Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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30/09/2014

Moi

JE PREND TOUT SUR MOI AVEC TOUJOURS UN GRAND SOURIRE QUI NE ME QUITTE PAS émoticône smile J'ai beaucoup à dire... Mais le secret restera en moi pour toujours et c'est préférable... Même si j'en souffre, même si ma santé en prend un coup... Bof ! Un coup de plus ou un coup de moins... Au point ou j'en suis !!! Je m'en fiche royalement ! Je préfère ne blesser personne... Le temps s'en chargera. Il prendra tout son temps... Mais il finira par changer les choses et les situations... Par la force du temps !!! Paroles de Vérité !!!

Je suis fils d'Abraham !!! Je suis Juif!!! Je suis Chrétien !!! Je suis enfin Musulman !!! Je suis monothéiste !!!!


"L'homme qui voulait être heureux."
------------------------------------
- Eh bien, je suis issu… comment dire ? … d’une famille qui ne valorise que les professions intellectuelles. Mes parents m’ont poussé à faire des études supérieures. Je dirais même que je n’ai pas eu le choix. Dans ma famille, on est respecté si l’on est scientifique ou enseignant, c’est à peu près tout. Les autres métiers sont considérés comme peu sérieux. Alors, photographe…
- Ils ont le droit d’avoir cette opinion, et vous avez le droit de faire ce que vous voulez de votre vie.
- Bien sûr, et il est clair qu’à mon âge, je n’ai pas de comptes à leur rendre, mais ça leur ferait un tel choc ! J’ai peur qu’ils soient tristes.
- Sont-ils tristes, aujourd’hui, de vous savoir peu épanoui dans votre métier ? Sont-ils venus vous trouver pour vous réconforter ?
- Non pas vraiment.
- S’ils vous aiment, que croyez-vous qu’ils préféreront : que vous soyez un enseignant malheureux ou un photographe épanoui ?
- Vu comme ça …
- C’est comme ça qu’il faut le voir : si on aime les gens seulement quand ils se comportent conformément à nos idéaux, ce n’est pas de l’amour… C’est pour cela que je crois que vous n’avez rien à craindre de la part de ceux qui vous aiment.
[ Laurent Gounelle ]
-L'homme qui voulait être heureux-


Le principal aspect de ma personnalité est que je suis une personne très motivé qui n'abandonne jamais. En effet, mon but dans la vie est de prospérer et d'atteindre un succès incroyable. J'ai démontré une certaine capacité de manutention aspects de la vie dure depuis que je suis un enfant. J'ai toujours compté sur moi et sur mes efforts. J'ai développé le sens de la persévérance et Dynamisme . Cela m'a permis de s'épanouir et d'être impliqué dans de nombreux domaines qui m'a poussé à être plus forte et active. Mon souhait était d'ajouter quelque chose de nouveau à la vie de chacun . Pour cette raison, j'ai rejoint de nombreux clubs, a créé l'une et de réussir à avoir des emplois à temps partiel. J'ai aussi participé à la recherche de sponsors afin d'organiser un gala. J'ai fait beaucoup de bénévolat des œuvres telles que la collecte de sang, etc 
Dans l'ensemble, j'ai développé le sens de la responsabilité et de sérieux. Aussi, je suis dynamique, active, motivé et perfectionniste. Je sais ce que je veux de la vie, je suis persistant avec une bonne réputation académique.

Toi qui cherche par tous les moyens à plaire aux autres, amant, ami, voisin ou quidam, tu ne cesses de torturer ton âme. Tu cherches une reconnaissance là où il n'y a ni effet ni résonance. Tu as beau te démener, tantôt en te rabaissant, tantôt en boudant parfois en râlant; rien n'y fait tu quémandes toujours en vain. Tant que tu resteras sourd à mes doléances tu nous feras vivre que douleurs et souffrances. Tu suis la voie qui te leurre alors qu'il aurait suffit d'écouter la petite voix intérieure. C'est moi, enfin c'est toi qui suis, qui es resté à un jeune âge, celui de l'enfant, apeuré, frustré, blessé. Ton corps , le mien , le notre a gagné en développement, le cerveau en connaissance, mais l'âme est restée prisonnière de tant de réminiscences dont certaines, bien au delà de l'enfance, prennent source à la naissance. Pauvre de toi , de nous, tu cherches ailleurs ce qui se trouve en mon, en ton essence. Oui c'est moi qui souffre et te fais souffrir, car entravé, freiné, impuissant je n'ai pu t'accompagner dans ta croissance . C'est moi qui agit en toi, l'enfant adulte en taille et peut-être en exploit, mais sans aubaine ni joie. Comment peux tu être heureux alors que dans tes tréfonds je pleure mes blessures toujours saignantes. Ah si seulement tu pouvais prendre conscience de mon existence, tu sauras que ce que tu t'acharnes à trouver dehors n'est que mirage et trompeuse apparence. Il n' y a que moi et personne d'autre qui puisse te procurer une réelle bienséance. Je ne demande pas beaucoup, juste ton écoute, ton attention, ton affection, ta bienveillance. Oh que cela m'aidera à panser mes blessures et apaiser mes souffrances, a me rendre le sourire et plein d'allégresse, c'est à cette seule condition, c'est à dire en te tournant au dedans de toi même pour me rassurer me réconforter, m'aimer et me chérir que tu pourras me libérer, te libérer pour enfin, connaître la paix, la dignité, l'amour, l'authentique qui ne sombre pas dans une vaine dépendance.
Ton enfant intérieur




Je n'ai que faire du regard des gens, car au final je serai seul dans ma tombe. Les seules critiques que je prends en compte sont celles qui me font avancer, car je suis et resterai fidèle à moi-même, en dépit de ceux qui voudraient que je leur ressemble. 

Pourquoi ce conflit perpétuel entre nous, pourquoi ce sentiment de honte permanent, je voudrais pouvoir te regarder dans un miroir et aimer la fille que je suis, me dire cette fille pleine de volonté c'est moi mais je n'y arrive pas et en ne m'acceptant pas, je te fais souffrir, une souffrance que je vis au quotidien, une remise en question de mon être, un être que je veux aimer,connaître et vivre harmonie avec.

Jusqu'à là, je n'osais pas te faire face mais aujourd'hui il est temps que je me reconcilie avec moi,parce que si la douleur est là, je sais qu'au fond de moi, je n'oublierais jamais ce long parcours qu'on a fait ensemble et qu'on fera encore dans le futur.La vie nous reserve une longue route que je veux saisir dès à présent pour ne plus être une chenille perdue mais enfin un papillon qui prend son envol et vis sa vie,les chaînes que je portais autrefoisse se sont brisés mais c'est avec délice que j'accepte ce pardon, car c'est avec elle que je peux avancer.Ces aveux viennent du plus profond de moi même, c'est parfois dur de vider son coeur mais mon esprit se libére, il devient léger.

Ma mémoire vit les derniers instants de pénibles souvenirs, je regarde mes yeux et je ne peux que sourire, maintenant je repars à zéro et je me tourne vers le futur, vers mon avenir. 


N'est ce pas ironique de devoir s'écrire une lettre soi-même, une fois de plus les circonstances de la vie m'oblige à m'affronter, à regarder la vérité en face,à demander pardon à cet être que je suis.

Jamais les mots que je pourrais utiliser n'exprimeront la douleur et la souffrance que j'ai envers toi, toi si imparfait,si étrange à ma vie.Toute cette vie dans laquelle, j'apprends à t'aimer, t'observer, te découvrir pour qu'enfin un jour je puisse être en paix avec moi même.Tu es ma meilleur amie mais en même temps mon ennemie, tu es ma fierté quelques fois mais aussi ma honte,nous ne faisons qu'un dans les moment de joie et deux dans les moments de doutes, d'angoisses et de peur, je voudrais comprendre pourquoi tu me fais aussi peur et d'un côté, je ne le veux pas, les réponses que je pourrais y trouver m'effraie, mais n'est pas aussi accepter de vivre ? Affronter ses peurs et à se depasser chaque jour, pour qu'on grandissant je puisse à mon tour apprendre à mes enfants à surmonter les épreuves que la vie leurs réserves.




