Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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26/02/2015

صــافــح


صــافــح . . . وســامــح . . . ودع الـخـلــق للخالق ...
فــ ( أنـــا ) . . . و ( أنـــت ) . . . و ( هــــم ) . . . و ( نــحــن ) . . .راحــلووون
مـن أعـمــــــاق قـلبــــك سامـــح مــن أســــاء إليـك حـتـي ولـو رحـــل مـن حـيـاتـك
...
لا تخـاصـم انسـان فـربمـا لا تـعيـش حتـى تصـالحــه


لاخيرَ في وعدٍ إِذا كان كاذباً … ولا خيرَ في قول إِذا لم يكن فعلُ


رأيـت العيـن تبڪي فسألتها ياعين لما البڪاء ؟ علـى صديـق ....!!!!...فقالـت:لا ،،،،،،؟ فقلـت:على حبيب ...!!!.. فقالـت:لا...،،،،؟ فقلـت:ياعيـن اجيبينـي فالدمـع أوشڪ على الأنتهاء،،،،،؟ فقالـت:أبڪي علـى زمـان قـل فيـه الأوفيـاء والأصـدقاء.... وحتـى الأحبـــاء،،،،، وأصبـح الڪذب والغـدر اساسا للبقاء.


لحبيبة قلبي
اللهم إني أعوذ بك من قهر يؤلمها ، ومن هم يحزنها ومن فكر يقلقها ، وشخص يحمل خبثاً لها ، اللهم إن كانت هموم الدنيا ضائقة في صدرها فاقضها لها وأزلها عنها واجعل ايامها فرحاً وسعاده ، اللهم اجعل الدنيا آخر همها والآخرة أكبر همها ، اللهم اجعلها غنية عن حاجة عبادك ،اللهم لا تحرمها خير ما عندك بسوء ما عندها ، اللهم اجعل القرآن ربيع قلبها واغفر لها ماتقدم وماتأخر من ذنبها اللهم أذقها صبرك وبرد عفوك وحلاوة حبك ولذة عبادتك استودعتك ربي حياتها فاجعلها من سعادة الى سعادة واحفظ لها من تخشى فقده ولا تحملها مالا طاقة لها به ...

Bonnes histoires

  Pauline et moi nous sommes mariés jeunes, sortant
  à peine de l'adolescence, et deux ans après seulement
  on a eu notre premier enfant, Laura.

    Ma vie a changé pour toujours le jour où j'ai rencontré
  le docteur dans la salle d'attente de l'hôpital,
  quand il est sorti pour me donner les bonnes nouvelles :
  "Vous êtes le père d'un beau bébé - une fille."

    étrangement, il n'y avait aucune joie dans son visage,
  aussi j'ai demandé: "Comment se portent la maman et le bébé?"

    Il a répondu en hésitant : "Bien, Pauline est très bien."

    Puis il a baissé les yeux avec une expression douloureuse,
  et j'ai immédiatement su que mon monde ne serait plus jamais
  comme avant.

    Comme nous l'avons appris plus tard, après un bon nombre
  de visites et de diagnostics de docteurs, notre Laura est
  née avec un retardement mental et d'autres problèmes médicaux.

    Pourtant l'histoire de notre petite famille n'est pas une
  tragédie, loin de là. Comme cela nous a pris des années à
  comprendre, Pauline et moi, ce n'est pas ce qui vous arrive
  qui détermine votre bonheur et votre succès dans la vie,
  mais comment vous réagissez.

    Après tout, on ne peut pas toujours commander ce qui nous
  arrive. Mais on peut toujours commander comment on y répond,
  particulièrement si on se souvient que :  chaque adversité
  porte dans elle la graine d'un avantage égal ou plus grand.

    Vous pourriez demander, "quel avantage possible pourrait
  résulter du fait que votre fille soit née avec un retardement
  mental ? Ou d'une guerre ? Ou d'une épidémie ? Ou d'un
  tremblement de terre?"

    Laissez-moi partager ma propre expérience.

    Notre fille, en dépit de ses incapacités, est rapidement
  devenue et reste la lumière de nos vies.

    Car ce qui lui manque dans son cerveau elle le compense
  par ses qualités de coeur.

    Elle nous a enseigné davantage sur la façon d'aimer et
  l'attention aux autres que n'importe quel sermon religieux,
  gourou indien, cours de développement personnel ou livre
  ne pourraient jamais le faire.

    Elle a introduit dans nos vies un réseau des spécialistes
  et d'amis dévoués qu'autrement nous n'aurions jamais rencontrés.

    Elle a ouvert nos coeurs et nous a transformés en bienfaiteurs
  pour des associations caritatives qui aident les enfants.

    Elle nous a enseigné le courage. Pouvez-vous imaginer
  le courage qu'il faut pour être différent, attirer
  l'attention juste en marchant dans la rue ou dans un centre
  commercial, parler de façon incompréhensible pour la plupart
  des gens, rencontrer tellement de frustrations et d'échecs
  en essayant des tâches simples comme attacher une chaussure
  ou boutonner un chemisier, ne jamais pouvoir partager
  les jeux des autres enfants, ne pas pouvoir aller à l'école
  comme tout le monde, ne pas comprendre les plaisanteries
  où chacun rit et, parfois, subir les moqueries de personnes
  ignorantes ou d'autres enfants qui voient seulement ce
  qui est différent au sujet en vous et pas ce qui est
  humain et tendre ?

    Pouvez-vous imaginer le courage qu'il faut pour éprouver
  tout cela... et pourtant continuer à vivre avec un sourire
  sur votre visage, l'acceptation dans votre coeur et
  un esprit pétillant de joie pour ceux qui partagent
  votre vie ?

    C'est juste le commencement de ce que Laura nous
  a enseigné...


Un homme de grande spiritualité, un sannyasin,
  approchait la périphérie d'un Village en Inde...

    Il s'installa pour la nuit sous un arbre,
  quand soudain un villageois courant vers lui, cria
  "La pierre ! la pierre ! Donnez-moi la pierre précieuse ! "

    "Quelle pierre ?" demanda le sannyasin.

    "La nuit dernière, le Seigneur Shiva m'est apparu
  en rêve, dit le villageois, et me dit que si j'allais
  à la périphérie du village à la tombée de la nuit,
  je trouverais un sannyasin qui me donnerait une pierre
  précieuse qui me rendrait riche pour le restant de ma vie..."

    Le Sannyasin fouilla dans son sac et en sortit une
  pierre :

    "Il voulait probablement dire celle-ci, dit-il, en
  tendant la pierre au villageois : je l'ai trouvée dans
  un sentier de la forêt, il y a quelques jours. Tenez,
  Je vous la donne..." dit le Sannyasin, en toute
  simplicité.

    Le villageois regarda la pierre Précieuse avec
  émerveillement : c'était probablement le plus gros
  diamant du monde...

    Il prit le Diamant, et s'éloigna rapidement.
  Toute la nuit, il se retourna dans son lit, incapable
  de dormir.

    Le lendemain, dès l'aube, il éveilla le Sannyasin et
  lui demanda :


    "Donnez-moi la Richesse Intérieure qui vous permet de
  donner ce Diamant avec autant d'aisance..."

