptitudes et ne lui a rien fait supporter de plus qu'il
ne pouvait assumer pleinement : « Nous n'imposons rien à une âme qui
soit au-dessus de ses capacités . » (Coran 23.62).
L'Islam est une religion qui peut être assumée raisonnablement et
en pleine connaissance de cause, alors que rien n'aurait pu empêcher le
Seigneur de l’univers d'en décider autrement, et d’imposer à l’homme
une charge écrasante. Cette disposition s’applique aussi à l’existence
qui est jalonnée des problèmes nombreux et redoutables, mais nullement
insurmontables. Sans quoi, la vie serait devenue rapidement impossible.
Comme toutes les créatures, l'homme est appelé à mourir. C'est le
moment de la séparation du corps et de l'âme. Une citation coranique qui
évoque cet instant fatal a subi les railleries des commentateurs occidentaux. Il s'agit du passage suivant :
« Allah accueille les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles
qui ne meurent pas encore, au moment de leur sommeil ; Il retient les âmes des hommes dont il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'au
terme fixé irrévocablement. » (Coran 39.42)
Les négateurs interprètent ainsi ce verset :« Selon les Musulmans, l’âme des hommes qui sommeillent ou qui meurent va d'office rejoindre Dieu. L'âme des morts reste en Sa possession, alors que celle des gens endormis leur est renvoyée à leur réveil. » Si durant une nuit agitée, la personne concernée se réveille dix fois, son âme fait autant d'allers et retours entre Dieu et le dormeur ! Un jugement ridicule, superficiel et déplacé. Dieu, en fait, accueille sur place les âmes de ceux qui
meurent et de ceux qui dorment, car Il est en tout lieu de l'univers, ainsi
que le précise le Coran : « De quelque côté que vous vous tourniez, là
est La Face de Dieu. Dieu est présent partout (Omniprésent) ».
Il est aussi présent aux entretiens entre les hommes : « Ne vois-tu
pas que Dieu sait tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il ne saurait
y avoir une conversation entre trois hommes, sans qu’Il ne soit le
quatrième, ni entre cinq d’entre eux, sans qu’Il ne soit le sixième ; ni
plus ni moins que cela sans qu’Il soit présent avec eux en quelque lieu
qu'ils se trouvent. Ensuite, au Jour de la Résurrection, car Dieu est
Omniscient. » (Coran 58.7). Dieu est non seulement proche des hommes,
mais Il est également présent en eux-mêmes dans leur propre conscience.
« Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère.
Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. » (Coran 50-16).
Il est même plus proche que leur propre conscience, ce que les
psychanalystes n’arriveront jamais à comprendre : « Sachez que Dieu
s'interpose entre l’homme et sa conscience, Et que vous serez tous
rassemblés devant Lui. » (Coran 8.24). Enfin arrive le moment de la
mort. Dieu est toujours présent, infiniment et à jamais présent :
« Lorsque l’âme du moribond remonte à sa gorge et que cela se passe
sous vos yeux, Nous sommes alors plus proche de lui, que vous qui
l’entourez, sans que vous ne puissiez rien voir. Pourquoi donc, si vous ne
devez jamais être jugés et rétribués, ne feriez-vous pas revenir cette âme
si vous êtes véridiques ? » (Coran 56.83)
Dieu est présent en tous lieux de l’univers, comme au fin fond de la
conscience, du « moi » ainsi que le désigne Freud. L’âme des moribonds
est reçue par Dieu au moment de la mort et de sa migration définitive.
Dieu étant présent partout, l'âme n'a pas besoin d'errer pour Le
rencontrer. Elle est recueillie sur les lieux-même de la séparation, sans
que ce phénomène soit quelque chose d’évident et de perceptible pour les humains. Puisque le Coran considère que l’âme est un des grands secrets de la création, auxquels l’homme ne pourra jamais accéder. En ce qui concerne le sommeil qui est spécifiquement une perte de conscience
temporaire, il n'y a pas de difficultés pour accepter la notion que cette
conscience au repos trouve un refuge intérieur auprès de la Miséricorde
divine qui emplit l'univers de Sa Présence.
Dans son état d'inconscience, l’homme n'est plus en mesure de
transgresser les Commandements divins, ni d’enfreindre les interdictions,
par son comportement rebelle. Il repose dans la sérénité du Créateur de
l’univers. Mais dés son réveil, qui implique la récupération de ses
facultés mentales, le voilà qui agit selon son inspiration. Le cheminement
s'imbrique parfaitement au texte coranique. L'âme n'a pas à vagabonder
continuellement, ni à faire des va-et-vient incessants dans l'espace
cosmique. Le voyage est interne et métaphysique. Le trajet s'évalue entre
le conscient et l'inconscient et pour reprendre les termes de la
psychanalyse, entre le « moi » et le « ça » ou quelque chose d'autre, de
plus intime et de plus secret, que l’homme n'imagine même pas.
Pour les incrédules, l’âme est une invention destinée à subjuguer
les masses crédules. L'homme, pas plus que les animaux ou les végétaux
n'abrite le moindre esprit. A sa mort, il est réduit en poussière et
s'anéantit dans la nature sans ressusciter d'aucune manière. C’est là une
opinion et comme toute opinion, elle prête à controverse et peut être
remise en cause, pour les mêmes motifs qui ont servis à combattre les
tendances adverses, à savoir l'absence de preuves dans la réfutation de
l'existence de l'âme. Par ailleurs, la prétention humaine à l'omniscience
semble déplacée, alors que l’homme ne sera jamais en mesure de décrire
un grain de sable, dans sa composante, sa nature et les interactions
internes qui s’y déroulent. Un peu plus de modestie, ne saurait nuire ceux
qui sont inconscients de leur déficience.
