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19/02/2016

Méthodes expérimentales de David Hume sur les * Humains *

 "si nous voulons gouverner un homme et le pousser à l’action, il serait, pour l’ordinaire, de meilleure politique d’œuvrer sur ses passions violentes plutôt que sur ses passions calmes, et de le prendre de préférence par son inclination que par ce que l’on appelle vulgairement sa raison"
"si nous voulons gouverner un homme et le pousser à l’action, il serait, pour l’ordinaire, de meilleure politique d’œuvrer sur ses passions violentes plutôt que sur ses passions calmes, et de le prendre de préférence par son inclination que par ce que l’on appelle vulgairement sa raison" (D.Hume, 1991, p275)
David Hume
Quels arguments me donnez-vous pour qu'il soit plus rationnel de croire ce que vous dites plutôt que de supposer que vous vous trompez ou vous me trompez ?

Les tyrans, nous le savons, produisent les rebelles et toute l’histoire nous apprend que les rebelles, dès qu’ils l’emportent, deviennent volontiers des tyrans à leur tour.

Les horloges les plus communes et les plus grossières marquent les heures, il n'y a que celles qui sont travaillées avec plus d'art qui marquent les minutes. 

De même les esprits ordinaires sentent bien la différence d'une simple vraisemblance à une certitude entière; mais il n'y a que les esprits fins qui sentent le plus ou le moins de certitude ou de vraisemblance, et qui en marquent, pour ainsi dire, les minutes par leur sentiment.

Le monde est contingent (non nécessaire) : il ne porte pas en lui la raison ou la cause de son existence. Chaque chose créée requiert une cause extérieure qui la fait exister telle qu’elle est. Par conséquent, ou bien on remonte la série infinie des causes et des effets sans jamais parvenir à un terme ultime, ou bien on rattache l’ensemble de la chaîne à un principe premier et incréé dont l’existence est nécessaire. La première hypothèse doit être écartée, car elle reviendrait à admettre que l ensemble du système est sans cause. Il ne reste donc que la seconde.

« L’objet propre de la religion est de régler l’esprit des hommes, d’adoucir leurs mœurs, d’inspirer l’esprit de tempérance, d’ordre et d’obéissance. » Or l’expérience prouve le contraire. L’intransigeance, si naturelle aux dévots, les engage dans des querelles et des guerres où le fanatisme justifie toutes les persécutions.

L’imagination de l’homme est naturellement sublime, elle se plaît à tout ce qui est lointain et extraordinaire ; et elle court, sans contrôle, s’enfoncer dans les parties les plus éloignées de l’espace et du temps pour éviter les objets que l’accoutumance lui as rendus plus familiers.


« Afin d'éliminer les hypothèses, qui accompagnent l'absence d'une étude exacte de la nature humaine, on s'astreindra à l'examen des phénomènes, on s'efforcera de dégager les circonstances, puis on induira par analyse les principes qui leur sont communs ; ces principes seront à leur tour soumis à des principes plus généraux, et l'on poursuivra la progression dans la généralité, aussi longtemps qu'elle sera supportée par une méthode expérimentale strictement appliquée, tout en s'efforçant de produire un ordre systématique. » Michel Malherbe
Il n’est pas contraire à la raison que je préfère la destruction du monde entier à l’égratignure de mon doigt. Il n’est pas contraire à la raison que je choisisse ma ruine totale pour empêcher le moindre déplaisir d’un Indien ou d’une personne qu’est m’est entièrement inconnue. Il est même aussi peu contraire à la raison que je préfère un bien reconnu moindre à un bien supérieur et que j’ai une ardente affection pour le premier plutôt que pour le second. Un bien banal peut, en certaines circonstances, produire un désir supérieur à ce qui provient de la jouissance la plus grande et la plus estimable. Il n’y a rien de plus extraordinaire en cela que ce qu’on voit en mécanique, un poids d’une livre soulever un poids de cent livres par l’avantage de sa situation. En bref, une passion doit être accompagnée d’un faux jugement pour être déraisonnable et, même alors, ce n’est, à proprement parler, la passion qui est déraisonnable, c’est le jugement.