  -------------------------------------------------------

    "N'oublie pas de te demander à toute occasion s'il ne
  s'agit pas de quelque chose d'inutile."
  Le Livre tibétain des morts

    "La vie est courte, le temps Fugace. Réalise ton être.
  La pureté du coeur est la porte qui mène à Dieu. Aspire.
  Renonce. Médite. Sois bon ; fais le bien. Sois généreux ;
  sois compatissant. Cherche ; connais-toi toi-même."
  Sivananda



  Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point .Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ?   Repartit l'Animal léger.Ma Commère, il vous faut purger .Avec quatre grains  d'elébore. Sage ou non, je parie encore.  Ainsi fut fait : et de tous deux  .On mit près du but les enjeux.  Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire ;   Ni de quel juge l'on convint.  Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ; J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint Ils'éloigne des Chiens, les renvoie aux calendes, Et leur fait arpenter les landes.Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,  Pour dormir, et pour écouter   D'où vient le vent, il laisse la Tortue .Aller son train de Sénateur. Elle part, elle s'évertue ; Elle se hâte avec lenteur. Lui cependant méprise une telle victoire ; Tient la gageure à peu de gloire ;Croit qu'il y va de son honneur . De partir tard. Il broute, il se repose, Il s'amuse à toute autre chose  .Qu'à la gageure. À la fin, quand il vit .Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,  Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit    Furent vains : la Tortue arriva la première. Eh bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?  De quoi vous sert votre vitesse ? Moi l'emporter ! et que serait-ce .Si vous portiez une maison ?


L’absence est à l’amour, ce que le vent est au feu, il éteint le petit et ranime le grand


UNE HISTOIRE VRAIE... et cela aurais pu être n'importe qui...
Maman, je suis sortie avec des amis. Je suis allée à une fête, et je me suis rappelée ce que tu m'as dit avant que je sorte : Ne bois pas, si tu vas conduire. C'est pour ça, j’ai bu du coca. Je me suis sentie fière de moi, parce que j'ai suivi tes conseils, j'étais une des seules de mes amies à être lucide. J'ai fais mon choix, et tes paroles étaient sacrées pour moi.
Quand la fête a fini, les personnes commençaient à embarquer ivres dans leurs voitures. Moi je suis montée dans la mienne et j'étais sûre que j'étais en état de conduire. À cette instant maman, je ne pouvais même pas m'imaginer ce qui m'attendait. Quelque chose d'imprévisible.. Maintenant je suis ici, gisant sur le sol et j'entends les policiers parler. Le garçon qui était dans cette voiture est saoul.. Maman, les sons sont tellement lointains ..! Mon sang est partout et j'essaie de toutes mes forces de me retenir pour ne pas pleurer. Je peux entendre les médecins :
La fille ne va pas tenir le coup;. Je suis sûre maman que le garçon qui m'a accidentée n'a pas voulu me blesser.
Mais pourquoi c'est lui qui a bu et c'est moi qui doit mourir?
Pourquoi la vie est si injuste, maman?
Pourquoi les gens le font, alors qu'ils savent qu'ils peuvent détruire tant de vies?
Ma douleur est terrible en ce moment, c'est comme si on me poignardait avec milles couteaux. Maman, dit à ma petite sœur de ne pas avoir peur, dit à papa d’être fort et s'il te plait maman visite le garçon et donne lui des conseils comme tu l'as fais pour moi. Peut-être que si ses parents lui avaient dit, je serais vivante maintenant maman.
Ma respiration s'affaiblit de plus en plus, et je commence vraiment à avoir peur. Ce sont mes derniers moments et je me sens si seule. J'aurais tellement voulu que tu sois auprès de moi en ce moment, pendant que je meurs ici sur le sol. Je voulais te dire tellement de choses maman, je t'aime, je t'aime tellement ! Je promets de te protéger, d'être ton ange gardien comme tu l'as fais pour moi.
Au revoir maman... Je t'aime
Ces mots ont été écrits par une journaliste ayant été sur les lieux de l'accident, pendant que la fille mourrait. Elle a prononcé ces paroles juste avant de mourir.
Si tu a été touché au moins un peu par cette histoire copie ça sur ton mur s'il te plait. Ça ne prendra qu'une seconde.

23/02/2015

Majid BL


" Moi, la première chose que je regarde chez un homme, c'est sa femme." 

Quelle belle écriture et quel style? C'est grandiose, c'est rare de voir l'auteur et l'écriture aussi proches, face à face et face à leurs différences, l'un jongle avec le verbe et l'autre donne au silence son épaisseur... Tu as été tenace et tu es parvenu à rencontrer ta fée, une ode essentielle à la vie! Un récit déchirant qui fait résonner lors de l'écriture nos propres errements! Bravo!

Rappel pour la mauvaise conscience de l'hypocrisie ambiante!
On a attaqué et détruit l'Irak pour de mauvaises raisons et on a laissé prospérer le terreau féodal, réactionnaire et rétrograde qui exporte les idéologies salafistes violentes qui gangrènent le monde.


Vivre dans l'urgence, c,est juste être conscient de l’éphémère et la fragilité de l'instant qui passe. Vouloir glaner tous les instants n'est pas nécessairement s'oublier dans une course vers l'accumulation et la surenchère des appropriations matérielles. 

 On dit pas que aimer, c'est faire une pacte avec la douleur, ouvrir son cœur et le rendre vulnérable? On croit mourir à chaque blessure, on souffre comme un damné. Mais on se dit qu'être en anorexie sentimentale est la pire des douleurs!.Béni soit Le temps qui guérit nos blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices.


Faudrait pas confondre le doute et la méfiance !
La méfiance est une attitude négative qui part du manque de confiance en soi et en les autres. Le doute c'est un questionnement qui se refuse les certitudes.


" Des conseils et des hommes ! 
Je n'accepte que les conseils que je demande. Ceux-là mêmes qui émanent de mes propres besoins, et si je n'en demande pas souvent, c'est que je me les procure moi-même en conseiller exclusif" Majid Blal.

" Le concret du travail en écriture
Se relire, se relire, corriger, se relire, élaguer, se relire, clarifier, ajouter, couper, se relire, se relire, peaufiner, bonifier, se relire, se relire, traquer les redondances, chasser les lenteurs, pourchasser les incohérences...
Se relire, se relire, débusquer les jugements de valeur, les facilités de style. Se relire, peser les mots, jauger les phrases, nettoyer des impuretés, vérifier les sens, s'assurer de la substance...
...Se relire jusqu'à saturation, jusqu'à l'écœurement...
Le premier jet est une éjaculation agréablement bienfaisante, valorisante et réconfortant l'estime de soi, mais c'est le travail ardu et de longue haleine qui fait qu'on élève bien ou non et qu'on éduque bien ou non, un rejeton." Majid Blal.

Cupidon l'ordure par Majid Blal

 Elle te rencontre et déjà tes yeux lui roucoulent des étreintes prévisionnelles.

Pendant que vous vous chuchotiez des petits noms ailés : mon petit oiseau, mon colibri d’amour, ma perruche colorée, ma colombe tant attendue…, On
n’a pas l’esprit de s’interroger qui pigeonne qui et qui est le corps-beau à plumer ?

 Qui, précoce, gémit de plaisir et qui le fait en préparation des pleurs à venir ? Surtout qui est entrain d’essayer de mettre l'autre en cage…

Elle te dira que son cœur est si léger qu’il plane porté par les vents ascendants de ton  amour. Tu lui diras que tu aimerais l’agripper de tes serres pour la dévorer toute nue dans les airs.

Tu lui diras des mots aéronefs, elle te fera, en altitude, des trucs neufsEt plus les jours avancent, plus vous vous rendez compte que vous êtes dans la bulle-geôle de la passion en vol. Dans la même cage cadenassée deux fois avec les clefs que vous avez remis innocemment, au début de la certitude d'une l’idylle naissante, entre les mains machiavéliques d’un petit angélique messager de l’amour: Cupidon

 Puis soudain, les hostilités s’annoncent ! Sans gazouiller ni pépier, sans babiller ni psalmodier, sans crier gare, tu ne l’interpelles plus par les petits mots du cœur qui se voulait l’oiseau du bonheur. Tu ouvres l’orifice qui ne donne plus de doux becs pour une prise de bec dont l'haleine pue la volaille empâtée : La poule, la belle grue, La plantureuse dinde…« On ne fait pas d’une merde un canard à l’orange »

Ou plus grave. « Unguibus et rostro » à griffes et bec, tu baves l’irritation des qualificatifs d’oiseaux mécaniques programmés à l’invective stridente : La Cocotte, la Pie , l’Agace. Sachant que L’Agace étant l’autre nom de la Pie mais les synonymes aident à jacasser quand on insiste à remettre la monnaie tant tue à l’autre.