28/09/2014

La résurrection

"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934


LA RÉSURRECTION - A lire jusqu'à la fin (d'un esprit critique de préférence )
« Ceux qui commettent les mauvaises œuvres, pensent-ils que Nous
les traiterons à l'égal de ceux qui croient et font le bien, en sorte que la
vie et la mort des uns et des autres soient rétribuées de la même façon ?
Quel mauvais jugement ! »(Coran 45.21). La rétribution des œuvres est
une notion capitale dans toute croyance, mais particulièrement dans la
religion musulmane. Elle est décidée souverainement par le Créateur qui
aura à juger du comportement de chaque individu. C'est la crainte
inspirée par la Justice divine, mêlée à l'espoir d'une récompense sans
limite, dont la munificence ne peut soutenir aucune comparaison avec les
richesses terrestres, qui guide la conduite des véritables croyants. Mais
pour arriver au stade de la récompense (ou du châtiment), l'homme devra
traverser deux étapes décisives et contraignantes.
La première, est celle d'affronter un phénomène aussi commun que
la naissance, qui ne peut cependant jamais être banalisé, il s'agit, bien sûr de la mort. La deuxième étape, autre Signe de la Toute-puissance divine, est la résurrection de tous les êtres humains, pour leur comparution devant la Justice de Dieu. Le Jugement Dernier est l'acte ultime avant la rétribution, tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres. Attendue, car les délices du Paradis sont indescriptibles et éternels. Redoutée, puisque les horreurs de l'enfer sont eux aussi indescriptibles, mais dans l’horreur. Et, pour couronner le tout, l'éternité qui s'installe pour les uns et les autres, où les années, les siècles,les millénaires s'ajoutent sans s'additionner, et sans jamais rapprocher un terme, quel qu'il soit.
Ceux qui ont renié Dieu, ainsi que les grands criminels croient
pouvoir échapper à ce Jugement en niant l’existence de la résurrection.
La mort entraînerait une destruction totale de l'être sans possibilité de
retour à la vie. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que les désirs se
transforment en réalité. Le Coran se fait l'écho de cette mentalité
délétère : « Ils disent (les incrédules) : Il n'y a pour nous que la vie
présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. Ils ne détiennent aucune science de tout cela; ils ne se livrent
qu'à des conjectures. » (Coran 45.24)
Entre l’anéantissement sans retour au moment dela mort et la
résurrection, puis la comparution devant le Seigneur de l’univers qui se
traduirait par un horrible châtiment parfois éternel, c'est la première
alternative, la moins stressante qui réunit le plus de suffrages auprès des
incroyants. La mort devient synonyme de repos éternel au lieu d'être
considérée comme l'antichambre de l'enfer. Mais le Coran, rappelle les
gens à une réalité qui ne saurait être tributaire de leurs exigences ou de
leurs souhaits : (Dieu s’adresse au Prophète) : « Dis-leur, Dieu vous fait
vivre, puis Il vous fera mourir. Il vous réunira ensuite, le Jour de la
Résurrection, sur lequel, il n’y a aucun doute. Mais la plupart des
hommes ne le savent pas. La Royauté des cieux et de la terre appartient à Dieu. Le Jour où l'Heure arrivera, les imposteurs seront perdus. »
« Tu verras alors chaque communauté agenouillée. Chaque
communauté sera convoquée devant son Livre (Sacré). Vous serez
rétribués aujourd’hui pour le prix de vos œuvres. Voici Notre Livre
(le Coran), il témoigne contre vous en toute justice ; Nous avons fait
enregistrer toutes vos actions. Ceux qui auront cru et fait le bien, leur
Seigneur les accueillera en Sa Miséricorde divine, c'est la récompense la
plus enviable. Dieu dira aux incrédules : « Ne vous a-t-on pas récités
Mes versets ? Vous les avez entendus avec dédain. Vous êtes un peuple
rebelle. Quand on, vous disait : Les promesses de Dieu sont vraies ainsi
que l'annonce de l’Heure qui ne laisse aucun doute, vous répondiez :
Nous ignorons ce qu'est l'Heure; nous n'avons d'elle qu’une idée vague,
sans aucune certitude. »
« Leurs mauvaises actions leur apparaitront alors dans toute leur
horreur. Les menaces qu'ils auront tournées en dérision se réaliseront.
Dieu leur dira : « Nous vous oublions aujourd'hui comme vous avez
oublié le jour de votre comparution devant Nous. L'enfer sera votre
demeure éternelle et vous serez privés de tout soutien. Ce châtiment
vous est infligé parce que vous avez pris en dérision les Signes de Dieu et que la vie de ce monde vous a trompés. » Plus jamais ils ne sortiront de l'enfer et ne seront pas admis à se racheter. Loué soit Dieu, le Maître
Souverain des cieux et de la terre, le Seigneur de l'univers. A Lui la
Majesté Suprême dans les cieux et sur terre. Il est le Tout-puissant, le
Sage. » (Coran 45.26 à 37).
Mais les conseils les plus avisés, pas plus que les avertissements
ou les admonestations, ne peuvent convaincre les hommes qui sont plongés dans le tourbillon infernal des mondanités et qui sont décidés à
ne rien voir et à ne rien entendre. Car cela les obligerait à remettre en
cause des croyances qu’ils tenaient jusque-là, pour des paroles
des Évangiles et qui viennent maintenant chambouler toute leur existence et leur façon de penseur et de concevoir la vie. La mue n’a rien d’un
exercice agréable. Aussi, ils se réfugient derrière des arguments qualifiés
de scientifiques, juste pour persister dans leur aveuglement. Le
matérialisme enseigne en effet que ladégradation de la matière vivante
prive à jamais l'organisme humain de la faculté de renaître après la mort.
Ils s’en tiennent alors à cette définition, par tous les pores de leur peau.
Même si sa formulation dénote la tendance de ses auteurs à ignorer cet
événement majeur auquel sera confronté chaque être humain.
Le Coran dit : « L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé à
partir d'une goutte de sperme ? Et le voilà qui s'érige en véritable
adversaire. Oubliant sa propre origine, il Nous défie en disant : "Qui
peut faire revivre les os réduits en poussière ? " Réponds : "Celui qui
les a créés la première fois, les ramènera à la vie. Il détient une
Puissance de création infinie…Celui qui a créé les cieux et la terre, ne
pourrait-Il pas créer à nouveau leurs semblables ? Oui, sans doute, Il est
le Créateur Sublime, l'Omniscient !" (Coran 36.77 à 81).
Les athées et les incroyants ne savent pas apprécier la Puissance de
Dieu à sa juste valeur. La création de l'homme et sa résurrection ne sont
que peu de choses comparées à celle de l'univers et de ses milliards de
soleils et de mondes habités et non habités qui existent réellement dans le cosmos. Si tout cet univers, qui est une Œuvre majeure conçue par Dieu est une réalité, si l’être humain a été créé à son tour, qui pourrait nier l’authenticité de la résurrection qui est pour Dieu quelque chose
d’infiniment plus facile à réaliser ? Mais l’opinion des incrédules ne
sauraient combler l’abîme de leur ignorance et s’ils persistent dans leur
fourvoiement, ils seront seuls responsables de leur sort, car personne ne
serait tenté de subir les rigueurs dela Loi divine à leur place.
Le Coran dit :« Ils traitent de mensonges ce qu'ils sont incapables
d'embrasser avec leur science... Ceux qui vécurent avant eux, criaient au
mensonge de la même façon. Vois comment a été la fin des injustes.
Certains d’entre eux y croient ; d’autres ne croient pas, mais ton
Seigneur connaît les corrupteurs. Dis-leur, quand ils te traitent de
menteur : « A moi mes actes, à vous les vôtres. Vous désavouez ce que je fais et moi je ne suis pas responsable de ce que vous faites. » Certains
d’entre eux t’écoutent : ferais-tu entendre les sourds, alors qu’ils ne comprennent rien ? D’autres te regardent : dirigerais-tu les aveugles
alors qu’ils ne voient rien ? Dieu nelèse personne, mais se font tort à
eux-mêmes. Le Jour où Il les réunira, il leur semblera n’être restés dans
leurs tombeaux, qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront entre eux.
Ceux qui traitent de mensonges la rencontre de Dieu seront perdus, car
ils n’étaient pas bien dirigés. » (Coran 10.39 à 45).
La Toute-puissance de Dieu est au-delà de ce que peut concevoir
l’imagination ; elle est hors norme et fait exploser toutes les limites de la
pensée. (Dieu dit) :« Lorsque tu récites le Coran, Nous dressons un voile
entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur sensibilité semble
s'obscurcir comme pour les empêcher de comprendre, leurs oreilles
deviennent pesantes. Quand tu mentionnes le Nom d’Allah dans le
Coran, ils se détournent avec aversion. Nous savons très bien avec
quelles intentions, certains viennent t'écouter et les propos qu'ils tiennent
dans leurs conciliabules quand les plus impies d'entre eux disent : « C'est
un homme ensorcelé que vous suivez. » Vois ce à quoi, ils te comparent !
Ils sont égarés, ils ne savent plus dans quel sens s’orienter. »
« Comment est-ce possible disent-ils, qu'une fois réduits en os et en
poussière nous puissions être appelés à une nouvelle vie ? » Réponds :
« Oui, vous serez ressuscités, quand bien même vous seriez de pierre, de
fer ou quelque autre matière que vous ne sauriez imaginer » « Et qui va
nous ressusciter ? » opposeront-lis. Réponds : « Celui qui vous a donné
la vie la première fois. » Ils hocheront la tête et t'interrogeront :