Les facultés humaines sont restreintes en raison de la conformation
propre de la dernière créature apparue sur terre, et notamment de ses
limites intellectuelles et le mystère de l’âme démurera pour toujours…un
mystère. Le Coran dit : « Ils (les incrédules) t'interrogeront au sujet de
l'âme, Réponds : l'âme procède du Commandement de mon
Seigneur. Mais, il ne vous a été donné que peu de Science. » (Coran
17.85). Ce verset confirme que l’homme, en raison de ses limites
organiques et intellectuelles, ne sera jamais en mesure de percer le secret de l'âme et cette impuissance a incité les athées à nier son existence.
Les savants du 17ème siècle étaient animés des mêmes intentions. Ils déclaraient avec une assurance surfaite, qu’il ne saurait exister d'animaux plus petits que le ciron, qui est une variété d'arachnide, pour la
simple raison que la vue ne pouvait déceler d'organismes d'une taille
inférieure. Cependant, le microscope) fut mis au point et que « des animaux plus petits mille fois qu'un ciron, et qui semblaient dans une goutte d'eau, comme autant de monstres dans une vaste mer. », apparurent sous l’objectif, ce fut la stupeur chez les scientifiques. Un choc émotionnel à faire douter les certitudes les plus établies. Ils ne cessaient de répéter gravement, dépassés par les événements : « Comment cela pourrait-il être ? »Oui, cela pourrait être, parfaitement et même plus que l’impensable. Dans l’œuvre de Dieu, tout pourrait être, seuls les insensés restent aveugles.
Les recherches sur les mystères de l’âme, ne sont qu'une réédition
des fameux animalcules qui étaient censés « inexister » avant l'utilisation
d'instruments adaptés. Il est évident que les adeptes des honorables
savants qui ont été surpris et aigris par les découvertes des animalcules,
dont ils croyaient l’existence impossible, auront toujours la latitude de
dire en guise d'échappatoire, que les moyens d'investigation actuels qui
sont un million de fois plus puissants que ceux d’alors, n'ont pas permis
non plus, de découvrir le moindre signe de la présence d'une âme dans le corps humain. Ce qui démontre que l’âme n’existe pas. Cependant,
une telle conclusion ne plaide nullement pour une inexistence
quelconque ; elle signifie simplement que l'âme est autrement plus
subtile que les animalcules, et qu'en multipliant encore des milliards de
fois, le pouvoir de résolution des appareils de détection modernes, les
scientifiques seront toujours loin de visualiser ou de détecter l’âme. De la même façon que nul ne saurait prendre un cliché d'un concept ou mesurer la longueur d'onde d'un jugement.
Un autre problème intrinsèquement difficile s’est posé aux chercheurs. Il s’agit de la détection des neutrinos, qui est pourtant autrement plus aisée que celle des esprits ! Des expériences ont été réalisées durant des décennies à l'échelle mondiale pour détecter cette particule fantôme, jusqu’à douter de son existence. Le neutrino serait une particule électroniquement neutre et l’hypothèse de son existence fut formulée par les physiciens Enrico Fermi et Wolfgang Pauli en 1931, à la suite d'une perte d'énergie constatée au cours de la désintégration d'un neutron dans un noyau d'atome.
Au début, les physiciens pensaient que le neutrino ne possédait pas
de masse, puis ils ont fini par lui attribuer une masse infime. Une de ses
particularités réside dans sa faculté de franchir la matière sans rencontrer d'obstacle. Les neutrinos peuvent traverser la terre de part en part, sans
être arrêtés par quoi que ce soit. Le globe terrestre représente pour eux un vide presque aussi complet que l'espace. Un neutrino peut traverser une épaisseur de plusieurs milliards de kilomètres d’eau ou de plomb, à la
vitesse de la lumière sans interagir avec la matière.Comme s’il filait dans le vide complet.
Chaque seconde, le corps humain est traversé par des milliards de
neutrinos, qui continuent leur chemin comme s’ils n’avaient rencontré
aucun obstacle. Dans de nombreux pays, des installations complexes et
coûteuses ont été mises en place afin de piéger le neutrino, car de sa
connaissance découlerait une meilleure approche des lois qui gouvernent
l’univers. C’est ainsi qu’a été conçu aux USA, le Tevatron un gigantesque
accélérateur de particules et qu’à la frontière franco-suisse, a été installé en 2008, le Grand Collisionneur de Hadrons ou LHC, « Large Hadron
Collider », dont la circonférence est de 27 kilomètres, pour désintégrer les particules et étudier leurs composantes et leurs réactions. Le Seigneur qui a créé ces neutrinos et d’autres particules plus infimes, n'est-ll pas capable de concevoir une âme, qui soit un peu à leur image, indétectable, sans masse et sans charge ? Bien plus, II pourrait lui donner des propriétés qui la rendraient à jamais indécelable aux appareils les plus perfectionnés. Et toutes les hypothèses que les hommes s'ingénieraient à élaborer resteront des suppositions vagues et sans consistance.
A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotence
divine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Il
a révélé. » D’autres, au contraire persisteront dans leur refus et contesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de
preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal aux
démonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjà
forgées par la réfutation de l’existence de Dieu.
« Les incroyants ne possèdent nulle science, ils ne suivent que
des conjectures, qui ne sauraient tenir lieu de vérité. »(Coran 50.28).
Le Coran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait être trahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativement
l'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âme
spirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sans
faire appel aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir aux manifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotées
de pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec des
esprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les pays
du monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans un
cadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.
Les gens qui nient l'existence de l’âme se fondent sur l’absence d'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle est synonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de lui accorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité, car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide de ressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur, dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autorité divine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.

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