Elle te traite de vautour quand elle pense au loup, de pinçon quand elle pense à ta peur des épouvantails, de pigeon dont elle te voudrait un nom de famille et des fois de faucon quand elle n’ose te traiter de vrai con. De chauve-souris pour te dérouter, ne sachant si c’est le sourire, qu’elle aimait naguère,  qui est visé ou bien la calvitie naissante qui t’a soldé. De poisson volant pour te dire qu’elle n’a jamais compris si tu es aquatique ou spatiale. De rapace et d’oiseau de proie si elle décide de souligner l’exotisme ou la maladresse de tes envolées…

Escalade verbale sans retenue. Confrontation nécessitant un bout de linge sur votre cage pour calmer les Inséparables. Les répliques peuvent déplumer et remonter à l’énumération de la faune de la période Jurassique. Pour aiguiser le quolibet, les oiseaux descendent des dinosaures…

 Si le cœur est un oiseau et que les oiseaux sont de la famille des dinosaures alors le cœur est un prédateur carnivore. Un Vélociraptor ailé ou un Tyrannosaure carnassier…

Situations fortuites ? Hasardeuses ? Écrites dans le destin de l’évolution des espèces ?
Non ! Tout cela est la faute de Cupidon, ce Trafiquant d’organes ! Ce machiavel de la domination unilatérale dans les couples ! Ce Pablo Escobar des sentiments ! Ce Bush de la conquête…

Le cœur est un oiseau !

  Un cœur oiseau ? Une aberration marinée, saumurée et salée pour cacher l'amertume des chutes libres qui s’y associent.  Des coups secs qui nous tombent dessus comme des tuiles imprévues. Comme les «  Oiseaux » d’Hitchcock.

Un cœur oiseau ? Une phrase courte qui ne peut traduire la légèreté d’un envol.


Subterfuge ! Trompe-l’œil ! Fausse eprésentation ! Attrape-nigauds !
  Derrière son déguisement de bienfaiteur de l’humanité. Sous ses faux airs d’enfant-oiseau. Attriqué d’un gentillet visage de Joufflu inoculant l’amour et injectant la passion, cupidon n’est qu’un vieux rabougri, un farceur aigri, un calculateur cupide. Un manipulateur sans empathie. Un masque sans  cœur…Il veut glousser et il y parvient. Il veut se bidonner, il achète des moutons de Panurge. Il veut se gargariser de moquerie, alors il organise la risée. Il veut la raillerie, il s’arrange pour piéger les errants. L’épais est tellement plein de ressentiment que ses petites ailes ne le portent plus.

À défaut de décoller pour faire l’oiseau des cœurs attendris et le conquérant des âmes esseulées, il s’est spécialisé dans le braconnage au milieu des espérances de l’l'enchantement. Il s’est érigé un discours du béguin élevé en totémisme, en fétichisme respectueux. Il s’est fourbi les armes de l'escroc spécialisé dans le piège à cons.

 Cupidon est le Gargamel des petits cœurs rouges…

Cupidon arnaque puis séquestre. Il emprisonne et de mauvaise foi fait des promesses de bonheur et de liberté. Il remplit ses donjons de petits cœurs qui se prennent pour des oiseaux et qui en entendant leurs propres battements, ignorent que le grincheux leur joue de la percussion pour qu’ils applaudissent des vols fictifs que des ailes imaginaires produisent en l’air.

 Cupidon fait du hameçonnage, du télémarketing frauduleux et intègre l’amour aux mœurs du consumérisme : consommer rapidement, jeter en vitesse. Il vend et achète des âmes fragiles et des cœurs vulnérables. Il s’applique joyeusement à leur arracher lentement les plumes des chimériques attentes une à une jusqu’aux larmes. Cupidon est un sadique en quête de masochistes à faire souffrir.

 Il est déphasé, dépassé et surtout il ne connait pas le GPS… Ne s’adaptant plus, il a perdu la boussole quand il a ignoré le GPS…
 Le GPS pour bannir la bride et demeurer présent au fil de la ligne taguant l’amour et suivant ses péripéties à distance.

Cupidon aurait du s’inspirer de la pêche sportive dite du «  No kill » ou mieux encore en français «  La graciation ».

 Tu dragues le font de la rivière avec le charme de ton hameçon. Tu sors le poisson de l’eau et au lieu de le destiner à la poêle à frire ou à l'aquarium, tu l’étreins. Tu lui prends une photo dans tes bras, tu lui mets une bague avec une puce électronique pour garder le contact et tu le relâches dans son univers initial…

 Le grincheux est un Théocrate.

 Un Mollah de l’amour. Un idéologue qui recrute, conditionne, décrète des lois, excommunie pour finalement instituer une journée internationale de la résurrection des bannis. Il s’invente des saints et dénature le romantisme avec quelques fleurs, des chants d’elle et une bouteille de mousseuse : Le valentin des 14 février.

 En effet ! Depuis l’avènement de la pêche sportive, on n’entend plus les locutions telles que : Ma Morue, parce que trop salée pour la tension arterielle. Mon maquereau, parce que la loi punit les proxénètes. Ma petite sole, parce qu’on ne fait que la substituer pour nous faire manger de la Plie. Mon Anchois, parce qu’on à découvert l’Aiglefin. Mon requin de cœur, parce que Cupidon est accoquiné aux avocats. Ma baleine d’amour…

Cupidon aurait du baguer ses ouailles avec des petites antennes qui sonnent le bip-bip aux grands larges... Il aurait être pédagogue de l’amour et prêcher depuis son sanctuaire le bon sens : Faudrait garder le cœur rebelle dans son subversif destin.

Quand tu en a un entre les mains, un cœur tout croustillant, fort et vulnérable à la fois, tu le bagues d’abord pour lui donner un nom, une identité, un rendez-vous sans échéancier. Tu le laisses migrer au gré de ses transhumances. Tu le suis de loin sans le mettre en cage ni mettre son amour en gage…

Il ne sera l’otage que de ses désirs au fil des saisons.

 Et quand il reviendra, il te reviendra. Il te racontera l’étendu du monde humain. Il te dira les monts enneigés et les cœurs de pierre glacée.  Les vallons verdoyants de l’espoir universel. Les déserts de communication où les monologues s’entrecroisent comme des trains pressés. Des les lacs asséchés par tant de larmes versées en rançon à la haine qui dessèche les âmes…

 À travers les signaux de la bague et sur les ondes du GPS, tu suivrais à distance ses saisons de reproduction. Ses atterrissages de circonstance et ses amerrissages forcés. Les saisons de reproduction et ses besoins de nidification…Et quand il te reviendra comme un saumon qui remonte le temps, il te battra avec son petit cœur les rythmes du monde.

 Lorsqu’ému(e), tu lui chuchoteras : Mon cœur ! Tu es un oiseau rare !

  S’il te répond de vive voix, c'est qu'il ne sait pas partir parce qu'il ne sait pas faire sa valise ou bien il se contentera de citer Guilleaumes Romain :" Le coup de foudre, c'est lorsque tous les espoirs déçus reprennent ardeur au hasard d'une rencontre ».