"Ainsi, le cours de notre argumentation nous conduit à conclure que, puisque le vice et la vertu ne peuvent être découverts uniquement par la raison ou la comparaison d'idées, ce doit être grâce à une impression ou à un sentiment qu'ils suscitent que nous sommes capables de faire la différence entre eux. [...] Il est plus exact de dire, par conséquent, que la moralité est plus sentie que jugée, bien que cette impression ou ce sentiment soient généralement si légers et si discrets que nous sommes susceptibles de les confondre avec une idée". Hume, Traité de la nature humaine, livre III.
"est-il possible d’imaginer, tant que la nature humaine restera la même, que les hommes en viennent un jour à se désintéresser complètement de leur pouvoir, de leur richesse, de leur beauté ou de leur mérite personnel et que leur orgueil et leur vanité ne seront aucunement affectés par la jouissance de ces avantages ?". Il en va tout autrement des causes de ces passions. Au vu de leur prodigieuse diversité, il semble "tout à fait impossible que chacune d’entre elles soit adaptée à ces passions par quelque prévision particulière et par une constitution primitive de la nature."
 La nature humaine est trop inconstante pour admettre une telle régularité ; l’instabilité lui est essentielle"
"elles obéissent comme à un principe d’inertie qui les fait persévérer dans leur état jusqu’à ce que d’autres forces passionnelles viennent "les mettre en mouvement" sur le modèle de l’association."
Si les passions passent facilement d’un objet à un autre qui lui est contigu, cette transition s’effectue plus aisément lorsque l’objet le plus important se présente en premier lieu : "ainsi nous est-il plus naturel d’aimer le fils en raison de notre amitié pour son père que d’aimer le père en raison de notre amitié pour son fils ; le serviteur en raison du maître que le maître en raison du serviteur ; le sujet en raison du prince que le prince en raison du sujet." (D.Hume, 1991, 187.) En somme "les passions (…) descendent plus facilement qu’elles ne montent"

 la force des passions l’emporte sur celle de l’imagination.

 "les idées ne sont que des copies affaiblies d’impressions sensibles issues de l’expérience, associées et combinées par l’imagination"



  • Traité de la nature humaine (1739), David Hume (trad. Philippe Folliot), éd. UCAQ, 2006, t. II, partie 3, chap. III, p. 150
Si la science de l'homme tient un rôle fondamental, c'est parce qu'elle constitue le centre logique des sciences. L'homme est pour lui-même la mesure de toute chose : tout ce qui est connu par l'homme est produit par l'esprit humain, et cela, quel que soit le domaine et le niveau de science ou de pertinence dont on parle. Par conséquent, plutôt que de se limiter à une compréhension limitée des lois de la nature, mieux vaut commencer par comprendre le fonctionnement de l'être humain lui-même, la manière dont il développe des connaissances (certaines ou non), pour ensuite se pencher sur d'autres objets. Dans cette démarche, l'homme est à la fois le sujet et l'objet de son enquête. Il est traité en tant que phénomène, et le but est de connaître les règles et les lois qui le constituent.

 Notre esprit est constitué : idées, tendances, volonté, sentiments… et à en analyser par exemple les notions ou les principes. Il s'agit, de cette manière, de découvrir l'origine des perceptions de l'esprit, en les ramenant à des impressions sensibles que nos idées reproduisent, puisque presque toutes nos idées sont le rappel d'anciennes sensations, et d'établir les relations qu'elles entretiennent. Ultimement, ce sont ces impressions originelles qui constituent pour nous le donné absolu sans que l'on puisse en découvrir toujours l'origine.

 Nous percevons, nos sens nous font ressentir des perceptions. Nous pouvons dire que nous ignorons ce que nous percevons, mais nous ne pouvons pas prétendre ne pas percevoir - la perception est un fait. Et puisque nous n'avons pas d'idées innées, c'est-à-dire d'idées précédant l'arrivée de toute perception ou impression, « toute idée dérive d'une impression »
La science expérimentale est principalement inductive et doit se limiter à la découverte de lois, de relations constantes. Notre raison ne peut pénétrer la nature ultime ou l'essence de celles-ci. En revanche, elle peut tenter de les dégager des faits, à travers les faits, par l'examen de ceux-ci.
Locke et Berkeley avaient tenté d'établir certains principes de l'entendement humain au fur et à mesure de leur œuvre philosophique. Berkeley l'avait surtout fait d'une manière très sceptique, par exemple dans les Trois dialogues entre Hylas et Philonous où triomphe la thèse selon laquelle les objets extérieurs n'auraient pas d'existence propre et n'existeraient qu'en étant perçus par un esprit, et Locke avait procédé dans le but de réfuter la thèse cartésienne des idées innées, thèse pour laquelle les humains naîtraient en ayant dès le départ, et indépendamment de l'expérience, certaines idées fixées dans l'esprit (par exemple celle de Dieu).

« Il est évident que toutes les sciences, d'une façon plus ou moins importante, ont une relation à la nature humaine, et que, si loin que l'une d'entre elles peut sembler s'en écarter, elle y revient toujours d'une façon ou d'une autre. Même les mathématiques, même la philosophie naturelle et la religion naturelle dépendent dans une certaine mesure de la science de l'HOMME, car elles tombent sous la connaissance des hommes et sont jugées par leurs pouvoirs et leurs facultés. Il est impossible de dire quels changements et quelles améliorations nous pourrions faire dans ces sciences si nous connaissions entièrement l'étendue et la force de l'entendement humain »

Les perceptions de l'esprit sont de deux sortes :

les impressions : « Les perceptions qui entrent avec le plus de force et de violence, nous pouvons les nommer impressions ; et sous ce terme, je comprends toutes nos sensations, passions et émotions, telles qu’elles font leur première apparition dans l’âme. »

les idées : « Par idées, j’entends les images affaiblies des impressions dans la pensée et le raisonnement. Telles sont, par exemple, toutes les perceptions excitées par le présent discours, à l’exception seulement de celles qui proviennent de la vue et du toucher, et à l’exception du plaisir immédiat ou du désagrément qu’il peut occasionner. »

 « Chacun, de lui-même, percevra facilement la différence entre sentir et penser. »

 La différence entre impressions et idées n'est pas une différence de nature, mais de degrés : les impressions sont plus fortes et vivantes que les idées.