« Quand cela aura-t-il lieu ? » Réponds: « Il se peut que cela soit
proche. Le jour où Dieu vous rappellera à Lui, vous lui répondrez en Le
glorifiant. Vous penserez alors n'être demeurés que peu de temps dans
vos tombes. » (Coran 17.45 à 52).
Des dizaines de versets sont consacrés au problème de la
résurrection et à l'exaltation de la Toute-puissance Divine. L'eschatologie
qui traite des fins dernières de l'homme et du monde est un domaine
particulièrement important en Islam. Aucune religion au monde ne donne
des détails aussi précis que troublants. Le comportement des êtres
humains, du moins celui des croyants, est réglé de façon à ce que les
bonnes actions accumulées durant la vie, une sorte de capital moral et
spirituel, soient récompensées au Jour du Jugement Dernier, par une
admission au Paradis des réjouissances et de l’éternité.
La résurrection est une étape fondamentale dans la vie de l’être
humain, puisque c’est à travers elle que s’exercera la Justice divine, enfin
débarrassée de toutes les corruptions humaines. Cela permet d'étayer l'échafaudage eschatologique et d’en faire un ensemble cohérent. En
premier lieu, se trouve la création de l’univers, puis du monde, suivie de
celle de l'être humain, dont l’existence constitue un test et une épreuve.
Puis la mort, imposable à chacun, vient accomplir la mission pour
laquelle elle a été créée, pour démontrer que le Seigneur de l’univers est
Seul à posséder le pouvoir de donner la vie, puis de la reprendre. A la
mort, succède la résurrection, Signe de la Toute-puissance divine infinie,
qui ne peut être limitée par rien. Enfin, interviennent le Jugement Dernier
et la rétribution, en bien ou en mal ; deux phases complémentaires qui
pour l’être humain verront s’ouvrir les portes du Paradis pour l’éternité,
ou celles de l’enfer pour les temps des temps.
Les athées qui pensent que la résurrection est un défi au bon sens
et ne repose sur aucun argument scientifique, ne spéculent que pour
donner à leurs illusions un semblant de crédibilité. Ils restent dans
l’ignorance totale des phénomènes qui se produiront après la mort et
s’ingénient ainsi à calmer l’angoisse qui les étreint à cette la pensée
qu’ils devront affronter cette terrible épreuve. A sa mort, disent-ils, le
corps humain subit des dégradations irréversibles, qui finiront par aboutir
à la désintégration des molécules organiques, faisant passer la matière
vivante dans le règne minéral. Par conséquent, le processus de la
résurrection ne pourrait jamais redonner vie à un organisme qui n’existe
plus, qui est retourné au néant.
Certains peuples, au lieu d'enterrer leurs morts, préfèrent, pour
différentes raisons, les incinérer. A la fin de l'opération de crémation, il
ne subsiste plus qu'un tas de cendres carbonisées, où toute forme
organique est détruite, interdisant le retour à la vie. Mais, les Hindous
pour qui l’âme est immortelle, prétendent que l’âme quitte le corps, bien
avant de subir les affres du feu, pour transmigrer dans une autre créature, aussi bien humaine qu’animale.
Pas plus les biologistes que les naturalistes, les médecins, les
anatomistes ou les généticiens ne peuvent disserter des problèmes de
résurrection, car ils s’emploient plutôt à l'étude des sciences de la vie.
Depuis les origines, leur démarche a été particulièrement lente et
hésitante, mais aussi patiente et riche en découvertes. Au cours du temps, il a fallu spécialiser les domaines d'investigation pour approfondir le champ d'activité. Afin de pénétrer dans le détail la structure du vivant, les spécialistes ont dû faire appel à la biologie cellulaire qui, à son tour
donna naissance à la biologie moléculaire. Cette spécialisation a été
rendue nécessaire, parce que la cellule, minuscule unité de base de toute matière vivante est une structure très complexe. Si le corps humain
renferme 100 mille milliards de cellules, par contre depuis la naissance
d’un enfant, jusqu’à la mort de l’adulte, ce sont des milliers de milliards
de cellules qui auront été produites et chacune d'elles est un prodige de la création. Comme chacune d’elles renferme 3 milliards de lettres, le
résultat effarant est qu’un seul être humain aura imprimé au cours de sa
vie, un million de fois plus que toutes les imprimeries du monde réunies,
depuis leur invention ! Un exploit qui ne peut être qualifié de banal.
Pourtant, il n’aura fallu ni investissements, ni installations industrielles,
ni personnel qualifié, car tout se déroule hors du contrôle même du
sujet, alors que celui-ci est plongé dans l’ignorance totale des
phénomènes incroyables qui se déroulent à l’intérieur de son corps.
La cellule abrite dans son noyau une longue molécule, appelée
ADN (Acide désoxyribonucléique ou DNA, qui renferme dans un langage codé, tout le patrimoine génétique d'un individu donné. Chacune de ses particularités et de ses caractéristiques, est déterminée par un gène localisé sur les chromosomes. II existe cinq cent mille gènes environ qui forment le plan de fabrication de l’être humain, dont l’image et le capital génétique est unique et ne se retrouve jamais ailleurs dans l’humanité. Chaque homme possède son code particulier qui diffère de tous les autres codes de par le monde et se constitue dès que le spermatozoïde féconde l'ovule. Une fois en place, l’ADN est alors activé, et l'œuf commencera à se diviser selon une progression exponentielle, pour donner naissance à un enfant dont le corps renfermera déjà, des milliers de milliards d'exemplaires de son propre plan de fabrication.
Si les scientifiques ont inscrit dans leurs prévisions, une démarche qui
devrait les conduire à reconstituer des organismes à partir de leur capital
génétique et bien plus puisqu'ils entretiennent l'espoir d'aller de l'avant (clonage et résurrection d'espèces animales disparues Mammouth...etc) , qui pourrait juger raisonnablement que ce but est hors de la portée de Dieu, le Créateur primordial de toutes les formes de vie ? Les gens dénués de jugement ou simplement inconscients ont-ils pris le pas sur la logique et la raison ?
L’Omniscience et la Toute-puissance de Dieu transcendent tout le
savoir dont l'humanité peut s'enorgueillir. « Lorsqu'Il a décrété une
chose, rappelle le Coran, il dit : Sois ! Et elle est. » (Coran 19.35).
Cela ne saurait être assimilé à un tour de magie, comme le pensent les
incroyants, mais bien la manifestation de l'immense Puissance créatrice
de Dieu, à laquelle l'ensemble de l'univers est soumis. Lorsqu'Il décide
d'un Ordre, il est exécuté totalement sans entrave et rien ni personne,
n’est en mesure de s’opposer à Son Décret.
Quant à croire que le Seigneur est dans l'ignorance du code
génétique de l'homme, qu’Il a Lui-même créé, c'est là une aberration de
plus dans le jardin des insensés. Bien que comportant des milliards de
lettres, le génotype est symboliquement préfiguré dans le Coran qui dit :
« L'homme pense-t-il que Nous ne reconstituerons pas son corps ? Nous
avons le pouvoir de remettre en place jusqu'à ses phalanges. » (Coran
75.3-4). L'organisme sera recréé fidèlement selon le plan de fabrication
déjà agencé une première fois par Dieu et qui restera une marque de
reconnaissance pour l'éternité. « Ne connaîtrait-Il pas ce qu'il a créé
Lui- même ? Lui qui est le Subtil, parfaitement informé ? » (Coran 67.14).
« L'homme ne se souvient-il pas, qu'avant cela, Nous l'avons créé alors
qu'il n'était rien ? » (Coran 19.67).
La résurrection est non seulement un acte parfaitement concevable
pour l'esprit, mais aussi une décision solennelle authentifiée par le
Créateur de l’univers. Les athées de tout temps qui ignorent la réalité,
seraient consternés d'apprendre aujourd'hui que leurs propres
compatriotes envisagent favorablement le retour à la vie sous un angle
scientifique. Ce qui contribue du coup, à renforcer la thèse développée par le Coran relativement à la résurrection des gens. Cependant, les
générations se sont succédé aux générations, chargées du poids de leur
mécréance coupable, forgée par le doute et l'incrédulité. « La vérité, c'est
que l'homme ne cherche qu'à donner libre cours à ses passions. Il
demande : « Quand viendra le jour de la Résurrection ? » Ce jour-là il
s'écriera : « Où fuir ? » Mais il ne trouvera pas de refuge. Ce jour-là, Ô
homme, tu rejoindras ton Seigneur. » (Coran 75.5 à 12).
La comparution devant Dieu est le déroulement attendu du
processus de la vie, afin que l’existence des hommes et celle de l'univers
ne soient pas regardées comme une futilité ou une bagatelle. La
Puissance créatrice du Seigneur de l’univers et l'étendue de la création
interdisent de porter une appréciation aussi irréfléchie. Tout acte dans la
vie a son importance, et à plus forte raison, la création de l'univers. Le
Coran dit (C’est Dieu qui parle) : «Ce n'est pas par divertissement que
Nous créâmes les cieux, la terre et tout l'univers. En les créant, Nous
tendions vers un but fondamental, mais la plupart des hommes l'ignorent.
Le Jour du Jugement Dernier, sera le terme assigné à tous les hommes
pour comparaître (devant Nous). Ce jour-là, protecteurs et protégés
seront impuissants à s'entraider. Ils ne pourront compter sur aucun
appui. Exceptés ceux à qui Dieu aura fait Miséricorde. Car en vérité, Il
est Le Tout-Puissant, Le Compatissant. » (Coran 44.38 à 42)