  S’il ne dit rien, c’est qu’il ne s’est pas fait encore une idée du relationnel et dans ce cas les" Oiseaux se cachent pour mourir"

 Et s’il te répond par écrit, c’est qu’il a rencontré la dévorante, qu’il  a chipé la fièvre du conquistador. Il a d’autres territoires à explorer et d’autres émotions à expérimenter…


Saint-Valentin exhumée pour fin d'autopsie: Par Majid Blal
L'au-delà, c'est perdre la trace de ton coeur. Mourir dans le flot de tes souvenirs.
Il paraît que tu ne te souviens plus de moi. Ni de mon escale dans ta vie. Seulement, moi je t'ai aménagé une aire de repos dans ma souvenance et tu viens souvent y conter fleurette en regardant le trafic de tes hommes filer sur l'autoroute de ta vie. Ta mémoire m’a régurgité comme la baleine Jonas. Un déni des moments partagés. Désaveu de mes baisers. Apostasie de mon passage entre les bras de ton existence. Abjuration de toute une année d'émois, d'ébats et d'étreintes qui s'esquissaient dans nos regards pour finir par embraser nos corps. Dénégation d'une des belles périodes dans une vie. Celle de nos 22 ans.
Mon nom n’évoque plus rien pour toi ?
Ton substantif est toujours inscrit en calligraphie au panthéon des plus illustres femmes qui ont permis les sublimes crépitations de mes sentiments, illuminant l'univers de mes éclectiques émotions. Depuis si longtemps, il y a déjà trente-deux-ans et je n'ai rien oublié!
Il paraît que beaucoup de marocaines deviennent amnésiques le jour de leurs noces. Peut-être que récuser le passé est l’assise d'une respectabilité revendiquée en conformité aux statuts virginaux des mamans sans antécédents. Sans vécus sexuels ni affectifs. En signant le pacte d'appartenance au dernier prétendant, elles renoncent définitivement à revisiter, à voix haute et en public, leurs anciennes péripéties dans les prairies vertueuses des pré-mariages.
Même les plus belles, d’une seule nuit se souviennent inlassablement avec le frémissement du mémorial dans la peau. Et le brillant de l’éclat dans la remémoration, des décennies plus tard.
M’as-tu vraiment oublié ?
Je te souhaite une bonne Saint-Valentin comme une lettre d'un soldat, écrite sur le front, sur la première ligne des combats de l'amour et qui t'arrive des décennies plus tard au destinataire. Plus en retard que le rapatriement de mon corps qui t'espérait aux éloges funéraires.
À l’époque de notre libertine et voluptueuse idylle, nous ne connaissions même pas l’existence des fêtes des amoureux. Pourtant, nous avons vécu les Saint-Valentin à tous les jours. La société interdisait la visualisation et l'exhibition des scènes d'amour en public. Je ne sous-entends pas des scènes osées, simplement un bras dessus bras dessous pouvaient valoir la prison aux amoureux entichés.
Nous nous prenions goulument partout où il y avait possibilité de for-niquer en faisant un bras d'honneur au puritanisme ambiant. Dans les escaliers des immeubles en visitant des amis, derrière les bosquets gorgées des parfums nocturnes de certaines villas de l'Agdal. Dans la pénombre du car de la compagnie de transport CTM qui filait vers Safi. Assise sur moi, les jambes écartées, tu fixais par la lunette arrière de l'autobus les phares des voitures qui suivaient et qui allumaient l’arc-en-ciel des dégradés de jaune dans tes prunelles de féline. Tu riais à l'idée saugrenue de ne pouvoir retrouver ta petite culotte si jamais le chauffeur allumait les passagers!
Aurais-tu oublié ? Ou bien ta lacune voulue tel un flagrant aveuglement volontaire fait partie du contrat de mariage et de l'initiation du passage de la fille au statut de l'épouse?
Aurais-tu oublier nos quotidiens d’étudiants ravis, rehaussés par tes fou-rires de folichonne toujours enjouée? Nos escapades pour quérir nos saucisses
et cornets de frites au Chateaubriand, puis on en faisions un festin arrosé d’amour et de folies innocentes. Nous affectionnions les trois
lieux de divertissement que nous avions en ville, Jour et nuit, La Casbah où nous exultions nos corps par la danse. Libres, inconscient, insouciants et faisant de la folie une valeur de jeunesse.
Ne humes-tu pas dans mes paroles la brise du soir enveloppant les arômes des brochettes qui attendrissent le vinaigré du vin de L'Élysée. Quand nous avions un petit excédent d’argent, nous nous permettions de nous inviter comme un vieux couple sous les palmiers. Entre deux brochettes, tes rires et
mes verres de vin, tu me susurrais en friponne :
- Quand tu bois, moi je me saoule !
Et je devinais que la nuit serait un long voyage vers des ailleurs sublimes où nos corps enlacés nous transporteraient ou plutôt nous téléporteraient. Nous traverserions les espaces et les cieux. Chaque poussée nous ferait franchir la moitié du salon devenu cosmique. Chaque tamponnement de boutoir et nous changerions d’orbite. Nous révolutionnerions autour du centre de l'univers qui se résumerait à nous deux enlacés. Agrippés à notre propre orbite, la gravité de nos émois nous empêcherait de nous disperser dans le flot de comètes sidérales. Chaque étreinte nous macérerait dans nos propres fluides corporels devenus sidéraux. Chaque instant nous verrait nous cramponner l’un à l’autre comme de peur de subir une tierce force obscure qui nous obligerait à nous quitter trop tôt.
Tu continueras à m’apprendre les sons du désir et les gutturales jouissives. Tu m’enseigneras le rut comme le coït qui peuvent s’exprimer en geignant, en criant et que les râles sont aussi le langage de l’amour…
En sirotant mon dernier mon verre, je devinais déjà tes petites fesses qui n’ont rien d’africain, allaient surgir sans convulsions ni cambrures aux reins, en petites doses rationnées pour être miennes. J’en étais invariablement l’heureux dépositaire. Elles me suffisaient si bien que lorsqu’elles s’ajustaient et rentraient dans mes paumes jointes comme une prière, je disais amen !
Tu sais bien que personne avant toi, ne m’a appris à dire les mots d’amour et à laisser libre cours à l'univers de l’émotion. Les garçons de ma génération et de mon milieu passaient sans transition du monde muselé et répréhensible de l’autosatisfaction culpabilisante des coïts cois, aux ébats gauches et profondément boulimiques des amoureux éperdus. Les adolescentes relations furtives avec les prostituées-auto-école dans les bordels ne nous avaient jamais appris l’amour ni le langoureux de l’étreinte.
Je ne savais pas mettre un nom ni une couleur sur mes sentiments et ne pouvais pointer une émotion par un mot, une appellation...peut-être un sobriquet. Tout demeurait confiné dans mes donjons intérieurs.
Le moindrement que je sois conquis et troublé par une séduction ou foudroyé par un émoi, je me rendais, je capitulais, je cédais le contrôle à l’improvisation, au hasard et au sourire béat. Le plus flagrant handicap était cependant la perte de la voix, des idées, de l’intelligence…tout alors baignait dans la torpeur douceâtre du moment et dans le regard nigaud qui dit ce que les mots n’avaient pas encore apprivoisé à enjoliver.
Tu ne te souviens pas de la senteur de ma peau ?...
Sais-tu pourquoi j’aimais nos flâneries juste au crépuscule ? À ce moment-là précisément, le soleil commence à relâcher son étreinte permettant à ses
rayons les plus sensibles et les plus réfractaires au sommeil de venir allumer les paillettes dorées dans tes yeux. Avant la brunante, s'allume l'éclat de
l'ambré dans tes prunelles. Ton regard s’embrase de cette incandescence jaunâtre puis soudain, tu te transformes en féline. Tu réverbères de la vue et je deviens proie. Une beauté comme un clin d'œil d'une prédatrice à la nuit.
Mon prénom n’invoque rien en toi !
Tu dois t’en rappeler. Tu es obligée de t’en souvenir pour ne pas me laisser esseulé au milieu de ma mémoire. Ton rire était la preuve coquine que tu savais ce qui se tramait en moi pendant ces moments là…Moi, je me souviens.
Puis ton rire, longitudinal, saccadé, moqueur venait épicer l’ambiance pareillement à l’iode aspergent et parfumant l’air marin de sa salinité. Ces pans de bonheur où je m’interdisais de fermer les yeux pour ne rien perdre de l'instant. Pire encore, de les cligner, de frémir le moindre cil. Je refusais de perdre le moindre petit tison des éclats flambant tes taches de rousseurs. Rousseurs ! Ces étoiles illuminant ta frimousse sous le ricochet de l’éclairage de tes yeux en lampadaires. Je ne voulais rien laisser passer. L'essentiel est souvent dans l’éphémère.
Mon nom n'évoque toujours rien?
Tu me débitais en mitraille plein de tes rêves entrecoupés par des rafales de rires en moquerie. Je me contentais par économie de maladresses et par l'appréciation de l’instant, de ne prodiguer qu’un sourire avant de tenter encore de t’embrasser. Un de mes sourires déficients, benêts, niais, que seuls les timides savent dégainer en tirades ridicules quand ils perdent leurs moyens. Sourires que les femmes apprécient d’ailleurs car cela leur prouve
l’état débile du mâle amoureux.
Je te contemple, te scrute et clame en postant par télépathie, les mots qui ne sortent pas.
Je sais que le lendemain à l’heure où les oiseaux fomenteront leur manif en gazouillis matinaux, je serai déjà, le menton couché dans ma paume, à attendre le premier rayon de soleil qui viendra en intrus lécher ton nombril pour aller se nicher dans le creux de la chute de reins. Je sais le petit futé qui s’invitera en curieux garnement, traversera la fente entre les rideaux pour aller directement se loger dans le concave de ton pubis. Enflammant de son faisceau les mêmes paillettes dorées dans ton jardin intime que celle la veille dans tes yeux. Les mêmes paillettes que le soleil a animées dans tes yeux juste avant que la nuit ne les recouvre de son voile doucereux. Je serai là, tu sais et je dirai à ma mémoire d’en graver des copies pour l’éternité. Tu ne te souviens peut-être pas. Moi, si.
Oublier est un droit quand on le peut, toutefois cela ne peut ni censurer ni gommer l'érotique documentaire parchemin qui se déroule dans ma tête.
Sherbrooke, le 12 février 2013