Peut-on avoir l'idée de la nuance manquante, sans en avoir d'abord une impression ?

« Peu de personnes, je crois, seront d'avis qu'il ne le peut pas; et cela peut servir de preuve que les idées simples ne dérivent pas toujours des impressions correspondantes; toutefois, le cas est si singulier qu'il est à peine digne de remarque et qu'il ne mérite pas que, pour lui seul, nous modifiions notre maxime générale. »

Les impressions et les idées sont les atomes ultimes dont la combinaison ou la fusion (qui s'opère selon une ou plusieurs des relations ci-dessus selon les cas) constitue l'intégralité du monde empirique, moral et intellectuel. Impressions et idées sont ainsi les seules sources de nos connaissances. 

Toute idée est une idée particulière : quand nous nous représentons une idée supposée générale, ou abstraite, dans l'imagination, nous concevons une certaine idée déterminée dérivée d'une impression. Par conséquent, nous n'avons pas l'idée de la table en général, mais nous avons une idée de tel objet particulier (avec une certaine forme, une certaine couleur, etc.). La généralité de l'idée est une qualité qui lui est ajoutée, qualité par laquelle l'esprit rassemble une collection d'objets, et donc d'impressions, sous un même terme. Cet acte de rassemblement est l'effet d'une habitude de l'esprit, lorsqu'il remarque certaines ressemblances entre des objets de l'expérience
L'âme serait une substance métaphysique immatérielle, immortelle, ontologiquement différente des phénomènes « réels » conception dogmatique qui repose sur la foi plutôt que sur la raison ou l'expérience, et que rien ne prouve.

 la science de l'homme cherche à analyser et à comprendre le fonctionnement de l'esprit ; elle suppose d'emblée que l'esprit est un phénomène, soumis aux mêmes lois de causalité que tout autre phénomène dans l'univers, et qu'on peut l'étudier par les mêmes moyens. Seulement, l'esprit est constitué par divers éléments (les différentes « relations philosophiques », l'imagination…) et il voit se déverser en lui des perceptions parfois très diverses. 

l'identité est une construction de l'esprit, qui discrimine par lui-même des objets que l'on ne peut pas distinguer en soi les uns des autres.
L'âme serait ainsi une communauté qui possède une certaine identité, non en vertu de son essence, mais par la composition d'éléments changeant continuellement.

L'âme serait une substance métaphysique immatérielle, immortelle, ontologiquement différente des phénomènes « réels »
« […] Les passions de l’ORGUEIL et de l’HUMILITÉ étant des impressions simples et uniformes, il est impossible de jamais en donner une juste définition par une multitude de mots, et c’est aussi le cas pour les autres passions. Tout au plus pouvons-nous prétendre les décrire en énumérant les circonstances qui les accompagnent […]. »

Un certain sujet doit produire en nous un sentiment agréable par quelqu'une de ses propriétés ; ce sujet doit nous être relié de quelque manière, en sorte qu'il se produit une transition entre le sentiment de la qualité et notre moi. Ce moi, en tant qu'il est ainsi relié à une qualité, est alors l'objet propre de la passion de l'orgueil. Ainsi, la propriété d'un bien digne d'éloge est pour son propriétaire un sujet d'orgueil. 
 Une première relation, d'impression, originellement indépendante de la passion ; une seconde relation, d'idée, par laquelle la sensation est reliée à celui qui éprouve la passion. La sensation originelle est donc "transfusée" du sujet au moi. L'absence de l'une ou l'autre de ces relations empêche ou détruit la passion. 

La volonté et le libre arbitre, ou liberté de la volonté, sont analysés par Hume comme des passions. La discussion à propos de la liberté est l'occasion d'établir la motivation de nos actions et de décrire le système des passions d'une manière cette fois dynamique.

 la doctrine de la liberté de la volonté détruit la morale, alors que nous raisonnons quotidiennement d'après la doctrine de la nécessité : nous supposons en effet continuellement que les actes d'autrui ont une motivation, et il ne peut en aller autrement si nous supposons que le comportement d'autrui est intelligible. Par conséquent, ces actes sont déterminés et propres à un individu selon son tempérament et ses dispositions ; dans cette mesure seulement, un individu peut être blâmé ou loué.