Ame

 Il faut prendre du temps pour Soi, comme le dit le Tao :"la liberté de devenir soi, par soi, pour soi, en soi."

Le principe du vide
Créer l'abondance en se débarrassant de l'inutile et du superflu. Extrait de l'album :http://www.amazon.fr/gp/product/B0001VG336/ref=as_li_qf_sp_asin_tl?ie=UTF8&tag=o093-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B0001VG336D'autres videos sur http://www.giani.fr

L'EXISTENCE DE L’ÂME - Un article passionnant
Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âme
occupe cependant une place très importante dans toutes les religions et
tous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle de
l'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétés
diffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propre
ou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale et
recommencer une nouvelle existence.Elle possède la faculté de
communiquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels,
tels que les médiums. Parfois, elle sépare d'un aspect surnaturel pour
venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion les
gens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces,
afin de mener une vie calme et sereine, ou tourmentée et démoniaque,
selon les destins.
L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la
bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement.
Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences des
spécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphone et amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect, le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sa dépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accorde le plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement, sans lequel la vie future n'est pas concevable.
Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessité
absolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion spirituelle en
niant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant. Voici
succinctement les principales conceptions existant dans le monde : Les
Brahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Après
la mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir les
volontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ou
Brahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou
« jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et à
accéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une
préparation psychique.
Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou
Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est un
état de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âme
collective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recours
au Mahayâna (Grand véhicule).
Dans le Taoïsme, fondée au 6ème siècle avant l'ère chrétienne, par le
Chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius, les dieux sont constitués
de bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange de
shen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monte
au ciel, alors que le kwei demeure sur terre.
Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée de
l'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent en
s'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemin
inverse. Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.
Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Les
âmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de
plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une
période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sous
l’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombre de dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiant d'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».
Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres
pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent des
contacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis. Ils
peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer
dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves
mystagogiques font d'eux des morts ressuscités.
Les animistes adoptent des croyances multiples. Généralement, ils
vouent un culte aux ancêtres et attribuent une âme à tous les phénomènes naturels, (montagnes, arbres, orages, etc.) qu'ils essaient de gagner à leur cause par des pratiques magiques. Le vaudou est un culte animiste africain, importé en Amérique (Brésil, Antilles et notamment à Haïti) et mélangé aux pratiques chrétiennes.
Les Indiens d'Amérique du Nord, accordent eux aussi une grande
importance à la vie future ; à leur mort, leur âme s'en va rejoindre leurs
ancêtres, dans les grandes prairies éternelles.
Il n’est pas possible, de passer en revue toutes les croyances dans le
cadre de cet article. L’essentiel aura été de rappeler les différentes
croyances qui accordent une importance particulière à l'existence de
l'âme. Les religions bibliques prêtent à l'âme, une vie éternelle après la
mort de l'homme. Dans la religion chrétienne, la vie éternelle est assurée
aussi bien aux âmes, qu'aux corps qui seront ressuscités. Les méchants
sont destinés aux « ténèbres extérieurs», entendre par là, l’enfer, tandis
que les bons connaîtront les joies du Paradis.
Ce petit tour d'horizon prendra fin, en Grèce par une anecdote
significative, relative à la doctrine pythagoricienne de la transmigration
des âmes, selon laquelle, quand un homme ou un animal meurt, son âme
renaît dans un autre être. Il s'agit du poème sept, dans lequel le
philosophe Henophane raconte comment Pythagore empêcha un homme
de continuer à battre son chien en lui disant : « Arrête de le battre. C'est
l'âme d'un ami, je le reconnais à sa voix ! »
A l'avènement de la psychanalyse avec Freud, l’âme connut une
nouvelle épopée. Si certains spécialistes nièrent opportunément son
existence, pour éviter d’avoir à se confronter aux grands mystères,
d'autres par contre, entreprirent des études et des analyses pour essayer
de comprendre ce qui leur paraissait être une énigme, dont ils croyaient
détenir la clé. Voici comment le psychologue suisse C.G. Jung expose sa
position :« Le conflit entre la nature et l'esprit n'est que la traduction
de l’essence paradoxale de l’âme : elle possède un aspect physique et un
aspect spirituel qui ne paraissent se contredire que parce qu'en dernier
ressort, nous ne saisissons pas son essence. Chaque fois que
l’entendement humain veut appréhender quelque chose qu'en dernière
analyse, il ne comprend pas et ne peut pas comprendre, il doit (s'il est
sincère) pour en saisir quelques aspects se soumettre à une contradiction et scinder son objet en des apparences opposées. Le conflit entre l'aspect physique et l'aspect spirituel ne fait que démontrer que le psychique est au fond quelque chose d’inimitable. »
Jung poursuit que « l’âme est quelque chose d’étrange Elle n'est
pas localisable dans l'espace alors que tout ce qui existe occupe une
certaine étendue. Nous supposons avec certitude, que nos pensées se
situent dans la tête, mais pour les sentiments, nous devenons incertains,
car ils parassent davantage jaillir de la région du cœur. Quant aux sensations, elles sont réparties sur l’ensemble du corps… L’âme pourrait
être à la fois, un point mathématique et avoir l’immensité du monde
planétaire. » Mais, un sujet le préoccupe particulièrement,« car si l’âme
est en marge de l’espace, elle est incorporelle, or les corps meurent,
comment donc l’invisible et l’inextensif s’anéantiraient-ils ? »
L'avènement du matérialisme athée devait porter un coup décisif à
l'idée même de l'existence de l'âme. Dieu étant renié, tout le domaine
spirituel devenait contraire aux idées professées par les nouvelles
doctrines. La mort n'était plus considérée comme un passage obligé
menant à la vie future, mais comme un anéantissement absolu de soi,
sans espoir de retour ou de résurrection. Dès lors, l’âme perdait de son
mystère, puisque c’est sa propre existence qui était remise en cause. Pour les fidèles qui ne partageaient pas cette philosophie, par contre, l'âme est une réalité incontestable. Elle découle d'un enseignement religieux millénaire ainsi que de la nécessité pour l'esprit de croire à des principes supérieurs qui ne sont pas seulement régis par le matérialisme.
Mais si cette existence est réelle, il devrait être possible, le progrès
aidant, de localiser son emplacement et de répondre aux questions posées par Jung qui restaient sans réponse. Des tests furent menés aux chevets des mourants. Des animaux, furent mis à contribution, afin de détecter la libération de l'âme au dernier souffle de la vie. Les résultats obtenus sont édifiants. Voici quelques exemples de ces expériences décrites par le biologiste et philosophe Lyall Watson, dans son ouvrage intitulé : « Histoire naturelle de la vie éternelle »
« Un grand nombre d'observations anecdotique, ont été faites au
chevet de défunts, qui toutes font état de nuages et de formes spectrales
planant alentour du lit du mort. Il y a une surprenante uniformité dans les détails. On dit toujours qu'une sorte de brouillard quitte le corps à la
hauteur de la tête, très souvent en spirale, pour prendre ensuite une
forme corporelle, bien précise et reconnaissable qui se tient à environ
une cinquantaine de centimètres, horizontalement au-dessus du système
somatique avant de se dissiper. » Watson poursuit :« L'unique preuve
empirique que nous en ayons jusqu'à présent provient d'une série de tests faits il y a bien des années en Angleterre et aux Pays Bas, par trois
médecins tout à fait indépendants les uns des autres. »
« Le docteur R.A. Watters tenta de photographier la sortie du corps
astral chez des souris, des poulets et des grenouilles à l'instant de la
mort. Il construisit des chambres sous vide, certaines remplies de vapeur
d'eau et d'huile, et réussit à obtenir des photos de masses nuageuses
planant au-dessus du cadavre de l'animal. Mais ces formes auraient pu
être facilement produites par des voies physiques normales. »
« A la Haye, le docteur Zaalberg Van Zelst pesa des moribonds et
affirma qu'au moment de la mort clinique, il y avait une soudaine perte
de poids, exactement 69,5 grammes. Des tests identiques effectués en
Angleterre par le docteur Duncan Mc Dougall donnèrent le même
résultat en onces. Il y avait une correspondance remarquable entre les
découvertes. Les expériences devraient être répétées, dans des conditions de contrôle plus strictes, car si l'on constatait une corrélation entre une perte de poids bien définie et un fait nettement vérifiable, tel que l'interruption des ondes cérébrales, on se trouverait réellement en face d'une découverte passionnante. »
Il est difficile de dire si un tel jugement relève de la naïveté ou de la
mystification, mais il contient une dose appréciable de ridicule. Même en
se passant des âmes des souris, des poulets et des grenouilles, du docteur Watters, pour ne retenir que les tests portant sur l'homme, la pilule reste difficile à avaler. Selon les docteurs Zaalberg Van Zeist et Duncan Mc Dougall, la perte de poids de 69,5 grammes, correspond au poids de l'âme qui quitte le corps. Le fait que les expériences portèrent,
vraisemblablement sur des sujets de corpulence différente, laisse
entendre que le « poids » de l'âme est indépendant de celui du corps. Il
s’agit d’une constante, dont désormais les médecins doivent tenir
compte. Les légistes n’auront plus à se munir de matériel électronique
cher et fragile, pour détecter l’interruption des ondes cérébrales pour se
prononcer sur la mort de quelqu’un, ils devront dorénavant faire usage
d’une balance, qui penchera d’un côté, dès que l’âme quittera le corps.
La méthode est plus sûre et plus simple. Mais attention, pour les lapins,
les souris et les grenouilles, il convient d’abord de définir le poids de
leurs âmes respectives avant d’établir un protocole pour éviter toute
confusion entre les espèces. Par la suite il pourra être étendu au règne
végétal et animal, car il n’y a aucune raison de penser que seuls les arbres sont démunis d’âme.
Néanmoins, la matérialité de l'âme ouvre un nouveau débat inédit,
puisqu’une telle donnée contredit dans les faits, tout ce qui avait été
admis jusque là à ce sujet. Une âme matérialisée doit nécessairement se
loger à l’intérieur du corps, or jusqu’à présent rien de pareil n’a été
signalé nulle part au monde. Ce qui démontre que les prétendues
découvertes des honorables hommes de science, ne sont que des
supercheries, dont nombre d’auteurs ont recours, plus souvent que de
raison, pour pimenter leurs romans ; faute de quoi leur « littérature » ne
seraient bonnes qu’à jaunir sur les étagères.
Le Coran qui s’édifie sur le socle de la vérité, ne souscrit
évidemment pas à ce genre d’élucubrations, dussent-elles émaner
d’hommes de « d’éminents savants. » L'âme est par définition spirituelle
et immatérielle face au corps organique. Le langage psychanalytique
reflète bien le dualisme et en même temps la complémentarité d'une telle
notion. Les spécialistes utilisent le terme de « soma » pour désigner le
corps et celui de « psyché » pour évoquer l’esprit. Le Livre Sacré met en
relief la complémentarité existant entre le corps et l’esprit. L'âme peut
être quelque chose de plus profond qu'une conscience, comparée par
Freud à un organe sensoriel capable de percevoir des événements
mentaux internes et de les distinguer des perceptions externes.
La conscience est animée de sentiments différents, parfois
contradictoires. Jung estime « qu’il n’y a pas de conscience pure et
simple mais une gamme d’intensités de conscience, comme il n y a pas de
contenu conscient qui ne soit inconscient à un autre point de vue. »
Freud à son tour considère que le « moi » représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, alors que le « ça » au contraire est dominé par les passions. De sorte, que le « moi » peut-être comparé au cavalier chargé de maîtriser la force supérieure du cheval, le « ça ». Ce dualisme
comportemental est illustré par un verset du Coran qui fait référence aux
deux tendances opposées de l'âme : « Par l'âme, comme Il (Dieu) l'a bien