Le Nizoral du docteur Marcoux: par Majid Blal


Début de 1990, préliminaire d'une nouvelle décennie et prélude au gonflement du ventre de ma compagne. Elle porte mon bébé conçu dans l'atmosphère fraîches des élévations en hauteurs des Atlas.

Février au Québec est le mois de l'amoncellement des griefs contre l'hiver, de l'énumération des litanies sous forme de dépressions saisonnières et de l'énoncé du consensus quant à l'élaboration de  la liste des torts reprochés à l'hibernation qui n'en finit plus.

Tout va bien dans toutes les dimensions et sphères de ma vie sauf que, pernicieusement s'est installée une petite toux agaçante. Toux aussi anodine qu'une simple angine de fumeurs qui s'acharne le lendemain d'une veille pour venger le trop plein de cigarettes grillées. Comme je suis fumeur,  je n'y prête pas plus d'attention qu'il en faut, jusqu'au moment où des filets de sang accompagnent régulièrement et continuellement les crachats collatéraux.

Ma visite à l'Hôpital Hôtel-Dieu est aussi bénigne que dans mes souhaits les plus indulgents. Auscultation, radiographie et prescription pour un traitement de dix jours d'antibiotiques Amoxyline. Rassuré par le diagnostic, je rentre à la maison aussi fringant que j'étais preste à mon départ le matin. Je ne devrais ni ciller ni broncher pour une simple inflammation des bronches ni m'en inquiéter, encore moins.  

Dix jours d'antibiotiques et aucune amélioration. Pire encore, ma fièvre connaît des pics plus hissés la nuit et le jour, je saigne des excrétions crachées des poumons.  Je tousse plus aigu et à force d'être secouée, ma cage thoracique est douloureuse. Je repars à l'hôpital bien confiant que la situation n'est qu'épisodique, transitoire et passagère. On me passe une  batterie complémentaire et plus profondes d'analyses, de radiographies, de prises de sang... sous la supervision cette fois-ci d'un spécialiste pneumologue.

Après quelques aller-retour chez les inhalothérapeutes et aux laboratoires de prises de fluides et de solides, on m'informe que le diagnostic est plus  sérieux, que j'ai contractée une pneumonie et que je devrais recommencer un traitement d'antibiotiques appropriés genre streptomycine. Que j'ai besoin de repos et que je ne devrais plus fumer.

Nous sommes déjà en mars. Ma condition ne s'est pas améliorée d'un iota. Le traitement par des médicaments plus puissants que les antibiotiques initiaux n'a pas abouti et n'a pas pu juguler l'acharnement d'une anonyme entité microscopique qui s'obstine à me gruger de l'intérieur. Je crache toujours des secrétions sanguines et je toussote comme un vieux moteur dont le carburateur s'est encrassé par des nocives poussières invisibles.

Je retourne voir le pneumologue, le docteur V. Bien que calme et courtois, il laisse transpirer son agacement et son irritabilité face à un micro organisme qui garde la main haute sur mes bronches et dont il n'a pas pu bloquer et endiguer la marche victorieuse vers mes poumons. C'est devenu une affaire personnelle dans une guerre contre l'inconnu. Le médecin spécialiste n'a pas l'intention de perdre la face, face à une bactérie, un microbe, un virus...

Batterie de tests et d'analyses et on décide de m'hospitaliser subito presto. La pneumonie s'avère coriace et les remèdes inefficaces. J'accuse le coup. Le doute s'infiltre dans ma tête et commence à ébranlerma confiance. Je commence à prendre au sérieux la gravité de la chose tout en persistant dans l'autodérision qui demeure l'humour facilitant la communication au timide qui m'habite.

J'intègre promptement mon statut de malade douteux. Je refuse de baisser les bras d'autant plus que je suis au sixième étage avec les alités en phase terminale. Entre deux auscultations, j'écume les corridors et les couloirs. Je déambule partout et reviens dans ma chambre lire quand je ne trouve pas une victime à qui jaser.

Les jours se suivent et les analyses se succèdent. Toujours le statut quo dans le cul de sac. Les médecins et les spécialistes n'arrivent pas à débusquer le mal qui me grignote et m'érode de l'intérieur. Chaque jour à son lot de nouvelles tentatives et de nouveaux prélèvements pour les laboratoires. Après les ponctions lombaires avec la longiligne aiguille qui sert aux péridurales, les biopsies avec une aiguille fine transbronchique munie d'une caméra qui furète au fin fond de mon appareil respiratoire,  le scanner pour la tête car il y a menace de assaut  contre le cerveau, il y a risque de péril en la demeure. Ensuite, vient la radiographie nucléaire qu'un vieux spécialiste d'origine syro-libanaise manipule en y mettant un la volonté sincère d'une vocation pédagogique. Il tient à m'expliquer chaque étape et le processus entier dans  les attentes en terme de diagnostic...

L'affaire se corse et les inquiétudes autour de moi commencent à prendre des proportions alarmantes. On rentre dans ma chambre avec des masques, on met des gants et on prend de plus en plus de précautions et de mesures hygiéniques qui me tourmentent.