Les humains associent dans de nombreuses cultures, la hauteur avec la noblesse et la puissance, et le bas avec la bassesse morale, la faiblesse, etc. Aucune donnée de l'expérience ne peut rendre compte de cette manière de sentir l'espace et d'y organiser des croyances, dont certaines sont religieuses (le Ciel par opposition aux Enfers).
« Donc, puisque l’imagination, en allant du bas au haut, trouve dans ses qualités et ses principes internes une opposition et puisque l’âme, quand la joie et le courage l’élèvent, recherche d’une certaine manière l’opposition et se jette avec empressement sur un théâtre de pensée ou d’action où son courage trouvera de quoi se nourrir et s’employer, il s’ensuit que tout ce qui donne de la vigueur à l’âme, tout ce qui l’anime, que ce soit en touchant les passions ou que ce soit en touchant l’imagination, communique naturellement à la fantaisie cette inclination à l’ascension et la détermine à aller contre le cours naturel de ses pensées et de ses conceptions. Ce progrès ascensionnel de l’imagination s’adapte à la présente disposition de l’esprit ; et la difficulté, au lieu d’éteindre sa vigueur et son empressement, a l’effet contraire, elle les soutient et les accroît. La vertu, le génie, le pouvoir et la richesse sont pour cette raison associés à la hauteur et au sublime alors que la pauvreté, l’esclavage et la folie sont liés à la descente et à la bassesse. »
La vérité et la fausseté consistent en un accord ou un désaccord avec soit les relations réelles des idées, soit l’existence réelle et les choses de fait réelles.
« Donc, tout ce qui n’est pas susceptible de cet accord ou de ce désaccord n’est pas capable d’être vrai ou faux et ne saurait être un objet de notre raison. Or il est évident que nos passions, nos volitions et nos actions ne sont pas susceptibles de cet accord ou de ce désaccord car ce sont des réalités et des faits originaux, complets en eux-mêmes et qui n’impliquent aucune référence à d’autres passions, volitions et actions. Il est donc impossible qu’elles soient déclarées ou vraies ou fausses et qu’elles soient ou contraires ou conformes à la raison . »

« Ainsi, somme toute, il est impossible que la distinction entre le bien moral et le mal moral puisse être faite par la raison puisque cette distinction a une influence sur nos actions et que la raison seule en est incapable. La raison et le jugement peuvent certes être la cause médiate d’une action en incitant à une passion ou en l’orientant mais cela ne veut pas dire qu’un jugement de ce genre, par sa vérité ou sa fausseté, s’accompagne de vertu ou de vice. Quant aux jugements qui sont causés par nos actions, ils peuvent encore moins donner ces qualités morales aux actions qui sont leurs causes . »

Pour Hume, il n'y a pas de motifs moraux sans société. Si la nature fournit la matière, comme nos dispositions et intérêts, c'est par l'institution que les individus peuvent élargir leur horizon moral et c'est par l'éducation et les artifices des hommes politiques que nos motifs finissent par être interprétés d'une manière proprement morale.

« Pour former la société, il faut non seulement qu’elle soit avantageuse mais aussi que les hommes soient conscients de ces avantages et il est impossible que, dans leur état sauvage et sans culture, ils soient jamais capables, par l’étude et la réflexion seules, d’atteindre cette connaissance . »

Pour Hume, en prenant conscience des avantages de la société, les hommes comprennent que c'est là la seule manière de stabiliser la propriété. L'homme, en effet, est dans la situation suivante : d'une part, il ne connaît, dans un état supposé de nature, que son intérêt et celui de ses proches, et c'est là pour lui toute la morale : sa propre partialité constitue son sens de la moralité ; d'autre part, les biens extérieurs qu'il possède peuvent lui être enlevés par violence, de même qu'il peut user de violence pour s'emparer des biens d'autrui. Une fois découvert que la société peut accroître la jouissance des biens, l'égoïsme naturel ne disparaît pas, mais trouve logiquement une plus grande satisfaction dans l'établissement d'un cadre commun capable de garantir la propriété. C'est cette garantie qui crée la justice.
Outre la propriété et l'échange, la société repose également sur le respect de la parole donnée. Dans ce cas, comme dans les précédents, il est impossible de supposer que les hommes sont équitables sans supposer ce qui est à démontrer. Pour expliquer la promesse, il faut chercher un motif de tenir sa promesse qui ne soit pas le sens du devoir : c'est au contraire, pour Hume, le sens du devoir qui doit être expliqué par ce motif.
Chez Hume, l'éthique et l'esthétique fonctionnent de la même façon. Les deux proviennent de passions et les deux sont liées à l'utilité, au sens large.
La beauté est une émotion ou un plaisir que nous ressentons lorsque nous percevons quelque chose que nous trouvons beau. Elle existe en nous et non dans l'objet lui-même, c'est pourquoi Hume parle de jugement de goût plutôt que de beau ; le beau et le laid, comme le bien ou le mal moral, sont des productions de l'esprit. Dans le cadre de la science de l'homme, on peut comprendre comment et pourquoi l'esprit produit ces jugements (moraux ou esthétiques), par rapport à quels critères, et dans quelles circonstances.