modelée, en lui inspirant son immoralité et sa piété. » (Coran 91.7-8).
L'âme est effectivement éprouvée par des tentations et des
sentiments contradictoires et doit lutter en permanence pour ne pas tomber dans les excès et le reniement. Son aptitude innée la prédispose à la reconnaissance de l’existence de Dieu, Unique et Tout-puissant. Mais
les tendances opposées, issues de la vie mondaine, exercent un attrait
puissant, auquel succombent en définitive, ceux qui se laissent obnubiler
par les jouissances éphémères. Le Livre Sacré précise encore : « Nous
l'avons (l’homme) dirigé sur le droit chemin. Qu'il soit reconnaissant ou
qu'il soit ingrat. » (Coran 76.3).
L'être humain est ainsi en possession de la raison première qui lui
permet de percevoir intuitivement son allégeance absolue au Créateur et
au Seigneur de l’univers. Il délaisse cependant parfois, sa part d’intimité
et de reconnaissance, dont est constituée sa nature foncière, pour
s'engager dans une voie inverse, factice et trompeuse. Serait-ce la
conséquence d'une tare originelle, ou d'une propension qui le
prédisposerait à la transgression ? Non, bien au contraire, Dieu accorde
Son attention constante à l’homme : « Dieu veut vous faire connaître les
actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous
pardonner. Dieu est Celui qui sait, Il est Juste. Dieu veut revenir vers
vous, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner
vers une pente dangereuse. Dieu veut vous alléger (les obligations trop
lourdes pour vous), car l'homme a été créé faible. » (Coran 4.26 à 28).
L'homme a été créé faible ; il s’agit d’une vérité indiscutable.
Malgré son arrogance et son orgueil, il reste un fragile équilibre de ses
myriades de composantes organiques et spirituelles, et peut être détruit
physiquement ou psychiquement par le moindre écart de la nature. Dieu
a tenu compte de ses aptitudes et ne lui a rien fait supporter de plus qu'il
ne pouvait assumer pleinement : « Nous n'imposons rien à une âme qui
soit au-dessus de ses capacités . » (Coran 23.62).
L'Islam est une religion qui peut être assumée raisonnablement et
en pleine connaissance de cause, alors que rien n'aurait pu empêcher le
Seigneur de l’univers d'en décider autrement, et d’imposer à l’homme
une charge écrasante. Cette disposition s’applique aussi à l’existence
qui est jalonnée des problèmes nombreux et redoutables, mais nullement
insurmontables. Sans quoi, la vie serait devenue rapidement impossible.
Comme toutes les créatures, l'homme est appelé à mourir. C'est le
moment de la séparation du corps et de l'âme. Une citation coranique qui
évoque cet instant fatal a subi les railleries des commentateurs occidentaux. Il s'agit du passage suivant :
« Allah accueille les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles
qui ne meurent pas encore, au moment de leur sommeil ; Il retient les âmes des hommes dont il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'au
terme fixé irrévocablement. » (Coran 39.42)
Les négateurs interprètent ainsi ce verset :« Selon les Musulmans, l’âme des hommes qui sommeillent ou qui meurent va d'office rejoindre Dieu. L'âme des morts reste en Sa possession, alors que celle des gens endormis leur est renvoyée à leur réveil. » Si durant une nuit agitée, la personne concernée se réveille dix fois, son âme fait autant d'allers et retours entre Dieu et le dormeur ! Un jugement ridicule, superficiel et déplacé. Dieu, en fait, accueille sur place les âmes de ceux qui
meurent et de ceux qui dorment, car Il est en tout lieu de l'univers, ainsi
que le précise le Coran : « De quelque côté que vous vous tourniez, là
est La Face de Dieu. Dieu est présent partout (Omniprésent) ».
Il est aussi présent aux entretiens entre les hommes : « Ne vois-tu
pas que Dieu sait tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il ne saurait
y avoir une conversation entre trois hommes, sans qu’Il ne soit le
quatrième, ni entre cinq d’entre eux, sans qu’Il ne soit le sixième ; ni
plus ni moins que cela sans qu’Il soit présent avec eux en quelque lieu
qu'ils se trouvent. Ensuite, au Jour de la Résurrection, car Dieu est
Omniscient. » (Coran 58.7). Dieu est non seulement proche des hommes,
mais Il est également présent en eux-mêmes dans leur propre conscience.
« Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère.
Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. » (Coran 50-16).
Il est même plus proche que leur propre conscience, ce que les
psychanalystes n’arriveront jamais à comprendre : « Sachez que Dieu
s'interpose entre l’homme et sa conscience, Et que vous serez tous
rassemblés devant Lui. » (Coran 8.24). Enfin arrive le moment de la
mort. Dieu est toujours présent, infiniment et à jamais présent :
« Lorsque l’âme du moribond remonte à sa gorge et que cela se passe
sous vos yeux, Nous sommes alors plus proche de lui, que vous qui
l’entourez, sans que vous ne puissiez rien voir. Pourquoi donc, si vous ne
devez jamais être jugés et rétribués, ne feriez-vous pas revenir cette âme
si vous êtes véridiques ? » (Coran 56.83)
Dieu est présent en tous lieux de l’univers, comme au fin fond de la
conscience, du « moi » ainsi que le désigne Freud. L’âme des moribonds
est reçue par Dieu au moment de la mort et de sa migration définitive.
Dieu étant présent partout, l'âme n'a pas besoin d'errer pour Le
rencontrer. Elle est recueillie sur les lieux-même de la séparation, sans
que ce phénomène soit quelque chose d’évident et de perceptible pour les humains. Puisque le Coran considère que l’âme est un des grands secrets de la création, auxquels l’homme ne pourra jamais accéder. En ce qui concerne le sommeil qui est spécifiquement une perte de conscience
temporaire, il n'y a pas de difficultés pour accepter la notion que cette
conscience au repos trouve un refuge intérieur auprès de la Miséricorde
divine qui emplit l'univers de Sa Présence.
Dans son état d'inconscience, l’homme n'est plus en mesure de
transgresser les Commandements divins, ni d’enfreindre les interdictions,
par son comportement rebelle. Il repose dans la sérénité du Créateur de
l’univers. Mais dés son réveil, qui implique la récupération de ses
facultés mentales, le voilà qui agit selon son inspiration. Le cheminement
s'imbrique parfaitement au texte coranique. L'âme n'a pas à vagabonder
continuellement, ni à faire des va-et-vient incessants dans l'espace
cosmique. Le voyage est interne et métaphysique. Le trajet s'évalue entre
le conscient et l'inconscient et pour reprendre les termes de la
psychanalyse, entre le « moi » et le « ça » ou quelque chose d'autre, de
plus intime et de plus secret, que l’homme n'imagine même pas.
Pour les incrédules, l’âme est une invention destinée à subjuguer
les masses crédules. L'homme, pas plus que les animaux ou les végétaux
n'abrite le moindre esprit. A sa mort, il est réduit en poussière et
s'anéantit dans la nature sans ressusciter d'aucune manière. C’est là une
opinion et comme toute opinion, elle prête à controverse et peut être
remise en cause, pour les mêmes motifs qui ont servis à combattre les
tendances adverses, à savoir l'absence de preuves dans la réfutation de
l'existence de l'âme. Par ailleurs, la prétention humaine à l'omniscience
semble déplacée, alors que l’homme ne sera jamais en mesure de décrire
un grain de sable, dans sa composante, sa nature et les interactions
internes qui s’y déroulent. Un peu plus de modestie, ne saurait nuire ceux
qui sont inconscients de leur déficience.
Les facultés humaines sont restreintes en raison de la conformation
propre de la dernière créature apparue sur terre, et notamment de ses
limites intellectuelles et le mystère de l’âme démurera pour toujours…un
mystère. Le Coran dit : « Ils (les incrédules) t'interrogeront au sujet de
l'âme, Réponds : l'âme procède du Commandement de mon
Seigneur. Mais, il ne vous a été donné que peu de Science. » (Coran
17.85). Ce verset confirme que l’homme, en raison de ses limites
organiques et intellectuelles, ne sera jamais en mesure de percer le secret de l'âme et cette impuissance a incité les athées à nier son existence.
Les savants du 17ème siècle étaient animés des mêmes intentions. Ils déclaraient avec une assurance surfaite, qu’il ne saurait exister d'animaux plus petits que le ciron, qui est une variété d'arachnide, pour la
simple raison que la vue ne pouvait déceler d'organismes d'une taille
inférieure. Cependant, le microscope) fut mis au point et que « des animaux plus petits mille fois qu'un ciron, et qui semblaient dans une goutte d'eau, comme autant de monstres dans une vaste mer. », apparurent sous l’objectif, ce fut la stupeur chez les scientifiques. Un choc émotionnel à faire douter les certitudes les plus établies. Ils ne cessaient de répéter gravement, dépassés par les événements : « Comment cela pourrait-il être ? »Oui, cela pourrait être, parfaitement et même plus que l’impensable. Dans l’œuvre de Dieu, tout pourrait être, seuls les insensés restent aveugles.
Les recherches sur les mystères de l’âme, ne sont qu'une réédition
des fameux animalcules qui étaient censés « inexister » avant l'utilisation
d'instruments adaptés. Il est évident que les adeptes des honorables
savants qui ont été surpris et aigris par les découvertes des animalcules,
dont ils croyaient l’existence impossible, auront toujours la latitude de
dire en guise d'échappatoire, que les moyens d'investigation actuels qui
sont un million de fois plus puissants que ceux d’alors, n'ont pas permis
non plus, de découvrir le moindre signe de la présence d'une âme dans le corps humain. Ce qui démontre que l’âme n’existe pas. Cependant,
une telle conclusion ne plaide nullement pour une inexistence
quelconque ; elle signifie simplement que l'âme est autrement plus
subtile que les animalcules, et qu'en multipliant encore des milliards de
fois, le pouvoir de résolution des appareils de détection modernes, les
scientifiques seront toujours loin de visualiser ou de détecter l’âme. De la même façon que nul ne saurait prendre un cliché d'un concept ou mesurer la longueur d'onde d'un jugement.
Un autre problème intrinsèquement difficile s’est posé aux chercheurs. Il s’agit de la détection des neutrinos, qui est pourtant autrement plus aisée que celle des esprits ! Des expériences ont été réalisées durant des décennies à l'échelle mondiale pour détecter cette particule fantôme, jusqu’à douter de son existence. Le neutrino serait une particule électroniquement neutre et l’hypothèse de son existence fut formulée par les physiciens Enrico Fermi et Wolfgang Pauli en 1931, à la suite d'une perte d'énergie constatée au cours de la désintégration d'un neutron dans un noyau d'atome.
Au début, les physiciens pensaient que le neutrino ne possédait pas
de masse, puis ils ont fini par lui attribuer une masse infime. Une de ses
particularités réside dans sa faculté de franchir la matière sans rencontrer d'obstacle. Les neutrinos peuvent traverser la terre de part en part, sans
être arrêtés par quoi que ce soit. Le globe terrestre représente pour eux un vide presque aussi complet que l'espace. Un neutrino peut traverser une épaisseur de plusieurs milliards de kilomètres d’eau ou de plomb, à la
vitesse de la lumière sans interagir avec la matière.Comme s’il filait dans le vide complet.
Chaque seconde, le corps humain est traversé par des milliards de
neutrinos, qui continuent leur chemin comme s’ils n’avaient rencontré
aucun obstacle. Dans de nombreux pays, des installations complexes et
coûteuses ont été mises en place afin de piéger le neutrino, car de sa
connaissance découlerait une meilleure approche des lois qui gouvernent
l’univers. C’est ainsi qu’a été conçu aux USA, le Tevatron un gigantesque
accélérateur de particules et qu’à la frontière franco-suisse, a été installé en 2008, le Grand Collisionneur de Hadrons ou LHC, « Large Hadron
Collider », dont la circonférence est de 27 kilomètres, pour désintégrer les particules et étudier leurs composantes et leurs réactions. Le Seigneur qui a créé ces neutrinos et d’autres particules plus infimes, n'est-ll pas capable de concevoir une âme, qui soit un peu à leur image, indétectable, sans masse et sans charge ? Bien plus, II pourrait lui donner des propriétés qui la rendraient à jamais indécelable aux appareils les plus perfectionnés. Et toutes les hypothèses que les hommes s'ingénieraient à élaborer resteront des suppositions vagues et sans consistance.
A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotence
divine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Il
a révélé. » D’autres, au contraire persisteront dans leur refus et contesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de
preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal aux
démonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjà
forgées par la réfutation de l’existence de Dieu.
« Les incroyants ne possèdent nulle science, ils ne suivent que
des conjectures, qui ne sauraient tenir lieu de vérité. »(Coran 50.28).
Le Coran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait être trahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativement
l'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âme
spirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sans
faire appel aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir aux manifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotées
de pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec des
esprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les pays
du monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans un
cadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.
Les gens qui nient l'existence de l’âme se fondent sur l’absence d'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle est synonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de lui accorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité, car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide de ressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur, dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autorité divine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.