Je ne veux nullement emménager dans la paranoïa ni perdre espoir ni commencer à entamer le dernier recours que sont les prières quand on arrive face au mur de l'impuissance. Croyant ou pas et n'ayant jamais été pratiquant, je m'en voudrais et me condamnerais comme un hypocrite faux-cul, de mauvaise foi, si je ne commençais à prier et à supplier que lorsque je suis dans l'adversité, mourant ou vieillissant. Les dieux doivent bien se marrer de tous ces repentis de la dernière chance qui se mettent à table uniquement pour quêter les faveurs divines quand le sort les met en face de leurs détresses et de leurs limites. J'ai eu juste peur de mourir sans avoir vu et connu un bébé qui chemine vers la vie.

Quand l'aumônier de l'hôpital me rend visite, j'en conclus que je suis cuit. Que le temps m'est ompté. En sursis, mon sort est peut-être scellé. Il est bien sympathique et bien que je ne sois pas chrétien, il me visite tous les jours pour échanger et cela me fait plaisir. J'attendais ses inspectes et observes en préparant différents sujets de conversation pour le garder le plus longtemps possible avec moi.

Rien de nouveau sous les néons vibrants du sixième, jusqu'aujourd'hui. Je habitué de voir ma chambre prise d'assaut par le personnel médical et
universitaire mais cette fois et exceptionnellement, un résidant s'est pointé seul. Après les salutations d'usage, il attaque le sujet en essayant d'être
aussi subtil et aussi prévenant qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je deviens de plus en plus en porcelaine et mon seuil de tolérance aux
mauvaises nouvelles est atteint. Il me pose des questions sur ma vie conjugale pour aboutir"astucieusement" à ma vie sexuelle et à mes mœurs en la matière. Avant qu'il ne pose la question qui le démange, je lui réponds que je suis hétérosexuel et que j'ai toujours été aux femmes au point qu'elles m'obsèdent. Il prend son courage dans un long silence et me devise sur l'importance du système immunitaire dans la défense de l'intégrité physique et dans le contre-espionnage des anticorps face aux risques d'intrusion d'entités indésirables. J'ai très bien compris dès le début qu'il m'expose le SIDA en
termes génériques et qu'il me prépare psychologiquement à l'éventualité d'une telle affection. Il finit par me demander si je peux donner l'autorisation pour prélever encore du sang en vue d'analyses sur l'immuno-machin-tueur...Je suis foutu!

En attendant l'annonce qui tomberait comme un couperet, qui scellerait la fin de toutes les conjectures et clore le sujet, Un homme entre deux âges entre dans ma chambre avec le sourire sincère, la démarche décontracté et le regard apaisé sous le bleu azur de ses yeux clairs. Suivi d'une cohorte de tabliers et sarraus de différentes couleurs, le monsieur se présente:

- Docteur J.André Marcoux, infectiologue au CHUS. puis de poursuivre dans le même souffle. Alors comment vas-tu Majid, ce matin? Majid! on prononce comme cela?

Je n'ai de droit que d'être blême. Je n'ai de prétention que d'assumer la lividité de mon visage pâle. Pendant que j'attendais des nouvelles, j'avais oublié que je pouvais parler, sourire, répondre au moins par courtoisie. J'ai les yeux accrochés au bleu de ces prunelles-ciel, suppliant de m'achever de suite. De ne pas me laisser languir. Il relève les appréhensions et les supplications dans mon regard terrifié et il enchaîne:

- J'ai de bonnes nouvelles mon ami mais avant je tiens à m'excuser pour la bêtise de certains qui t'ont demandé du sang pour l'analyse du SIDA. Tu ne
présentes aucun symptôme pourtant. Pas de perte d'appétit, pas de perte de poids, pas d'autres signes distinctifs et tes résultats d'analyse sont
négatifs.

Ouf! me dit l'ange qui passe et qui de ses ailes provoque des frissons partout sur mon échine

- On va te guérir en quelques jours Majid. Tu as eu la malchance de rencontrer un champignon microscopique qui s'est logé dans tes poumons. La
Blastomycose est une maladie très peu fréquente causée par la mycète Blastomycose  dermatitidis...d'ailleurs je leur ai fait la remarque, en se tournant vers le pneumologue, puiqu'ils auraient dû reconnaitre le champignon au microscope au lieu de t'inquiéter de la sorte...

À ce moment, je décroche de la suite du discours car la joie, l'émotion mélangés au ressentiment et à la conscience de l'avoir échappée belle m'envahissent et j'ai pleuré. Juste je pleure en chaudes larmes et en silence. Juste je laisse couler le trop plein sur mes joues et sur mon âme de démissionnaire. Juste je larmoyer comme on ne le fait jamais car personne n'est assez clairvoyant de sa propre résurrection que moi en cet instant. De la périclitation en résurrection des adieux terminaux en retrouvailles avec cette belle et terrible chose qu'est la vie.

Marcoux me prescrit un traitement à base de Nizoral et en trois jours, tout est rentré dans l'ordre comme si je n'avais jamais été atteint. Nizoral ! La
pilule philosophale d'André Marcoux. La pilule qui transforme l'agonie en vie. Le désespoir en espoir et Majid en revenant. En un quart d'heure, Marcoux a hurlé au Blastomycose à la manière de Gandalf en brandissant son stéthoscope:

- Tu ne passeras paaaaaaaas!

Le Docteur Marcoux m'a repêché d'entre les morts car j'avais déjà mis un pied dans l'autre. Mon expérience de l'immigration et de la mobilité pendulaire m'ont appris à toujours préparer le terrain d'une intégration en perspective. Nizoral! un nom doux qui sonne antipelliculaire comme le shampoing du même nom.

Cette semaine du 24 janvier 2015, le docteur Marcoux est décédé et j'ai une larme de gratitude, d'amitié et d'humanité. Si le paradis existe, il devrait
donner la prééminence d'accession par le mérite et  les différents niveaux seraient octroyés comme des lots de terrain proportionnellement au prorata des réalisations faites et laissées aux humains sur terre.

Il existe bien des anges sur terre et il nous arrive de les rencontrer sans nous en rendre compte. J'ai eu le bonheur d'en rencontrer un et de le voir de
visu. "Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient" À André je suis redevable. Merci Monsieur
Ma fille est née quelque mois après. Pour aller à l'hôpital Saint-Vincent de Paul, j'ai conduis la vieille Horizon comme un cascadeur pendant que Marlène riait de moi. Pourtant c'est elle qui avait des contractions. Ma fille a aujourd'hui 24 ans et mes yeux sont remplis d'elle.

Le 26 janvier 2015 à Sherbrooke

Père ! Vingt ans déjà. Par Majid Blal

Le 20 janvier 1994, nous quittait Faska Blal, mon défunt père.
Tu étais le père de famille, je suis né l’aîné de ta descendance. Déjà au départ les germes de la friction structurelle s’étaient immiscés entre nous. Avant même qu’on puisse avoir l'occasion de nous apprivoiser, nous étions  embrigadés dans deux camps opposés. Avant de mieux nous connaître, tu incarnais le père Dieu tout puissant et moi le glaive défenseur de la mère-bouclier du foyer. Tu avais ta femme, j’avais ma mère et la communication était biaisée à priori entre nous. Elle était devenue un enjeu, une question de rapport de force de ton côté et de résistance du mien. Tu étais l'autorité absolue et moi le front du refus. Puis parler était devenu un terrain menaçant où la communication risquait des glissements de terrains au détour de chaque mot. Des éboulements qu’on évitait par le silence, du moins de ma part. On n’avait jamais appris à dire à l’autre ni à se raconter…

Comme dans ces histoires de chicanes siciliennes héritées et transmises,  nous étions dans des camps opposés sans jamais avoir su l'origine ni les tenants de discorde. Nous nous rencontrions quand nos trajectoires s’effleuraient en se disant le minimum nécessaire pour demeurer en lien. Des banalités comme le font les personnes qui se croisent et qui soulignent la température de la journée pour confirmer le cessez- le-feu et l'absence d'hostilité du moment.