« Le plaisir et la douleur ne sont pas seulement les compagnons nécessaires de la beauté et de la laideur mais ils constituent leur essence même. Et, en vérité, si nous considérons qu’une grande partie de la beauté que nous admirons chez les animaux et en d’autres objets dérive de l’idée de convenance et d’utilité, nous n’aurons aucun scrupule à donner notre assentiment à cette opinion. La forme qui produit la force est belle chez un animal, celle qui est un signe d’agilité est belle chez un autre . »

 En architecture, un pilier doit être large à sa base et fin en son sommet, car cette forme nous donne une impression de sécurité, alors que la forme inverse évoque en nous la fragilité et suscite en nous de la douleur. Hume déduit de là qu'une belle œuvre d'art est une œuvre qui se caractérise par l'équilibre de ses formes, car ces formes évoquent en nous l'assurance, la solidité, la santé, la vigueur, tandis que des formes déséquilibrées nous font songer à la chute ou à la souffrance.
Si ces émotions sont produites par l'esprit lui-même lorsqu'il perçoit un objet, reste à expliquer comment ce fonctionnement a lieu. Pour cela, Hume a recours au concept de sympathie, concept fondamental dans la pensée humienne. Lorsqu'une forme désagréable, par exemple celle d'un homme malade, suscite en nous le déplaisir, ce déplaisir a lieu dans la mesure où nous sympathisons avec l'homme que nous voyons ou imaginons. Un homme malade souffre de sa maladie, ou du moins le pensons-nous ; or, cette souffrance que nous percevons et/ou imaginons se transmet à nous, par sympathie, et nous la ressentons à notre tour . La sympathie est un instinct humain qui n'est pas mû par un intérêt étroit. Nous pouvons trouver belles les murailles d'une cité dont nous voulons la destruction, parce qu'elles nous donnent une impression de solidité et d'assurance, alors même qu'elles sont un obstacle à la réalisation de notre but particulier. Ainsi, grâce à cette composante désintéressée de l'esprit qu'est la sympathie, l'esthétique et la morale sont à un certain degré désintéressées. Les biens d'un homme riche peuvent être agréables à nos yeux, sans que nous n'ayons d'intérêt qui y soient reliés ; en revanche, la sympathie peut passer par une relation philosophique, par exemple celle de contiguïté, et nous pouvons avoir de la sympathie pour l'homme en question parce qu'il possède des choses que nous trouvons belles.
« Quand un homme me dit qu'il a vu un mort rappelé à la vie, je considère immédiatement en moi-même s'il est plus probable que cet homme me trompe ou qu'il se trompe, ou que le fait s'est réellement produit. Je pèse, l'un en regard de l'autre, les deux miracles [...] Si la fausseté de son témoignage était encore plus miraculeuse que l'événement qu'il rapporte, alors, et alors seulement, il peut prétendre gouverner ma croyance et mon opinion . »
La thèse du dessein intelligent ne survient que bien plus tard dans l'histoire des religions .
Elle repose entièrement sur des arguments a posteriori et n'a pas besoin d'une Révélation pour être fondée : au contraire, elle se veut fondée entièrement sur la science et la réflexion, c'est-à-dire sur des faits traités par la raison, plutôt que sur les aléas de la foi et de la passion. Une telle thèse suppose un certain degré d'évolution intellectuelle, dans la mesure où elle est le produit d'une réflexion longue et s'appuie sur l'essor des sciences de la nature. Le dessein intelligent est en réalité une inférence, reposant sur une induction logiquement élargie. Lorsque nous voyons une montre ou n'importe quel objet manufacturé, nous en inférons que cet objet a été fabriqué par une main humaine, et non par le hasard, en raison de l'ordre qui unit ses parties. L'argument du dessein intelligent consiste à dire qu'il en va de même pour le monde de la nature, dont l'ordre n'a pu qu'être créé par un être conscient (c'est-à-dire par un démiurge ou par Dieu).
L'histoire est un  réservoir d'expériences, est absolument cruciale pour quiconque prétend chercher le savoir.
Michel Malherbe :« l’histoire est une science probabilitaire non seulement dans ce qu’elle établit, mais encore dans ce par quoi elle établit. Tout progrès est en connaissance et en méthode ».

La raison critique s'applique aussi à la remise en cause des croyances religieuses, basées sur une imagination débridée, des témoignages douteux contredisant le sens commun, comme les récits relatant des miracles, et des principes métaphysiques découverts par simple spéculation, sans aucune base sinon les préjugés ou les désirs de son auteur. La philosophie est néanmoins utile en tant que critique, car elle forme l'entendement, prévient le jugement contre la précipitation et les savoirs illusoires. Elle permet de distinguer les résultats utiles, comme les idées mathématiques et les raisonnements expérimentaux rigoureux. Elle permet aussi de délimiter correctement le domaine de la raison spéculative et de voir que les questions pratiques et morales doivent être laissées à l'entendement (qui est une réflexion sur les données du sens commun).