Débat

 avant l'invention des religions monothéistes (qui n'ont pas encore atteint leur but...) Il y a eu d'autres systèmes religieux, politiques et politico-religieux : je ne citerai que Nabuchodonosor, Hammourabi, les Pharaons. Ces systèmes étaient pires que tout : pas de lois, les nantis disposaient de la vie des hommes et c'était la loi du plus fort. UNE VRAIE RELIGION ne soumet qu'à Dieu et sûrement pas à des curés et autres rabbins ou imams. Le drame que nous vivons c que des hommes mal intentionnés utilisent les religions pour soumettre les populations. Ce sont ceux là que nous devons combattre.

Par cette modeste intervention, je voudrais porter certaines éclaircissements et par la même répondre à ceux qui ne cessent de porter les mêmes accusations à l'encontre de la parole de Dieu. Un très vieux cliché qui s'est toujours effrité face à la vérité et, qui malgré tout, continue à vrombir dans l'une des toutes-ultimes tentatives désespéramment vouées à l’échec.
- Pour commencer, je n'ai que quelques mots de la parole sincère et immuable de Dieu:
"Désormais, les négateurs ont perdu tout espoir de vous détourner de votre religion. Ne les craignez plus mais craignez-Moi ! Aujourd’hui, J’ai amené votre religion à son point de perfection ; Je vous ai accordé Ma grâce tout entière et J’ai agréé l’islam pour vous comme religion"
(Coran 5-3)
La toute vieille "romance", distribuée gracieusement aux quatre coins de la planète est, semble t-il toujours en vogue avec, à chaque fois un remix, jusqu'au retentissent de la trompette annonciatrice de la fin de l'univers,
pour finir, au bout d'un long voyage dans le temps, aux fond des ténébreux abysses de la Géhenne. Une romance aux refrains: violence, crimes, guerre, intolérance, sang et j'en passe.
Tout comme leurs aïeux, les compositeurs sorciers, dans l'impossibilité de faire disparaitre les versets (qui suivent), les ont tout simplement occultés afin que la "romance" puisse encore faire audience. La lumière du soleil ne peut pas être voilée d'un tamis (comme le dit le proverbe bien de chez-nous).
Parmi les versets en question, on peut citer entre-autres:
-------- "User de bonté et de générosité les uns envers les autres, car rien de ce que vous faites n’échappe au Seigneur." (Coran 2-237) --------
------- "Ô croyants ! Rangez-vous tous sous la bannière de la paix"
(Coran 2-208) -------
------- "La bonne action et la mauvaise action ne sont pas pareilles. Rends le bien pour le mal comme si ton ennemi était un fervent allié" (Coran 41-34) -------
------- "Sois conciliant ! Ordonne le bien et écarte-toi des ignorants!" '(Coran 7-198) --------
------- "S’ils optent pour la paix, optes-en pour en te confiant à Dieu, car Il est l’Audient et l’Omniscient (Coran 8-61) -------
------- "S'ils se tiennent à l’écart, et au lieu de vous attaquer vous offrent la paix, Dieu ne vous donne plus aucun droit de les inquiéter"
(Coran 4-90) -------
------- "Sois donc bienveillant à leur égard! Implore le pardon de Dieu en leur faveur" (Coran 3-159) -------
------- "N’insultez pas ceux qui invoquent d’autres divinités que Dieu, car ils seraient tentés, dans leur ignorance, d’insulter à leur tour Dieu, par esprit de vengeance" (Coran 6 /108) -------
Et enfin le verset tranchant est:
------- "Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu uniquement à Dieu. S’ils cessent le combat, ne poursuivez les hostilités que contre les injustes récalcitrants" --------
(Coran 2-194)
- Combattez les?: "les": pronom personnel COD ----- Combattez les mécréants de la Mecque qui vous ont torturé, assassiné, chassé de vos demeures ..... etc
Toutefois, si les chrétiens ou autres se sentaient concernés par ce verset où s'en identifiaient comme étant injustes ou mécréants, ce serait là leur problème personnel à ne pas endosser au Sacré Coran.