 Tu aurais pu rester encore un petit moment supplémentaire avant de nous quitter. Nous aurions pu nous parler un peu plus au lieu de nous frôler comme des étrangers dans une gare d’entêtement et de non dits.  C’est au moment que je commençais à apprendre à parler et à sortir de mon mutisme qui ressemblait à s’y méprendre au tien, que tu es parti sans que nous ne nous soyons rien dit de nous, l’un à l’autre. Sans se faire des adieux dignes de ce nom, sans se dire à voix haute qu’on s’aimait malgré les fausses impressions qu’on affichait par excès d’orgueil. Tu es parti soudain et loin de moi pendant que j’apprenais à être étranger ailleurs. Pendant que je cultivais les mots du cœur et la substance des valeurs que tu m’avais inculqués.

Je t’appelais « B’â » chuchoté, quand je suis confronté à ta puissante présence. Tu m’appelais  «  Les salopards »«  Slaguet », «  Les voyous », Ce dernier titre que j'aimais et dont je m'ennuie de ne plus te l'entendre dire.  Le voyou sonnait si bien à mes oreilles comme un compliment, une marque d’affection bourrue,  virile comme dans tes souvenirs pendant la résistance à l'occupant français.  Pour la balance de la correspondance, c’était ta femme, c’était ma mère qui faisait le Poney express, le facteur, les bons offices, L’ONU. C’était« M’â » qui me rapportait tes directives et c’était elle qui t’acheminait mes doléances. Rien de méchant, juste qu’on ne se parlait pas souvent, presque jamais, elle faisait le lien, la modératrice entre deux hypersensibles qui ne savaient guère gérer les émotions et tout ce qui se rapporte aux sentiments.

Je me souviens quand, sachant que je fumais, tu apportais des cartouches de « Troupe ». Ces cigarettes resérvées aux soldats de l’armée que tu achetais à certains des sous-officiers de ta connaissance. Tu les  transmettais en douce à notre médiatrice-maman-épouse pour ne pas participer directement à la débauche de ton aîné.

C’est avec le temps et l’éloignement que j’ai pu prendre le pouls de nos rapports et réaliser que ton absence a laissé un vide énorme non comblé dans ma vie. Tu me manques et je t’entends souvent quand je ris. Nous avons les décibels qui nous caractérisent. Ce rire franc, généreux, lénifiant,réconfortant comme les plats de la cuisine campagnarde. Tu étais bien apprécié dans ton milieu de vie par ta droiture, ton militantisme et par ta gentillesse.  Gentillesse que j’honnissais jeune car elle t’avait valu beaucoup de soucis avec tes amis et tes proches qui en profitaient comme d’un bonasse. Soudain et plus tard, loin dans le temps, ma fille rentrait de l’école, un jour, en se plaignant de sa propre gentillesse qui lui causait des déceptions avec des ingratitudes. Un temps, elle a détesté sa gentillesse qu’elle ne sait si innée ou acquise et elle n’a pas hésité à me mettre sur le dos cette bonté que je te reprochais. Je suis dans la mouvance de cette attitude que j’espère avoir choisie et non héritée.

 Je n’étais finalement que moi avec beaucoup de toi dans mon être. Un mélange qui  va déterminer ma future identité plurielle et multiple.  J’avais besoin de chercher mon prénom pour me décoller de mon nom et je suis parti. Une entité émotionnelle révoltée qui ne savait trouver son chemin dans la structure collectiviste envisagée et qui voulait aspirer à l’universel en transitant ailleurs et  au Québec pour se faire un prénom à sa propre mesure. 

Tu n’étais pas d'accord pour que je parte continuer des études à l’étranger. Tu disais que le Maroc avait besoin de ses jeunes et de la vitalité des jeunes cadres pour prendre la relève des vieux croûtons qui s’étaient approprié la fonction publique sans qualifications ni compétences. Tu disais que ta crainte s’expliquait par les comportements dissonants des émigrés qui perdent leur âme ailleurs pour ne devenir qu’étrangers avec des prénoms arabes.

Et quand j’ai osé proposer d'amener le cadet de tes héritiers au Canada pour continuer ses études universitaires, tu as réagi au quart de tour...Passant par notre messagère commune, tu as mis un arrêt à l’échafaudage du projet « Tu  ne vas pas débaucher tes frères et sœurs et nous priver de leur présence comme on s’est privé de la tienne. Nous avons gouté à l'amertume que nous cause ta carence parmi nous. Ceux et celles qui partent ne reviennent pas. Ceux et celles qui partent n’en reviennent pas même quand physiquement ils sont de retour. Ils perdent leur présence, ils n’ont plus d’attaches. Ils se pervertissent. Ils ne se connaissent plus, ils ne se reconnaissent plus et ils sèment tant de souffrance autour d’eux… »

Puis un jour, pendant cette longue absence et dans l’éloignement de la migration, j’ai reçu la nouvelle de ta mort soudaine, un mois après ta retraite. Un mois après le début d’un repos mérité, tu étais parti vers un repos éternel.  Vingt ans depuis ce vendredi de janvier 1994, je radote toujours ma culpabilité de n’avoir jamais pu te dire que je t’aimais. Que je t’aime.
Pour moi, tu es mort le 20 janvier 1994 et pour toi, je suis mort le 28 septembre 1981 quand j’ai pris un gros avion pour aller ailleurs.

La dernière fois que je t’ai aperçu, tu sanglotais pour la première fois à ma connaissance. Tu pleurais comme un enfant. Tu t'agrippais à Samira qui avait un an et demi. Je traînais les couches, le biberon. Ses mots et ses phrases te faisaient rire à fond pendant que tu décodais les messages du langage de bébés. Devant le tribunal où tu exerçais, en te saluant pour repartir, tu avaisinsisté pour que je m’occupe bien de ma fille, de ta petite-fille….
Pendant ce temps, les gens autour s’enquéraient comme à l’accoutumée de la récolte de l’émigrant. A-t-il apporté la richesse du Pérou ? A-t-il dépouillé l’occident de ses diplômes ? Il en est où sur l'echelle Crésus? A-t-il pris de la prestance et de la Hiba ?. Je débarquais en père monoparental avec un nourrisson dans les bras et des préoccupations de couches et de biberon.  Pour certains je n’apportais que des problèmes, pour d’autres je m’étais fourvoyé chez les Roumis. Je me suis alourdis les pas avec des responsabilités que j’aurais dû laisser dans le giron de la mère de ma fille en lui concédant la garde légale.  Toi ici, tu n’as jamais approuvé ces opinions et mieux encore, tu avais affiché un attachement inconditionnel à Samira et une relation émotionnelle avec le bébé. La dernière fois que je t’ai vu, tu as juste dit :
- Prends soin d’elle! Prends soin de ma fille. C’est cela la responsabilité de la filiation.

 Et c’était devenu mon leitmotiv, Samira pourrait en témoigner sur ta tombe un jour...
À Faska mon défunt reflet.
En hommage à toi
Tu n’as pas su dire
Je n’ai pas su aimer
À présent, nous rattrapons
En vol les mots non dits
Nous racontons en gazouillis
Empruntés aux oiseaux
qui s’abreuvent en trombe
dans le bol sur ta tombe
Les amours non assumées.

Majid Blal
Sherbrooke le 21 janvier 2014

19/02/2015

Bonnes leçons


      Un habitant du New Jersey aux Etats-Unis vient d'intenter
  un procès à l'hôpital qui l'a soigné. Obèse, il avait désiré
  se faire poser un anneau stomacal, censé l'empêcher de grossir.

