Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

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Bienvenue citoyen du monde

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Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




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09/04/2019

Formateurs

Formation et Formateurs : quels objectifs ?
Faut-il écrire la formation au singulier ou au pluriel ? Se vit-elle sans être trahie ? Sachant que celui qui forme y met beaucoup du sien, car il n’est pas de formation qui soit neutre, aussi faut-il qu’elle ne soit pas un simple masque de mépris : « vous êtes complétement différent de moi, mais je vous tolère et cela ouvre sur le pernicieux  et sur la ségrégation, aussi faut-il relativiser la distance à la formation, à son autonomie symbolique et à son caractère original singulier.
En effet, l’effort du formateur doit viser à unir ce qui se sépare et à réunir ce qui se fragmente pour transcender les effondrements et les désordres, particulièrement les multiples secousses politiques, les crises économiques, la fin du libéralisme parlementaire, l’avènement du néolibéralisme avec sa société consumériste et avec tout ce que cela charrie comme ruptures. Pour cela, il faut un engagement sans compromission pour que rien ne détourne de la quête de la vérité, de la vocation scientifique, afin de réveiller le débat public qui est la seule digue contre le consensualisme médiatique et les lignes éditoriales compromettantes.
Le formateur, par son engagement, réfléchit à des explorations réalistes, tout en veillant à prendre des distances avec les formes d’irresponsabilité ; il ne s’agit pas pour autant de se transformer en « conseiller du prince » : le pouvoir. Il doit aider à cerner les champs du possible et faire en sorte que le décideur apprenne à intégrer, dans ses sphères d’action, l’existence de formateurs autonomes, à accepter la pensée critique et à s’engager dans une politique réflexive : le temps est loin où le tout-pays se voulait contestataire, il a cédé la place à des errements banalisés entre experts, intellectuels médiatiques et chercheurs décontenancés.
D’ailleurs, le formateur n’a besoin la plupart du temps que d’un stylo et d’un carnet ; il pense toujours et il ne chôme jamais, il tente des incursions dans des champs sociaux où tout autre éprouverait des difficultés, car sa vocation est d’ordre émancipatoire, celle de faire évoluer et avancer le savoir, celle de transformer les lettres en mots, les mots en phrases et les phrases en sens, comme disait Jacques Lacan.
Dans le rapport à la formation et aux processus d’apprentissage, beaucoup de formateurs abusent de leur pouvoir, au point de provoquer des situations de détresse, des harcèlements moraux et psychologiques, des discriminations… particulièrement à l’encontre de groupes d’étudiants d’ailleurs vulnérables ; partout, les campus universitaires sont devenus des lieux où évoluent des groupes hostiles qui cultivent le rejet de l’autre, l’alcoolisme, les extrémismes violents…
Aussi, le formateur ne doit pas voler au secours des oligarques, tout comme il ne doit pas retomber dans les travers des corruptions, de la duplicité, de la médiocrité ; pas plus qu’il ne doit se laisser tenter par l’avarice intellectuelle ou par la fortune virtuelle.  Sachant que dans la réalité, comme l’a dit l’interlocuteur d’Alexis de Tocqueville en parlant des formateurs, « c’est une race qui s’éteint ; ils ne sont pas faits pour la civilisation. Elle les tue ».
Cependant, ce formateur, en général -au lieu de cibler ceux qui méprisent la formation et ceux qui l’instrumentalisent dans le but d’une illusoire prospérité individualiste- continue de se pavaner par ce qu’il possède et de se morfondre dans ses réseaux opaques. Ce formateur qui est dans la réalité manipulé par des forces qui lui échappent et se meut dans des sphères qu’il ne peut comprendre. Il joue un rôle effacé, son vivre est terne et il transmet, tout au plus une peur dont il ne connait ni les tenants ni les aboutissants. Et dans ce contexte, agir politiquement inscrit le discours et l’action dans le cadre de règles molles strictement managériales et c’est ce qui est appelé « gouvernance » dont le maître-mot est le consensus. Cette gouvernance qui est l’« art » de la gestion privée hissée au rang d’une politique qui se veut confiscatoire des politiques publiques, car le chemin de la politique est moins gratifiant dans l’immédiat que ne l’est la gouvernance.