L'EXISTENCE DE L’ÂME - Un article passionnant
Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âme
occupe cependant une place très importante dans toutes les religions et
tous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle de
l'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétés
diffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propre
ou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale et
recommencer une nouvelle existence.Elle possède la faculté de
communiquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels,
tels que les médiums. Parfois, elle sépare d'un aspect surnaturel pour
venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion les
gens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces,
afin de mener une vie calme et sereine, ou tourmentée et démoniaque,
selon les destins.
L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la
bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement.
Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences des
spécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphone et amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect, le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sa dépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accorde le plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement, sans lequel la vie future n'est pas concevable.
Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessité
absolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion spirituelle en
niant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant. Voici
succinctement les principales conceptions existant dans le monde : Les
Brahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Après
la mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir les
volontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ou
Brahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou
« jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et à
accéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une
préparation psychique.
Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou
Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est un
état de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âme
collective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recours
au Mahayâna (Grand véhicule).
Dans le Taoïsme, fondée au 6ème siècle avant l'ère chrétienne, par le
Chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius, les dieux sont constitués
de bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange de
shen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monte
au ciel, alors que le kwei demeure sur terre.
Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée de
l'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent en
s'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemin
inverse. Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.
Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Les
âmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de
plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une
période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sous
l’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombre de dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiant d'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».
Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres
pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent des
contacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis. Ils
peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer
dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves
mystagogiques font d'eux des morts ressuscités.
Les animistes adoptent des croyances multiples. Généralement, ils
vouent un culte aux ancêtres et attribuent une âme à tous les phénomènes naturels, (montagnes, arbres, orages, etc.) qu'ils essaient de gagner à leur cause par des pratiques magiques. Le vaudou est un culte animiste africain, importé en Amérique (Brésil, Antilles et notamment à Haïti) et mélangé aux pratiques chrétiennes.
Les Indiens d'Amérique du Nord, accordent eux aussi une grande
importance à la vie future ; à leur mort, leur âme s'en va rejoindre leurs
ancêtres, dans les grandes prairies éternelles.
Il n’est pas possible, de passer en revue toutes les croyances dans le
cadre de cet article. L’essentiel aura été de rappeler les différentes
croyances qui accordent une importance particulière à l'existence de
l'âme. Les religions bibliques prêtent à l'âme, une vie éternelle après la
mort de l'homme. Dans la religion chrétienne, la vie éternelle est assurée
aussi bien aux âmes, qu'aux corps qui seront ressuscités. Les méchants
sont destinés aux « ténèbres extérieurs», entendre par là, l’enfer, tandis
que les bons connaîtront les joies du Paradis.
Ce petit tour d'horizon prendra fin, en Grèce par une anecdote
significative, relative à la doctrine pythagoricienne de la transmigration
des âmes, selon laquelle, quand un homme ou un animal meurt, son âme
renaît dans un autre être. Il s'agit du poème sept, dans lequel le
philosophe Henophane raconte comment Pythagore empêcha un homme
de continuer à battre son chien en lui disant : « Arrête de le battre. C'est
l'âme d'un ami, je le reconnais à sa voix ! »
A l'avènement de la psychanalyse avec Freud, l’âme connut une
nouvelle épopée. Si certains spécialistes nièrent opportunément son
existence, pour éviter d’avoir à se confronter aux grands mystères,
d'autres par contre, entreprirent des études et des analyses pour essayer
de comprendre ce qui leur paraissait être une énigme, dont ils croyaient
détenir la clé. Voici comment le psychologue suisse C.G. Jung expose sa
position :« Le conflit entre la nature et l'esprit n'est que la traduction
de l’essence paradoxale de l’âme : elle possède un aspect physique et un
aspect spirituel qui ne paraissent se contredire que parce qu'en dernier
ressort, nous ne saisissons pas son essence. Chaque fois que
l’entendement humain veut appréhender quelque chose qu'en dernière
analyse, il ne comprend pas et ne peut pas comprendre, il doit (s'il est
sincère) pour en saisir quelques aspects se soumettre à une contradiction et scinder son objet en des apparences opposées. Le conflit entre l'aspect physique et l'aspect spirituel ne fait que démontrer que le psychique est au fond quelque chose d’inimitable. »
Jung poursuit que « l’âme est quelque chose d’étrange Elle n'est
pas localisable dans l'espace alors que tout ce qui existe occupe une
certaine étendue. Nous supposons avec certitude, que nos pensées se
situent dans la tête, mais pour les sentiments, nous devenons incertains,
car ils parassent davantage jaillir de la région du cœur. Quant aux sensations, elles sont réparties sur l’ensemble du corps… L’âme pourrait
être à la fois, un point mathématique et avoir l’immensité du monde
planétaire. » Mais, un sujet le préoccupe particulièrement,« car si l’âme
est en marge de l’espace, elle est incorporelle, or les corps meurent,
comment donc l’invisible et l’inextensif s’anéantiraient-ils ? »
L'avènement du matérialisme athée devait porter un coup décisif à
l'idée même de l'existence de l'âme. Dieu étant renié, tout le domaine
spirituel devenait contraire aux idées professées par les nouvelles
doctrines. La mort n'était plus considérée comme un passage obligé
menant à la vie future, mais comme un anéantissement absolu de soi,
sans espoir de retour ou de résurrection. Dès lors, l’âme perdait de son
mystère, puisque c’est sa propre existence qui était remise en cause. Pour les fidèles qui ne partageaient pas cette philosophie, par contre, l'âme est une réalité incontestable. Elle découle d'un enseignement religieux millénaire ainsi que de la nécessité pour l'esprit de croire à des principes supérieurs qui ne sont pas seulement régis par le matérialisme.
Mais si cette existence est réelle, il devrait être possible, le progrès
aidant, de localiser son emplacement et de répondre aux questions posées par Jung qui restaient sans réponse. Des tests furent menés aux chevets des mourants. Des animaux, furent mis à contribution, afin de détecter la libération de l'âme au dernier souffle de la vie. Les résultats obtenus sont édifiants. Voici quelques exemples de ces expériences décrites par le biologiste et philosophe Lyall Watson, dans son ouvrage intitulé : « Histoire naturelle de la vie éternelle »
« Un grand nombre d'observations anecdotique, ont été faites au
chevet de défunts, qui toutes font état de nuages et de formes spectrales
planant alentour du lit du mort. Il y a une surprenante uniformité dans les détails. On dit toujours qu'une sorte de brouillard quitte le corps à la
hauteur de la tête, très souvent en spirale, pour prendre ensuite une
forme corporelle, bien précise et reconnaissable qui se tient à environ
une cinquantaine de centimètres, horizontalement au-dessus du système
somatique avant de se dissiper. » Watson poursuit :« L'unique preuve
empirique que nous en ayons jusqu'à présent provient d'une série de tests faits il y a bien des années en Angleterre et aux Pays Bas, par trois
médecins tout à fait indépendants les uns des autres. »
« Le docteur R.A. Watters tenta de photographier la sortie du corps
astral chez des souris, des poulets et des grenouilles à l'instant de la
mort. Il construisit des chambres sous vide, certaines remplies de vapeur
d'eau et d'huile, et réussit à obtenir des photos de masses nuageuses
planant au-dessus du cadavre de l'animal. Mais ces formes auraient pu
être facilement produites par des voies physiques normales. »
« A la Haye, le docteur Zaalberg Van Zelst pesa des moribonds et
affirma qu'au moment de la mort clinique, il y avait une soudaine perte
de poids, exactement 69,5 grammes. Des tests identiques effectués en
Angleterre par le docteur Duncan Mc Dougall donnèrent le même
résultat en onces. Il y avait une correspondance remarquable entre les
découvertes. Les expériences devraient être répétées, dans des conditions de contrôle plus strictes, car si l'on constatait une corrélation entre une perte de poids bien définie et un fait nettement vérifiable, tel que l'interruption des ondes cérébrales, on se trouverait réellement en face d'une découverte passionnante. »
Il est difficile de dire si un tel jugement relève de la naïveté ou de la
mystification, mais il contient une dose appréciable de ridicule. Même en
se passant des âmes des souris, des poulets et des grenouilles, du docteur Watters, pour ne retenir que les tests portant sur l'homme, la pilule reste difficile à avaler. Selon les docteurs Zaalberg Van Zeist et Duncan Mc Dougall, la perte de poids de 69,5 grammes, correspond au poids de l'âme qui quitte le corps. Le fait que les expériences portèrent,
vraisemblablement sur des sujets de corpulence différente, laisse
entendre que le « poids » de l'âme est indépendant de celui du corps. Il
s’agit d’une constante, dont désormais les médecins doivent tenir
compte. Les légistes n’auront plus à se munir de matériel électronique
cher et fragile, pour détecter l’interruption des ondes cérébrales pour se
prononcer sur la mort de quelqu’un, ils devront dorénavant faire usage
d’une balance, qui penchera d’un côté, dès que l’âme quittera le corps.
La méthode est plus sûre et plus simple. Mais attention, pour les lapins,
les souris et les grenouilles, il convient d’abord de définir le poids de
leurs âmes respectives avant d’établir un protocole pour éviter toute
confusion entre les espèces. Par la suite il pourra être étendu au règne
végétal et animal, car il n’y a aucune raison de penser que seuls les arbres sont démunis d’âme.
Néanmoins, la matérialité de l'âme ouvre un nouveau débat inédit,
puisqu’une telle donnée contredit dans les faits, tout ce qui avait été
admis jusque là à ce sujet. Une âme matérialisée doit nécessairement se
loger à l’intérieur du corps, or jusqu’à présent rien de pareil n’a été
signalé nulle part au monde. Ce qui démontre que les prétendues
découvertes des honorables hommes de science, ne sont que des
supercheries, dont nombre d’auteurs ont recours, plus souvent que de
raison, pour pimenter leurs romans ; faute de quoi leur « littérature » ne
seraient bonnes qu’à jaunir sur les étagères.
Le Coran qui s’édifie sur le socle de la vérité, ne souscrit
évidemment pas à ce genre d’élucubrations, dussent-elles émaner
d’hommes de « d’éminents savants. » L'âme est par définition spirituelle
et immatérielle face au corps organique. Le langage psychanalytique
reflète bien le dualisme et en même temps la complémentarité d'une telle
notion. Les spécialistes utilisent le terme de « soma » pour désigner le
corps et celui de « psyché » pour évoquer l’esprit. Le Livre Sacré met en
relief la complémentarité existant entre le corps et l’esprit. L'âme peut
être quelque chose de plus profond qu'une conscience, comparée par
Freud à un organe sensoriel capable de percevoir des événements
mentaux internes et de les distinguer des perceptions externes.
La conscience est animée de sentiments différents, parfois
contradictoires. Jung estime « qu’il n’y a pas de conscience pure et
simple mais une gamme d’intensités de conscience, comme il n y a pas de
contenu conscient qui ne soit inconscient à un autre point de vue. »
Freud à son tour considère que le « moi » représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, alors que le « ça » au contraire est dominé par les passions. De sorte, que le « moi » peut-être comparé au cavalier chargé de maîtriser la force supérieure du cheval, le « ça ». Ce dualisme
comportemental est illustré par un verset du Coran qui fait référence aux
deux tendances opposées de l'âme : « Par l'âme, comme Il (Dieu) l'a bien
modelée, en lui inspirant son immoralité et sa piété. » (Coran 91.7-8).
L'âme est effectivement éprouvée par des tentations et des