      Quelques jours après son opération, il furetait déjà dans
  les couloirs de l'hôpital à la recherche des cuisines. Quand
  il les trouva, il se dirigea tout droit vers l'immense frigo
  et mangea tout ce qui lui passait sous la main. Son anneau sauta
  et déclencha une hémorragie interne.

      Le patient s'en est miraculeusement tiré. Mais il s'est
  retourné contre ses sauveurs : "ce n'est pas ma faute" a-t-il
  dit, "mais celle des docteurs qui auraient dû cadenasser le frigo !"

      Si cette histoire vraie nous fait bondir c'est parce que
  nous y reconnaissons nos propres faiblesses : en admettant que
  le premier péché fut de manger le fruit défendu, le second est
  celui qui nous pousse à l'excuser abusivement... Combien de fois
  entendons nous cette phrase : "ce n'est pas ma faute, c'est LUI
  ou c'est ELLE qui m'y a poussé " ?

      Or, pour vivre heureux, il faut savoir endosser la
  responsabilité de nos actes et de nos échecs éventuels. Pourquoi ?
  Parce que cette méthode courageuse est aussi la garantie que nos
  réussites seront vraiment NOS réussites.

      De merveilleuses choses vous arriveront si vous décidez enfin
  d'être responsables de ce qui entre dans votre esprit et dans votre
  corps.

      > Remplissez votre ventre avec une nourriture saine.
      > Faites fonctionner votre esprit en apprenant sans cesse.
      > Imposez vous des attitudes positives et optimistes
      > Apaisez votre coeur en vous forçant à croire que rien n'est
      jamais désespéré, en le remplissant de courage et de confiance.

  ..................................................................

      C'est à vous de décider avec quoi vous remplirez le nouvel
  agenda de votre vie !

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  "L'aristocratie, c'est se donner à soi seul ses propres devoirs"
  F. Nietzsche
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Certains hommes sont trop libres pour se soumettre, pour être enchaînés. Ils n’ont rien à faire des belles maisons, des belles voitures, du luxe, de l’argent...Ceux-là sont appelés les fous, les marginaux, les parias, les exclus, les ratés... En réalité, ils sont la vraie menace pour le système car on ne peut les acheter, ils sont le symbole de la liberté.
Rava
Certains hommes sont trop libres pour se soumettre, pour être enchaînés. Ils n’ont rien à faire des belles maisons, des belles voitures, du luxe, de l’argent...Ceux-là sont appelés les fous, les marginaux, les parias, les exclus, les ratés... En réalité, ils sont la vraie menace pour le système car on ne peut les acheter, ils sont le symbole de la liberté.
Rava
La plus grande tromperie est de croire que le mal est bien et que le bien est mal...
La plupart d’entre nous avons tendance à avoir une perception limitée de la réalité : nous croyons que si nous sommes une bonne personne, alors de bonnes choses vont nous arriver. Si nous respectons les règles, alors nous serons récompensés. S’il nous arrive quelque chose de malheureux, alors nous avons dû faire quelque chose de mal pour mériter ça. Si nous souffrons, c’est que l’expérience vécue est négative. Si nous avons du plaisir, alors ce que nous vivons est positif. Pourtant, nous finissons par comprendre avec le recul qu’une expérience vécue comme négative est parfois le plus beau cadeau que nous ayons reçu, parce qu’elle nous a appris quelque chose d’important ou parce qu’elle a changé notre vie pour le mieux ou nous a préservé d’une catastrophe. Il n'y a pas vraiment de bon ou de mauvais. La Vie alterne entre ce que nous appelons le positif et le négatif. Mais tout, dans notre vie, sert notre évolution. Toute situation apporte son cadeau. Et chacun de ces cadeaux nous permet de guérir quelque chose ou d'apprendre quelque chose.
Diane Gagnon
La paix que nous souhaitons tous dans le monde, surtout aujourd’hui, ne viendra que lorsque nous serons nous-mêmes en paix. Quand nous aurons fini de juger les autres, de parler dans leur dos, de les critiquer, de nous fâcher pour peu de choses; quand nous accepterons les autres comme ils sont, que nous accueillerons la Vie comme elle se présente à nous, que nous pardonnerons sans arrière-pensée, que nous aurons de la compassion pour celui qui souffre autant que pour celui qui peine à comprendre; quand nous apprendrons des événements sur notre chemin, que nous comprendrons que tout part de soi, que les autres sont nos miroirs, que personne n’est ni supérieur ni inférieur à quelqu’un d’autres quand nous intégrerons la notion que nous sommes tous unis, que ce que nous faisons aux autres nous le faisons à nous-mêmes, que ce que l’autre vit nous affecte toujours d’une manière ou d’une autre, que nous communiquerons pour comprendre et être compris et non pour avoir raison; quand nous aurons le cœur grand ouvert autant pour donner que pour recevoir tout l’Amour du Monde, alors ce jour-là, la paix s’installera dans nos cœurs et dans le monde. La paix ne s’installe que là où il y a de l’amour : si nous voulons la paix dans le monde, 




créons-la en nous et autour de nous. Aimons. Il n’y a pas d’autre façon. Que la paix trouve assez d'Amour en nous pour s'y installer pour toujours!
Diane Gagnon
Non il n’est jamais trop tard pour entreprendre quoi que ce soit, jamais trop tard pour changer, jamais trop tard pour corriger certains aspects de notre personnalité, jamais trop tard pour apprendre, jamais trop tard même pour changer de vie! Nous avons tous une quantité limitée et déterminée de temps pour vivre sur cette terre et la plupart d’entre nous nous plaignons de manquer de temps. Pourtant, nous perdons une quantité considérable de temps et d’énergie à nous inquiéter de ce qui « pourrait » arriver, à ruminer le passé, à juger les autres, à nous justifier. Pendant ce temps, on ruine le seul moment qui nous appartienne vraiment, le moment présent. Tout le temps que nous perdons à nous inquiéter de ce que sera fait demain, si nous le passions plutôt à apprendre de nouvelles choses, à être bons pour nous, à aider les autres, à faire le bien, à consacrer ces énergies à notre développement personnel et spirituel, nous nous donnerions plus d’opportunités d’être heureux. Tout le temps perdu à avoir des regrets envers le passé et des reproches envers les autres, si nous utilisions ce temps à réaliser nos rêves, à nous ouvrir à la Vie, à accompagner ceux qui sont seuls, nous verrions nos doléances fondre comme neige au soleil et notre bonheur croître comme fleur au printemps. Il n’est jamais trop tard pour faire d’autres choix, des choix qui nous rendront heureux et non des choix de conventions ou d’obligations. Le Bonheur, c’est non seulement un état d’esprit, mais c’est aussi un choix! Et il n’est jamais trop tard pour décider d’être heureux!
Diane Gagnon
     Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un
  très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du chateau
  voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.

     "Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami. Comment
  voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.

     Un matin, il se rend à l'étable et le cheval n'est plus là.

     Tous les villageois lui disent : "On te l'avait bien dit ! Tu
  aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quel
  malchance !"

     Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"

     Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval
  revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé,
  avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.

  

  "Souvenez-vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous êtes
  ou de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser."
  Dale Carnegie

  "Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté.
  Le mécontentement apporte la pauvreté même dans la richesse."
  Confucius
   "Quelle chance !" disent les villageois.

     Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux
  sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à
  l'entraînement.

     "Quelle malchance !" disent ses amis. "Comment vas-tu faire, toi
  qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut
  plus t'aider !"

     Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"

     Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive
  dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.

     Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.

     "Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi
  tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se
  faire tuer..."

     Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"


     Le futur nous est livré par fragments. Nous ne savons jamais ce
  qu'il nous réserve. Mais une expectation positive permanente nous
  ouvre les portes de la chance, de la créativité, et nous rend
  plus heureux.