Les études de Hume sur la religion sont une des sources de nos sciences humaines. Pour Hume, une croyance ne doit pas avoir plus d'intensité que ne l'autorise la similitude observée des impressions. Ainsi, tout discours religieux est-il indéterminé. Mais c'est aussi le cas de l'athéisme qui est un discours religieux d'un certain type. Le sceptique les renvoie dos à dos. Par exemple, on ne peut pas inférer l'existence d'un dieu créateur à partir de l'existence de la création, car ce raisonnement n'est qu'une analogie incertaine à partir de ce que nous savons de nos propres œuvres .
Une attaque d'hypochondrie (décrite,par lui-même dans une lettre reproduite dans l'ouvrage de BURTON Life and correspondance of David Hume. Edinburgh 846, I, p. 30 et suiv.) interrompit quelque temps ses méditations. 
"Si nous prenons en main un volume quelconque, de théologie ou de métaphysique scolastique, par exemple, demandons-nous : Contient-il des raisonnements abstraits sur la quantité ou le nombre ? Non. Contient-il des raisonnements expérimentaux sur des questions de fait et d'existence ? Non. Alors, mettez-le au feu, car il ne contient que sophismes et illusions."

(David Hume / 1711-1776 / Enquête sur l'entendement humain /1748)

"Rien ne paraît plus surprenant à ceux qui contemplent les choses humaines d'un oeil philosophique, que de voir la facilité avec laquelle le grand nombre est gouverné par le petit, et l'humble soumission avec laquelle les hommes sacrifient leurs sentiments et leurs penchants à ceux de leurs chefs. Quelle est la cause de cette merveille ? Ce n'est pas la force ; les sujets sont toujours les plus forts. Ce ne peut donc être que l'opinion. C'est sur l'opinion que tout gouvernement est fondé, le plus despotique et le plus militaire aussi bien que le plus populaire et le plus libre."
(David Hume / 1711-1776 / Essais politiques)


"En quoi, vous autres mystiques qui affirmez l'incompréhensibilité absolue de la Divinité, différez-vous des sceptiques et des athées, qui prétendent que la cause première de toute chose est inconnue et inintelligible ?"
(David Hume / 1711-1776 / Dialogue sur la religion naturelle / 1779)


"La religion chrétienne fut dès le départ assistée par des miracles, et jusqu'à ce jour elle ne peut être crue par une personne raisonnable sans un miracle."
(David Hume / 1711-1776)


"Il n'y a rien dans un objet considéré en lui-même qui puisse nous permettre de tirer une conclusion qui le dépasse, et même après l'observation d'une constante et régulière conjonction d'objets, nous n'avons aucune raison de tirer aucune inférence à propos d'aucun objet autre que ceux dont nous avons déjà eu l'expérience."
(David Hume / 1711-1776)


"La raison ne peut qu'être l'esclave de la passion."
(David Hume / 1711-1776)


"Dans la nature, l'homme est l'animal le plus démuni: seule l'organisation sociale lui permet de survivre."
(David Hume / 1711-1776)


"La beauté des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple."
(David Hume / 1711-1776)


Hume, Abrégé du traité de la nature humaine, Paris, Aubier-Montaigne, 1971, p.69-71.

On suppose communément qu'il y a une connexion nécessaire entre la cause et l'effet, et que la cause possède quelque chose que nous appelons pouvoir, force, ou énergie. La question est la suivante : quelle idée s'attache à ces termes ? Si toutes nos idées ou pensées dérivent de nos impressions, ce pouvoir doit lui-même se manifester soit à nos sens, soit à notre sentiment interne. Mais tant s'en faut qu'aucun pouvoir se manifeste de lui-même aux sens dans les opérations de la matière, que les cartésiens ne se sont fait aucun scrupule d'affirmer que la matière est complètement dépourvue d'énergie et que toutes ses opérations sont exécutées uniquement par l'énergie de l'Être suprême. Mais la question revient toujours : quelle idée avons-nous de l'énergie ou du pouvoir, même dans l'Être suprême ? Toute notre idée d'une divinité (d'après ceux qui nient les idées innées) n'est autre chose qu'une composition de ces idées que nous acquérons en réfléchissant sur les opérations de notre propre esprit. Or, pas plus que la matière, notre esprit ne nous fournit la notion d'énergie. Lorsque nous considérons a priori notre volonté ou volition, en faisait abstraction de l'expérience, jamais nous ne sommes capables d'en inférer un effet quelconque. Et lorsque nous nous nous appuyons sur l'expérience, celle-ci nous montre seulement des objets contigus, successifs et conjoints de manière constante. En sommes donc, ou bien nous n'avons pas du tout d'idée de la force et de l'énergie, et ces mots sont entièrement dépourvus de signification ; ou bien ils ne peuvent rien signifier d'autre que cette détermination de la pensée, acquise par l'habitude, à passer de la cause à son effet ordinaire.
Pour Hume, l'esprit ne peut jamais, par la simple analyse, trouver l'effet dans la cause supposée.Tous les raisonnements qui concernent la cause et l'effet sont fondés, selon lui, sur l'expérience. C'est parce que nous avons eu par le passé, des exemples de l'existence d'une sorte d'objets et que nous nous souvenons aussi des exemples d'une autre sorte d'objets qui les ont toujours suivis, que nous nommons la première sorte d'objets "cause" et la deuxième sorte d'objets "effet". En d'autre mots, c'est parce que dans notre expérience passée, nous avons toujours perçu de la fumée se dégager du feu, que nous disons du feu qu'il est la cause de la fumée.