sentiments contradictoires et doit lutter en permanence pour ne pas tomber dans les excès et le reniement. Son aptitude innée la prédispose à la reconnaissance de l’existence de Dieu, Unique et Tout-puissant. Mais
les tendances opposées, issues de la vie mondaine, exercent un attrait
puissant, auquel succombent en définitive, ceux qui se laissent obnubiler
par les jouissances éphémères. Le Livre Sacré précise encore : « Nous
l'avons (l’homme) dirigé sur le droit chemin. Qu'il soit reconnaissant ou
qu'il soit ingrat. » (Coran 76.3).
L'être humain est ainsi en possession de la raison première qui lui
permet de percevoir intuitivement son allégeance absolue au Créateur et
au Seigneur de l’univers. Il délaisse cependant parfois, sa part d’intimité
et de reconnaissance, dont est constituée sa nature foncière, pour
s'engager dans une voie inverse, factice et trompeuse. Serait-ce la
conséquence d'une tare originelle, ou d'une propension qui le
prédisposerait à la transgression ? Non, bien au contraire, Dieu accorde
Son attention constante à l’homme : « Dieu veut vous faire connaître les
actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous
pardonner. Dieu est Celui qui sait, Il est Juste. Dieu veut revenir vers
vous, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner
vers une pente dangereuse. Dieu veut vous alléger (les obligations trop
lourdes pour vous), car l'homme a été créé faible. » (Coran 4.26 à 28).
L'homme a été créé faible ; il s’agit d’une vérité indiscutable.
Malgré son arrogance et son orgueil, il reste un fragile équilibre de ses
myriades de composantes organiques et spirituelles, et peut être détruit
physiquement ou psychiquement par le moindre écart de la nature. Dieu
a tenu compte de ses aptitudes et ne lui a rien fait supporter de plus qu'il
ne pouvait assumer pleinement : « Nous n'imposons rien à une âme qui
soit au-dessus de ses capacités . » (Coran 23.62).
L'Islam est une religion qui peut être assumée raisonnablement et
en pleine connaissance de cause, alors que rien n'aurait pu empêcher le
Seigneur de l’univers d'en décider autrement, et d’imposer à l’homme
une charge écrasante. Cette disposition s’applique aussi à l’existence
qui est jalonnée des problèmes nombreux et redoutables, mais nullement
insurmontables. Sans quoi, la vie serait devenue rapidement impossible.
Comme toutes les créatures, l'homme est appelé à mourir. C'est le
moment de la séparation du corps et de l'âme. Une citation coranique qui
évoque cet instant fatal a subi les railleries des commentateurs occidentaux. Il s'agit du passage suivant :
« Allah accueille les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles
qui ne meurent pas encore, au moment de leur sommeil ; Il retient les âmes des hommes dont il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'au
terme fixé irrévocablement. » (Coran 39.42)
Les négateurs interprètent ainsi ce verset :« Selon les Musulmans, l’âme des hommes qui sommeillent ou qui meurent va d'office rejoindre Dieu. L'âme des morts reste en Sa possession, alors que celle des gens endormis leur est renvoyée à leur réveil. » Si durant une nuit agitée, la personne concernée se réveille dix fois, son âme fait autant d'allers et retours entre Dieu et le dormeur ! Un jugement ridicule, superficiel et déplacé. Dieu, en fait, accueille sur place les âmes de ceux qui
meurent et de ceux qui dorment, car Il est en tout lieu de l'univers, ainsi
que le précise le Coran : « De quelque côté que vous vous tourniez, là
est La Face de Dieu. Dieu est présent partout (Omniprésent) ».
Il est aussi présent aux entretiens entre les hommes : « Ne vois-tu
pas que Dieu sait tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il ne saurait
y avoir une conversation entre trois hommes, sans qu’Il ne soit le
quatrième, ni entre cinq d’entre eux, sans qu’Il ne soit le sixième ; ni
plus ni moins que cela sans qu’Il soit présent avec eux en quelque lieu
qu'ils se trouvent. Ensuite, au Jour de la Résurrection, car Dieu est
Omniscient. » (Coran 58.7). Dieu est non seulement proche des hommes,
mais Il est également présent en eux-mêmes dans leur propre conscience.
« Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère.
Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. » (Coran 50-16).
Il est même plus proche que leur propre conscience, ce que les
psychanalystes n’arriveront jamais à comprendre : « Sachez que Dieu
s'interpose entre l’homme et sa conscience, Et que vous serez tous
rassemblés devant Lui. » (Coran 8.24). Enfin arrive le moment de la
mort. Dieu est toujours présent, infiniment et à jamais présent :
« Lorsque l’âme du moribond remonte à sa gorge et que cela se passe
sous vos yeux, Nous sommes alors plus proche de lui, que vous qui
l’entourez, sans que vous ne puissiez rien voir. Pourquoi donc, si vous ne
devez jamais être jugés et rétribués, ne feriez-vous pas revenir cette âme
si vous êtes véridiques ? » (Coran 56.83)
Dieu est présent en tous lieux de l’univers, comme au fin fond de la
conscience, du « moi » ainsi que le désigne Freud. L’âme des moribonds
est reçue par Dieu au moment de la mort et de sa migration définitive.
Dieu étant présent partout, l'âme n'a pas besoin d'errer pour Le
rencontrer. Elle est recueillie sur les lieux-même de la séparation, sans
que ce phénomène soit quelque chose d’évident et de perceptible pour les humains. Puisque le Coran considère que l’âme est un des grands secrets de la création, auxquels l’homme ne pourra jamais accéder. En ce qui concerne le sommeil qui est spécifiquement une perte de conscience
temporaire, il n'y a pas de difficultés pour accepter la notion que cette
conscience au repos trouve un refuge intérieur auprès de la Miséricorde
divine qui emplit l'univers de Sa Présence.
Dans son état d'inconscience, l’homme n'est plus en mesure de
transgresser les Commandements divins, ni d’enfreindre les interdictions,
par son comportement rebelle. Il repose dans la sérénité du Créateur de
l’univers. Mais dés son réveil, qui implique la récupération de ses
facultés mentales, le voilà qui agit selon son inspiration. Le cheminement
s'imbrique parfaitement au texte coranique. L'âme n'a pas à vagabonder
continuellement, ni à faire des va-et-vient incessants dans l'espace
cosmique. Le voyage est interne et métaphysique. Le trajet s'évalue entre
le conscient et l'inconscient et pour reprendre les termes de la
psychanalyse, entre le « moi » et le « ça » ou quelque chose d'autre, de
plus intime et de plus secret, que l’homme n'imagine même pas.
Pour les incrédules, l’âme est une invention destinée à subjuguer
les masses crédules. L'homme, pas plus que les animaux ou les végétaux
n'abrite le moindre esprit. A sa mort, il est réduit en poussière et
s'anéantit dans la nature sans ressusciter d'aucune manière. C’est là une
opinion et comme toute opinion, elle prête à controverse et peut être
remise en cause, pour les mêmes motifs qui ont servis à combattre les
tendances adverses, à savoir l'absence de preuves dans la réfutation de
l'existence de l'âme. Par ailleurs, la prétention humaine à l'omniscience
semble déplacée, alors que l’homme ne sera jamais en mesure de décrire
un grain de sable, dans sa composante, sa nature et les interactions
internes qui s’y déroulent. Un peu plus de modestie, ne saurait nuire ceux
qui sont inconscients de leur déficience.
Les facultés humaines sont restreintes en raison de la conformation
propre de la dernière créature apparue sur terre, et notamment de ses
limites intellectuelles et le mystère de l’âme démurera pour toujours…un
mystère. Le Coran dit : « Ils (les incrédules) t'interrogeront au sujet de
l'âme, Réponds : l'âme procède du Commandement de mon
Seigneur. Mais, il ne vous a été donné que peu de Science. » (Coran
17.85). Ce verset confirme que l’homme, en raison de ses limites
organiques et intellectuelles, ne sera jamais en mesure de percer le secret de l'âme et cette impuissance a incité les athées à nier son existence.
Les savants du 17ème siècle étaient animés des mêmes intentions. Ils déclaraient avec une assurance surfaite, qu’il ne saurait exister d'animaux plus petits que le ciron, qui est une variété d'arachnide, pour la
simple raison que la vue ne pouvait déceler d'organismes d'une taille
inférieure. Cependant, le microscope) fut mis au point et que « des animaux plus petits mille fois qu'un ciron, et qui semblaient dans une goutte d'eau, comme autant de monstres dans une vaste mer. », apparurent sous l’objectif, ce fut la stupeur chez les scientifiques. Un choc émotionnel à faire douter les certitudes les plus établies. Ils ne cessaient de répéter gravement, dépassés par les événements : « Comment cela pourrait-il être ? »Oui, cela pourrait être, parfaitement et même plus que l’impensable. Dans l’œuvre de Dieu, tout pourrait être, seuls les insensés restent aveugles.
Les recherches sur les mystères de l’âme, ne sont qu'une réédition
des fameux animalcules qui étaient censés « inexister » avant l'utilisation
d'instruments adaptés. Il est évident que les adeptes des honorables
savants qui ont été surpris et aigris par les découvertes des animalcules,
dont ils croyaient l’existence impossible, auront toujours la latitude de
dire en guise d'échappatoire, que les moyens d'investigation actuels qui
sont un million de fois plus puissants que ceux d’alors, n'ont pas permis
non plus, de découvrir le moindre signe de la présence d'une âme dans le corps humain. Ce qui démontre que l’âme n’existe pas. Cependant,
une telle conclusion ne plaide nullement pour une inexistence
quelconque ; elle signifie simplement que l'âme est autrement plus
subtile que les animalcules, et qu'en multipliant encore des milliards de
fois, le pouvoir de résolution des appareils de détection modernes, les
scientifiques seront toujours loin de visualiser ou de détecter l’âme. De la même façon que nul ne saurait prendre un cliché d'un concept ou mesurer la longueur d'onde d'un jugement.
Un autre problème intrinsèquement difficile s’est posé aux chercheurs. Il s’agit de la détection des neutrinos, qui est pourtant autrement plus aisée que celle des esprits ! Des expériences ont été réalisées durant des décennies à l'échelle mondiale pour détecter cette particule fantôme, jusqu’à douter de son existence. Le neutrino serait une particule électroniquement neutre et l’hypothèse de son existence fut formulée par les physiciens Enrico Fermi et Wolfgang Pauli en 1931, à la suite d'une perte d'énergie constatée au cours de la désintégration d'un neutron dans un noyau d'atome.
Au début, les physiciens pensaient que le neutrino ne possédait pas
de masse, puis ils ont fini par lui attribuer une masse infime. Une de ses
particularités réside dans sa faculté de franchir la matière sans rencontrer d'obstacle. Les neutrinos peuvent traverser la terre de part en part, sans
être arrêtés par quoi que ce soit. Le globe terrestre représente pour eux un vide presque aussi complet que l'espace. Un neutrino peut traverser une épaisseur de plusieurs milliards de kilomètres d’eau ou de plomb, à la
vitesse de la lumière sans interagir avec la matière.Comme s’il filait dans le vide complet.
Chaque seconde, le corps humain est traversé par des milliards de
neutrinos, qui continuent leur chemin comme s’ils n’avaient rencontré
aucun obstacle. Dans de nombreux pays, des installations complexes et
coûteuses ont été mises en place afin de piéger le neutrino, car de sa
connaissance découlerait une meilleure approche des lois qui gouvernent
l’univers. C’est ainsi qu’a été conçu aux USA, le Tevatron un gigantesque
accélérateur de particules et qu’à la frontière franco-suisse, a été installé en 2008, le Grand Collisionneur de Hadrons ou LHC, « Large Hadron
Collider », dont la circonférence est de 27 kilomètres, pour désintégrer les particules et étudier leurs composantes et leurs réactions. Le Seigneur qui a créé ces neutrinos et d’autres particules plus infimes, n'est-ll pas capable de concevoir une âme, qui soit un peu à leur image, indétectable, sans masse et sans charge ? Bien plus, II pourrait lui donner des propriétés qui la rendraient à jamais indécelable aux appareils les plus perfectionnés. Et toutes les hypothèses que les hommes s'ingénieraient à élaborer resteront des suppositions vagues et sans consistance.
A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotence
divine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Il
a révélé. » D’autres, au contraire persisteront dans leur refus et contesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de
preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal aux
démonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjà
forgées par la réfutation de l’existence de Dieu.
« Les incroyants ne possèdent nulle science, ils ne suivent que
des conjectures, qui ne sauraient tenir lieu de vérité. »(Coran 50.28).
Le Coran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait être trahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativement
l'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âme
spirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sans
faire appel aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir aux manifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotées
de pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec des
esprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les pays
du monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans un
cadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.
Les gens qui nient l'existence de l’âme se fondent sur l’absence d'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle est synonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de lui accorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité, car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide de ressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur, dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autorité divine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.