Bienvenue sur la voie de la vérité.

Vous êtes sur ce blog par curiosité ? Non , direz certains.
Alors vous recherchez votre âme dans mes yeux ? Non , direz certains.
Vous êtes arrivés jusqu'à mon âme ? Comment ? Par pur hasart ? Non , direz certains.
Et vos autres ? Vous avez suivi le goufre de la curisité ? Vous avez vu mon âme ? Comment cela était ? Pas par pur hasart ? Non, direz les autres .
Alors Vous incertains qui ont vu mon âme , il vous à ébloui dans la lumière du jour ? Ou dans les ténébres de la nuit ?Non, direz certains.
C'est une question ou une réponse ?

Rechercher dans ce blog

Membres

Messages les plus consultés

Pages

Messages les plus consultés

Messages les plus consultés

Bienvenue citoyen du monde

Bienvenue citoyen du monde







Le monde s'est donné à un systeme unique,a refusé les utopies, les religions .En procedant ainsi il a accordé aux minorités ethniques le droit de la riposte et la ségrégation par sa propre democratie.Pour remédier à cela il a instoré des institutions soit disant de sécurité et devenu fanatique des armes pour departager les adversaires des guerres . Selon ma conviction certes la technologie nous a fait évoluer sans mûrir dans nos esprits.




Nombre total de pages vues

Messages les plus consultés

08/06/2018

Islam plus ancien




Allah de l’islam (judaïsme ismaélite) apparut au cinquième siècle. C’était déjà le nom du Dieu unique des Arabes chrétiens.
Allah vient de la divinité sumérienne Lilîtu, évoluant en Lilith, puis en Al-ilat, mais aussi de El, Dieu, en akkadien Ilu. On trouve aussi en araméen ‘alah, être terrifié.

Le nom Allah a été masculinisé à partir de al-ilat (déesse) devenu al ilah (dieu). Allah s’écrivait al ihal, car la langue arabe n’avait pas alors la chadda, redoublement de la consonne, pour écrire Allah. De nombreuses formes préfigurèrent ce nom : eloah, alah, elâhon, elah, ilan, allaho, ilahân, il, el…

C’est l’étendue géographique des inscriptions pétrographiques sud-arabiques qui amena R. Kerr à sa stimulante théorie sur la question de savoir où est vraiment né le Coran. Selon le récit habituel, ce serait à la Mecque et à Médine. Mais là, fait remarquer R. Kerr,, l’écriture était autre que celle des plus anciens manuscrits coraniques. Cela ressort des inscriptions sudarabiques, qui s’étendent jusqu’au nord de ces villes, et cela sur une période qui s’étend d’environ 800 avant JC jusqu’aux origines de l’Islam, 1 500 ans plus tard.


Sourate vient de sûrtâ, mot chrétien syrien, signifiant récitation.
Le mot coran est araméen : qariyun, lecture de textes durant le service religieux. C’est dans ce sens qu’il est utilisé dans le Coran, et non dans le sens de « verset », qu’il prend par la suite.
Le nom medina (Médine) est araméen et signifie district, province, avec son ensemble de villages.  L’orthographe même est incertaine : Bakri, Yaqût, Yatrab, Athrib, Athârib, Yathrib.
« Est-ce de nom de la région dont fait partie la ville ? la ville elle-même ? le nom d’un endroit particulier de son territoire ? Il y a plusieurs opinions là-dessus. » se demandait-on à la fin du VIIIe siècle.
La vraie Yatrib (Médine) se situait au nord, vers la Syrie, au pays de Madian, là où le roi mésopotamien Nabonide fit reconstruire, près de Harran, le temple du dieu Lune, dont  "Allah " est l’un des jumeaux.


La Mecque est un nom syrien, qui signifie, en araméen, ville basse, désignant à l’origine la ville basse de Madian ou de Damas, où sont nés le Coran et l’islam


Theodor Nöldeke, écrivit en 1860 l’histoire du Coran. (Geschichte des Quorans Leipzig 191

 Adoph von Harnack, affirma, dès 1874, que le « mahométisme n’est qu’une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne, et non une religion nouvelle ».

Puis le français Gabriel Théry (sous le nom d’Hanna Zakarias) après trente ans d’études, conclut dans son ouvrage De Moïse à Mohammed que le Coran ne pouvait être l’œuvre de Mahomet. D’après lui, l’auteur était converti au judaïsme par son instructeur juif. 
Bruno Bonnet Eymard constata que les textes ayant servi à composer le Coran étaient d’origine et d’inspiration syrienne.