« Ma paix spirituelle n'est pas suffisamment assurée par la philosophie pour soutenir les coups de la fortune. Cette grandeur et cette élévation de l'âme ne se peut trouver que dans l'étude et la contemplation. » 
« Une cause, déclare-t-il en propres termes, est un objet antécédent et contigu à un autre et ainsi uni avec lui que l'idée de l'un détermine l'esprit à former l'idée de l'autre et l'impression de l'un à former une plus vive idée de l'autre. »
« Quand nous ramenons l'entendement humain à ses premiers principes, nous trouvons qu'il nous conduit à des sentiments qui semblent tourner en ridicule toutes nos peines, toute notre industrie passée et nous découragent de futures recherches. »

 le système du devoir repose en dernière analyse sur un sentiment moral 

Si l'homme se soucie du bien-être d'autrui, c'est parce qu'il sait que son propre bonheur dépend du bonheur collectif.
 nous sommes naturellement enclins à la sympathie pour autrui au point que cette sympathie, avec la tendance au plaisir et l'imagination, constitue l'un des trois principes de l'existence humaine.

 La vraie morale, celle qui est conforme à son fondement, n'a donc pour but ni de blâmer, ni de punir, ni de cultiver en nous le sentiment de culpabilité : sa seule fin est d'assurer au plus grand nombre possible le plus grand bonheur possible.

Hume critique toutes les prétendues preuves de l'existence de Dieu, en particulier celles qui affirment que la finalité à l'œuvre dans la nature suppose une intelligence créatrice. De même que la structure de notre esprit nous fait croire à la réalité des connexions causales, de même la croyance religieuse doit trouver ses fondements véritables dans notre psychologie, en particulier dans la peur qui s'empare de nous lors de certains phénomènes effrayants : nous croyons à ce point à la cause que lorsque nous n'en trouvons pas, il nous faut en inventer une, même surnaturelle. Comme le dit Hume, « l'ignorance est la mère de la dévotion ». Alors que tout devrait nous conduire à un scepticisme modéré, la tendance que tous nous avons à nous réfugier dans la croyance atteste, s'il en était besoin, que la force des émotions l'emporte, et de loin, sur les puissances de la raison.


« Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observer que la perception. »

Hume critique ici « certains philosophes » (Descartes, principalement) qui s'imaginent que nous avons à tout instant la conscience intime de notre « moi » ; que ce « moi » est plus certain même que le monde et que je pourrais avoir la certitude absolue de son existence en rejetant comme douteuses toutes les perceptions, tous les raisonnements, toutes les idées. Mais ce que montre Hume ici, c'est que lorsque j'ai ainsi rejeté toutes les perceptions, il ne reste très exactement… rien ! Quand je me tourne vers ce « moi », quand je tente d'en faire l'expérience interne, que trouvé-je ? Des perceptions, à chaque fois déterminées, et qui se suivent. J'ai pris l'habitude de rapporter ces perceptions à un pôle unitaire en disant qu'elles étaient toutes perceptions d'un « moi », d'un « je »… qui n'est donné nulle part ! Le « moi » est l'exemple même d'une idée complexe produite par l'imagination, d'un mot qui en fait ne renvoie à rien de réel. Pour preuve : lorsque je n'ai plus aucune perception, par exemple parce que je perds conscience, alors tout se passe comme si le « moi » lui-même avait disparu. Écartez les perceptions, vous ferez disparaître le moi, qui n'est finalement qu'un nom par lequel nous désignons une suite ininterrompue de perceptions disparates.
Cela explique la comparaison que Hume fait par la suite : l'esprit « est une sorte de théâtre où diverses perceptions font successivement leur apparition (…). Il n'y a proprement en lui ni simplicité à un moment, ni identité dans les différents moments, quelque tendance naturelle que nous puissions avoir à imaginer cette simplicité et cette identité ». Ce n'est pas parce que nous utilisons un nom unique qu'il y a réellement une chose unique, stable et identique à soi dans le temps qui lui corresponde. Parce que nous parlons « du » moi, parce que nous disons « je », nous nous figurons que « le moi » est une substance ; il n'y a rien de plus faux : derrière ce nom unique, il n'y a qu'une succession de perceptions toujours diverses et toujours changeantes. La comparaison avec la scène de théâtre rencontre ici sa limite (comme Hume le remarque lui-même) : il ne faut pas faire de l'esprit la scène où les perceptions défileraient, parce que l'esprit n'est rien d'autre que ces perceptions dans leur suite. Le moi n'est donc qu'une fiction de l'imagination.

12/02/2016

Kama-Sutra


         Comme le dit le Kama-Sutra, "dans toutes ces matières d'amour, chacun doit agir conformément aux usages de son pays et à sa propre inclination".

        En d'autres termes, en matière d'amour, il n'y a pas de règles.

        Ceci dit, si vous êtes comme moi, vous avez peut-être entendu parler du Kama-Sutra sans l'avoir jamais lu. Si vous ne l'avez pas encore lu, et pour passer des nuits de sensualité, je vous l'offre.
        
        Bien sûr, il y a des expressions anciennes, mais c'est le traité le plus complet qui ait jamais été écrit en
 matière d'amour physique.

        Quelques exemples:

    >> Les 4 sortes d'amour. Laquelle éprouvez-vous pour votre partenaire?

      >> Les 8 matières traitées: L'approche, le baiser, l'égratignure avec les ongles ou les doigts, la morsure, le toucher, la production de différents sons, la femme jouant le rôle de l'homme, et l'amour buccal

      >> Les 12 sortes d'approches. Y compris celles pour embraser les sens d'une personne avec laquelle on n'a jamais fait l'amour.

      >> Les différentes positions de l'amour, les anciens en comptaient 64. Et selon de type de personne, certaines sont recommandées, d'autre pas. Leur maîtrise "engendrent l'amour, l'amitié et le respect dans le coeur des femmes".

      >> Les 12 façons de faire parvenir une femme à la jouissance. Comment surprendre l'homme et réveiller son désir.

    Il me semble, Mohammed, que toute personne
 devrait avoir, au moins  une fois dans sa vie, lu ce livre. Entre les mythes et les idées préconçues, et sans parler des tabous de l'éducation du couple, il reste beaucoup à faire pour développer l'harmonie sensuelle dans les couples.


C’est tellement bon de pouvoir écrire.. Se lâcher..
Peu à peu, nous faisons connaissance,
Peu à peu, nous mettons ' un peu de nous ' dans nos messages, la confiance en l'autre nous permet de nous dévoiler..
Je crois que j'ai très vite su que tu serais important dans ma vie, très vite senti
l'envie d'aller vers toi..
Tant de douceur dans ton regard, de tendresse...
J'ai senti en toi un homme sensible, à l'écoute de l'autre..
Ta délicatesse, ta réserve, ta pudeur ... me font vibrer...
Tu es entré dans ma vie, je suis une autre femme!!
Suis bouleversée, dépassée par ce que je vis avec toi....
J'apprends à être moi grâce à TOI!!
J'aime ce que tu es, suis profondément émue par ce que je ressens....
Tellement envie de tout donner, tellement prête aussi à recevoir de toi...............
Tu es mon autre............................
Ai envie d'être tout simplement là pour toi......
L'envie, c'est ce qui continue à nous animer au delà du besoin, c'est aussi ce qui nous fait avancer..
L'envie nait d'un manque, mais comment manquer de qqn dont on s'est passé
plus ou moins longtemps avant de le rencontrer?????
Comment peut on sentir, physiquement, mentalement, l'absence de cette personne
qui n'a pourtant pas toujours été dans notre vie????????????
Sans doute parce que cet autre en question est un plus à nous!!
Une extension de notre MOI, un élargissement de ce que nous sommes..
Il n'y a pas que cette personne, il y a aussi cet autre que nous sommes, avec et grâce
à elle..
Il y a un MOI en TOI , un MOI qui ressens des choses nouvelles...
un MOI qui a envie de te plaire..
un MOI que j'ignorais en partie..
J'ai envie de toi, moralement, mentalement, car tu me complètes.........
Avec toi, j'ai l'impression d'être totalement moi, tu as la clef de ma tendresse, de mes sens, de mes sourires, de mon bonheur, tout simplement..
Tu es cette douce brise qui aide mes pas à aller vers demain.......
Tu as fait naître en moi le besoin d'avoir envie...
Car OUI, j'ai cette envie de toi, cette attente de toi...
Depuis toi, la vie, la lumière, la nuit, tout est différent...
Chaque jour, mon coeur, d'une toute petite voix, me pousse vers toi, me dit que c'est TOI.......
Mon coeur explose d'une santé nouvelle, et je veux croire à ce possible qui
hurle dans tout mon être!!!!!!!!!!!!!
Chaque fois que je pense à TOI, mon coeur se gonfle, je sens alors en moi,
une volonté formidable, une envie de courir....... ..d'avancer......
Ce sentiment d'être entière depuis TOI.....................
Aimerais vivre avec toi de grands moments de bonheur...
Je voudrais juste te remercier d'exister.