Après 1950, le père Bertuel confirma ces recherches. Il publia L’islam, ses véritables origines
(Nouvelles Editions latines, Paris 1981)

D’après lui, Mahomet est un rabbin chassé d’Edesse par Héraclius, en 628. 

« Qui a prononcé ces paroles ? demande Bertuel. Ni Allah bien entendu, ni Mhmt (Mahomet), mais des paroles si profondément enracinées dans le judaïsme n’ont pu être prononcées que par un Juif authentique. Tout historien est conduit à cette conclusion : un Juif s’agite à La Mecque. Il se présente aux Arabes comme le Prophète de Dieu… Quel serait de plus cet Allah qui ne révélerait aux Mecquois que les plus vieilles doctrines de l’Ancien Testament ? »
Bertuel ajoute : « Le seul livre de religion qui existera à jamais pour les Juifs est le Coran (recueil explicatif) hébreu, la Thora de Moïse, guide de vérité et de justice. Yahvé en est l’auteur. Moïse n’est ni un djinn, ni un devin, ni un poète. Dieu lui est apparu. Il a parlé à son serviteur. Gloire à Yahvé ! La grande nouveauté du livre arabe, c’est qu’il ne contient précisément rien de nouveau. C’est un livre du passé… chacune de ses affirmations et même les détails de ses descriptions peuvent être facilement rattachés à un texte biblique… C’est tout un plan de conversion (au judaïsme) ».

Beaucoup de travaux insistent sur le sabéisme de l’époque. D’autres mettent l’accent sur le nombre élevé de mots persans et syriaques dans le Coran. On peut lire à ce sujet Pourquoi je ne suis pas musulman, d'Ibn Warraq (L'Age d'Homme, Lausanne 1999)


Hassan Abassi, dans Les secrets de l'islam, cite les experts musulmans recensant des milliers de différences entre les différents corans.


Patricia Crone, auteur avec Michaël Cook de Hagarism, The making of the islamic world, déclare :
« La tradition fondamentalement historique, à laquelle (les conteurs) sont supposés avoir ajouté simplement leurs fables, n’existe pas. Vu qu’un conteur en suivait un autre, le souvenir du passé se réduisait à un stock commun d’histoires, de thèmes et de motifs propres à être combinés ou recombinés dans une profusion de faits apparents. Chaque combinaison et recombinaison créait alors de nouveaux détails, et, dans la mesure même où des informations fausses s’accumulaient, de l’information authentique était perdue. ».





Michaël Cook signale les similarités entre les croyances musulmanes et celles des Samaritains, concernant la religion d’Abraham, dans l’ouvrage intitulé Le livre des Jubilés (daté de –140 à –100 avant J.C.)


Antoine Moussali estime que le Coran n’était que le lectionnaire, en araméen, d’une secte judéo-nazaréenne, au début du VIIe siècle (La croix et le croissant, Editions de Paris, 1998) 

"Comme tout le monde, écrit-il dans Vivre avec l'islam (Saint-Paul, 1997), j'ai longtemps pensé que le Coran était une source sérieuse pour la connaissance de l'islam. Aujourd'hui je serais nettement moins affirmatif. L'islam lui est fondamentalement antérieur.".



Dans son ouvrage Le Coran, la Bible et l'Orient ancien, Mondher Sfar souligne que les noms attribués à Allah sont recopiés des noms attribués au dieu babylonien Mardouk, dans un poème datant du 12ème siècle avant J.C.

Le Dr Gerd-Rüdiger Puin, professeur à l’université de Sarrebrück (Allemagne) traducteur du Coran de Sanaa, évoque les évolutions du texte dans Die Syro-Aramaische Lesart des Koran, Christop Luxenberg, (Verlag Hans Schiler)
« Puin a remarqué que les parchemins étaient des palimpsestes, c’est-à-dire des manuscrits dont on a 
effacé le texte initial pour pouvoir en écrire un nouveau…. Le Coran de Sanaa a été rédigé sans aucune marque diacritique (points, accents, cédilles portant sur une lettre ou un signe phonétique pour en modifier la valeur), sans voyelles ni aucun guide pour la lecture. » Observations on Early Quran Manuscripts in San’a. Stefan Wild (ed), The Quran As Text, Leiden/New York/Köln (E.J. Brill) 1996 p. 107-111.